Mademoiselle De Maupin

conquête de Plassans / La Terre / L'Argent… - G. de MAUPASSANT : Bel Ami / Une Vie / Boule de Suif / Les Dimanches d’un Bourgeois à Paris / Notre Cœur / Mont- Oriol / Fort comme la mort / Les Contes de la Bécasses / La Maison Tellier / Mademoiselle Fifi / La Petite Roque / Contes du jour et de la nuit / Le Horla… - Edmond et Jules DE GONCOURT : Sœur Philomène / Germinie Lacerteux … ● Le Symbolisme : - Charles BAUDELAIRE : Les Fleurs Du Mal / Le Spleen De Paris / Petits Poèmes

meurtris : ce sera le « second mal du siècle », celui des romantiques déçus, de ces êtres pleins de rêves qui reviennent brutalement à la tragique vérité. Des œuvres telles que Voluptés de Sainte-Beuve, Confession d’un enfant du siècle de Musset ou Mademoiselle Maupin de Gautier dénotent de ce réveil douloureux. Après que le cénacle perde de sa cohésion à cause des dissensions grandissantes entre ses membres, on voit de plus en plus apparaître un romantisme au lyrisme et à l’imagination hypertrophiés et

Bargeton Ier et de Bargeton II, Bargeton V, qui peut se surnommer le Muet, aurait été marquis de Bargeton ; il se fût allié à quelque grande famille, se serait trouvé duc et pair comme tant d'autres ; tandis qu'en 1805, il fut très-flatté d'épouser mademoiselle Marie-Louise-Anaïs de Nègrepelisse, fille d'un gentilhomme oublié depuis long-temps dans sa gentilhommière, quoiqu'il appartînt à la branche cadette d'une des plus antiques familles du Midi de la France. Il y eut un Nègrepelisse parmi les otages

de poètes qui postulent pour une poésie très soignée et savante. La visée essentielle de cette poésie est la beauté plastique : le beau pour le beau, l’art pour l’art. Elle devait être pour ce impersonnelle et impassible. Dans la préface de Mademoiselle De Maupin, Théophile Gautier, l’une des figures marquantes du parnasse écrira ceci : «  L’œuvre d’art ne doit se mettre au service de quelques causes, que ce soit politiques, morales, sociales … » ; «  je renoncerai plutôt aux pommes qu’aux roses » ;

devrions être au côté d’Apollon sur la hauteur. Nous appartenons, cela est sûr, à une race déchue et nous avons vendu notre droit d’aînesse pour un mauvais plat de faits. [7: Thèse défendue entre autres par Gautier dans la Préface de son roman Mademoiselle de Maupin « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid ».] [8: Héroïne grecque de la tragédie antique d’Euripide] CYRIL : Il y a quelque chose dans ce que tu dis et il ne fait

1867 L’art pour l’art Parnasse Mouvement poétique (parallèle à la modernité) Théophile Gautier Théodore de Banville Auteurs du mouvement L’Art pour l’Art. Le comte de Lisle J. Maria de Heredia · Préface de Mademoiselle de Maupin (T. Gautier) « Il n’y a de beau que ce qui ne sent à rien » → l’utile est laid. Idées importantes de ce mouvement : 1) Culte du travail : la base de cette poétique, c’est le travail et non l’inspiration des poètes.

orientation lui exigent l’indépendance à l’égard de la morale et de la politique. Dans une première période c’est Théophile Gautier qui, dans la Préface de ses Poésies (1832), s’attache à démontrer la gratuité de l’art. Em mai 1834, la Préface de Mademoiselle de Maupin est le vrai manifeste du Parnasse. Gautier s’attaque à l’art utilitaire. Ce qui compte c’est la jouissance produite par les oeuvres d’art. Son apport dans la révolution parnassienne a été considérable. Car il est le promoteur de l’art désintéressé

ressemblait tout à fait à une couturière en journée. Néanmoins, la vieille fille ne sortit pas sans faire un petit salut affectueux à M. Crevel, salut auquel ce personnage répondit par un signe d’intelligence. – Vous viendrez demain, n’est-ce pas, mademoiselle Fischer ? dit-il. – Vous n’avez pas de monde ? demanda la cousine Bette. – Mes enfants et vous, voilà tout, répliqua le visiteur. – Bien, répondit-elle, comptez alors sur moi. – Me voici, madame, à vos ordres, dit le capitaine de la milice bourgeoise

ressemblait tout à fait à une couturière en journée. Néanmoins, la vieille fille ne sortit pas sans faire un petit salut affectueux à M. Crevel, salut auquel ce personnage répondit par un signe d’intelligence. – Vous viendrez demain, n’est-ce pas, mademoiselle Fischer ? dit-il. – Vous n’avez pas de monde ? demanda la cousine Bette. – Mes enfants et vous, voilà tout, répliqua le visiteur. – Bien, répondit-elle, comptez alors sur moi. – Me voici, madame, à vos ordres, dit le capitaine de la milice bourgeoise

perfectionne ". C'est bien sûr seulement par une antiphrase ironique que Gautier parle de cette " civilisation " qui se " perfectionne ", en épousant le langage que tiennent de bonne foi les " utilitaires " (comme il dit dans la Préface de Mademoiselle de Maupin), pour qui la révolution industrielle et la diffusion mondiale des objets qu'elle produit constituent un aboutissement du processus civilisationnel. Une forme de pessimisme historique, l'incapacité à penser la dialectique des identités et