Madame Bovary Portrait De La Servante

« Une vieille servante », Gustave Flaubert, Madame Bovary, 2ème partie, chap.8 (Catherine Leroux va recevoir une distinction pour récompenser cinquante années de dur travail) " Où est-elle Catherine Leroux ? répéta le conseiller . Elle ne se présentait pas, et l'on entendait des voix qui chuchotaient : - Vas-y. - Non . - A gauche . - N'aie pas peur . - Ah ! qu'elle est bête . - Enfin y est-elle ? s'écria Tuvache . - Oui ! la voilà ! - Qu'elle approche donc . Alors on vit s’avancer

L’INVENTION DES NOMS PROPRES DANS MADAME BOVARY Essai d’onomastique flaubertienne L’examen approfondi du nom des personnages est souvent une aide précieuse pour qui veut comprendre l’élaboration d’une œuvre romanesque. Dans cette optique, une étude de l’onomastique dans le roman de Flaubert Madame Bovary a été publiée autrefois par Jean Pommier, dans un numéro de la revue Mercure de France, le 1er juin 1949. Cette étude, « Noms et prénoms dans Madame Bovary »1, intéressante quoique très incomplète

Introduction générale Gustave Flaubert est ne a Rouen le 12 décembre 1921. Flaubert est rempli de paradoxe. Madame Bovary n'est pas du tout une œuvre autobiographique. Flaubert a multiplie les assertions comme quoi il n'avait rien a voir avec cette œuvre. Son père était chirurgien en chef de l’hôpital de Rouen. Il a un frère aine (Achille) qui reprendra ce métier (c'est donc pourquoi il peut parler du métier de Charles avec une certaine proximité). Il a également une petite sœur (Caroline) a laquelle

Madame bovary I UN PORTRAIT REALISTE UI REFUSE TOUTE IDEALISATION les traits physiques du personnage en soulignent l'usure : elle est « ratatinée» - - l'auteur en marque l'abondance par une comparaison «plusplissé de rides qu'une reinette flétrie» ; l'état des mains=> cette longue vie de travail, - des objets comme les galoches « longues mains à articulations noueuses », des objets sculptés, par lesmultiples tâches « encroûtées, éraillées, durcies» ,« à force d'avoir servi ». la pauvreté

par son œuvre Madame Bovary en 1875, Gustave Flaubert, romancier français du XIXème siècle, est issu de l’école réaliste. De nature mélancolique, Flaubert était réputé perfectionniste. C’est ainsi qu’il raconta une histoire touchante, fondée sur la servante de ses parents dans Un cœur simple, conte réaliste qui est compris dans son recueil Trois Contes, publié en 1877. L’héroïne, nommée Félicité, après une enfance malheureuse, orpheline, sans éducation, devient servante de Madame Aubain, bourgeoise

nerveuse et s’installe à Croisset en 1846.D'un point de vue littéraire, Gustave Flaubert est un auteur profondément pessimiste qui se situe à la charnière du romantisme et du réalisme En 1849, il voyage en Orient. À son retour, il écrit son roman "Madame Bovary" ayant scandalisé les milieux bourgeois lui vaut un procès pour "atteinte aux bonnes moeurs et à la religion" dont il sort acquitté . Après le succès de Salammbô en 1862, la publication en 1869 de L’Éducation sentimentale ne remporte pas un grand

dans un couvent une éducation digne d’une « demoiselle de la ville », Emma Rouault, fille d’un paysan aisé, la tête remplie de rêveries romanesques et de lectures romantiques, épouse, un peu par ennui, un peu par désœuvrement, un médecin, Charles Bovary, veuf d’un premier mariage sans amour. Mais elle s’ennuie à Tostes et attend autre chose de l’existence, surtout après l’éblouissement d’un bal donné au château de la Vaubyessard par le marquis d’Andervilliers. Les changements apportés par l’installation

Madame Bovary – Gustave Flaubert. (1857) Présentation de Catherine Leroux en train de recevoir une récompense aux comices agricole pour avoir passé plusieurs années à travailler dans la même ferme. Structure : L1 – L10 : Portrait physique • La description (vit) est faite d’un spectateur (on). La personne décrite est mise en évidence sur « l’estrade ». On voit que la femme a peur de monter. Cette mise en évidence justifie l’attitude de cette femme (maintient = attitude ; craintif = peur). « Petite

du XVIIème siècle à nos jours Séquence 1 : « Leurs yeux se rencontrèrent… » : les scènes de rencontre amoureuse dans le roman du XVIIème au XXème siècle Lecture analytique : la « rencontre amoureuse » entre Emma et Charles Gustave Flaubert, Madame Bovary (1857) Support: Depuis « Une jeune femme en robe de mérinos bleu… » jusqu’à « …. en lui tendant son nerf de bœuf. » Scène dite « de première rencontre ». Passage essentiel car il s’établit un rapport entre les deux personnages dont la fiction

Madame Bovary : Questions. 1/ La focalisation employée par l’auteur est une focalisation externe car le narrateur est un témoin objectif : qui observe juste et constate ce qu’il voit « une petite vielle femme de maintien craintif […] dans ses pauvres vêtements […] son visage maigre […] plissé de rides ». 2/ L’auteur emploi dans ce texte les temps du passé comme le passé simple « on vit » ou l’imparfait « Elle avait » mais également le plus que parfait « les avaient si bien encroûtées…». Il a choisi