Machiavélisme

les conflits entre principautés. Il a toujours cru, peut être naïvement, que le processus démocratique-aussi imparfait qu'il soit- qui commençait à se développer dans le monde devait conduire inéluctablement sur le long terme à la négation du « Machiavélisme » que beaucoup d’hommes politiques érigent encore hélas en " art de gouvernement". Tahar Sfar était profondément convaincu que l'humanité devait progresser notamment par la réhabilitation de la morale dans l'activité politique, il ne pouvait pas

ne doivent pas sortir. La Justice alors fanatisée par la foi monarchique réparait les torts des anciens Parlements, et marchait d’accord avec la Religion, trop ostensiblement peut-être. Elle fut alors plus zélée qu’habile, elle pécha moins par machiavélisme que par la sincérité de ses vues qui parurent hostiles aux intérêts généraux du Pays, qu’elle essayait de mettre à l’abri des révolutions. Mais, prise dans son ensemble, la Justice contenait encore trop d’éléments bourgeois, elle était encore

s’affrontent. D’une part, une conception noble et grandiose du pouvoir :celle d’Auguste dans Cinna. Les vertus d’un souverain sont la maîtrise de soi, la lucidité, l’aspiration à la grandeur, la justice, la clémence. D’autre part, un réalisme cynique, un machiavélisme allant jusqu’aux crimes les plus noirs : ce sont des êtres éperdument épris de pouvoir ( Cléopâtre ). 2. Les passions nobles et males :Ainsi l’amour n’occupe pas la même place que dans le théâtre racinien et surtout il n’y joue pas le même

même temps à se prémunir contre la répétition du malheur, malheur qui n’est en règle général pas survenu par accident, mais qui était dans la majorité des cas le résultat de processus consciemment maniés par de petits cercles versés dans l’art du machiavélisme. En conséquence, il essentiel pour les groupes qui ont fait l’objet de persécutions que les responsabilités soient dégagées sans équivoque. Autrement, ils seraient incapables de reprendre confiance dans le rôle protecteur de l’Etat.[62] Les commissions

subtilités, de son cynisme, de son pouvoir tyrannique et amoral. L’État, c’est mal. C’est le mensonge, la dissimulation, le machiavélisme. On comparait : chez nous, l’État est au contraire l’incarnation sacrée du bien. De l’intérêt général. Il protège nos libertés contre l’Église et les féodaux. Les Italiens nous ont enseigné à la Renaissance les rudiments du machiavélisme politique. Louis XIV jeune a été à l’école de Mazarin ; et toute la France avec lui. Le mensonge d’État n’est pas une tare

progression chronologique cohérente par les zones 1, II, III qu'un point de passage durant le déroulement de la négociation). Dans l'hypothèse contraire (passages par I-II-IV ou I-III-IV ou I-IV) il y a (respectivement) : substitution, manipulation, machiavélisme. Ce tableau fait apparaître les tendances suivantes . La phase de contact, reconnaissance, consensus et objectif – I – Constituant le premier temps de la négociation, cette phase est caractérisée par une neutralité formelle. L'attitude d'information

morale à l’usage des hommes politiques. La politique est action sur les hommes, et ne saurait consister en une simple technique comparable aux techniques tirées des sciences de la nature, et qui ont comme seule loi l’efficacité. Kant condamne ce machiavélisme « fondé sur des principes déduits de la nature humaine, qui ne rougit pas d’emprunter ses maximes de l’usage du monde », et qui se flatte de pouvoir « seule espérer trouver un fondement assuré pour son édifice de prudence politique ».25 Le politique

politiques exprimées –notamment – par Machiavel dans Le Prince (ouvrage publié en 1513 et pouvant être résumé par cette formule « Si veut le roi, si veut la loi ») C’est le cynisme de cette doctrine politique qui a justifié la qualification de machiavélisme. Face à ces prétentions, Hugo de GROOT dit Grotius (Juriste hollandais - 1583 à 1645- et auteur d’une œuvre célèbre intitulée du Droit de la guerre et de la paix publié en 1625) se préoccupa de protéger la liberté de l’individu. Il affirma

pratiques de cette installation, mais Frédie avait besoin d'être continuellement remonté. Lui donner l'impression qu'on s'occupait de lui suffisait à son bonheur. Toute la journée, je fis d'excellent travail. Puisque Folcoche me donnait des leçons de machiavélisme, la moindre des choses était de me montrer bon élève. « C'est-i bien vrai que M. Frédie a eu le fouet hier soir ? » me demanda innocemment la petite Bertine Barbelivien, tandis que je me penchais à ma fenêtre, peu avant midi, à l'heure où le règlement

la belle rhétorique du sacrifice, de l’union sacrée et cela est plus convaincant que tous les arguments. Marc Fumaroli éclaire de façon 156 décisive le jeu de ces discours : « L’ironie pénétrante de La Fontaine porte donc à la fois sur le machiavélisme politique (le lion et le renard sont des figures classiques du Prince et des débats à propos de la doctrine du Prince), sur les artifices de l’éloquence judiciaire, et sur la sophistique des casuistes. Seule la cour permet la rencontre et l’alliance