Madrigal Triste

faïence ébréchée, mettait un rayonnement à sa figure barbue et fruste de travailleur des champs. L’autre bout de la table était à peine éclairé, et le reste de la chambre disparaissait dans une ombre vague. 9 Un grand silence régnait, ce silence triste et froid qui suit les journées de dur labeur. Et Mâço allait et venait, avec son ventre énorme, et son goitre semblable à un battant de cloche qui lui retombait ballant sur la poitrine. Elle parla : – Mon vieux, j’cré ben que j’vas être malade. –

«luter des vaisseaux» (page 137) : boucher des récipients avec du lut (enduit très résistant, de composition variable, servant à boucher hermétiquement des interstices [vases clos, fours, chaudières], et à protéger des objets allant au feu) ; - « madrigal » (page 107) : compliment galant, d'un ton précieux ou affecté ; - «maréchaussée» (page 189) : corps de cavaliers chargé des fonctions de la gendarmerie actuelle ; - « marivauder » : tenir, échanger des propos d’une galanterie délicate et recherchée

medio de su lujo y su belleza, antes de la vejez, esa primera muerte de las cortesanas. En efecto, ¿hay espectáculo más triste que la vejez del vicio, sobre todo en la mujer? No encierra dignidad alguna ni inspira ningún interés. Ese eterno arrepentimiento, no ya del mal camino seguido, sino de los cálculos mal hechos y del dinero mal empleado, es una de ––las cosas más tristes que se pueden oír. Conocí una antigua mujer galante, a quien ya no le quedaba de su pasado más que una hija casi tan hermosa

«luter des vaisseaux» (page 137) : boucher des récipients avec du lut (enduit très résistant, de composition variable, servant à boucher hermétiquement des interstices [vases clos, fours, chaudières], et à protéger des objets allant au feu) ; - «madrigal» (page 107) : compliment galant, d'un ton précieux ou affecté ; - «maréchaussée» (page 189) : corps de cavaliers chargé des fonctions de la gendarmerie actuelle ; - «marivauder» : tenir, échanger des propos d’une galanterie délicate et recherchée

Obsession LXXXII – Le goût du néant LXXXIII – Alchimie de la douleur LXXXIV – Horreur sympathique LXXXV – Le calumet de paix I II LXXXVI – La prière d’un païen LXXXVII – Le couvercle LXXXVIII – L’imprévu LXXXIX – L’examen de minuit XC – Madrigal triste I II CXI – L’avertisseur XCII – À une Malabaraise XCIII – La voix XCIV – Hymne Page 17 Copyright Arvensa Editions Extrait Charles Baudelaire : Oeuvres complètes Charles Baudelaire XCV – Le rebelle XCVI – Les yeux de Berthe

gloire par les armes. Mais, en 1763, le traité de Paris vint mettre un terme à la guerre de Sept Ans comme aux ambitions coloniales de la France, et, une longue et morne période de paix s’installant, condamna la plupart des militaires à mener une triste vie de garnison. C'est ainsi qu’il séjourna à Toul (1763), Strasbourg (1765 à 1769), Grenoble (1769 à 1775, où, d'après une tradition accréditée par Stendhal, se seraient trouvés les modèles réels des ‘’Liaisons dangereuses’’, où il aurait eu sous

- 28 - LES PETITS COCHONS Une cruelle désillusion m’attendait à Andouilly. Cette petite ville si joyeuse, si coquette, si claire, où j’avais passé les six meilleurs mois de mon existence, me fit tout de suite, dès que j’arrivai, l’effet de la triste bourgade dont parle le poète Capus. On aurait dit qu’un immense linceul d’affliction enveloppait tous les êtres et toutes les choses. Pourtant il faisait beau et rien, ce jour-là, dans mon humeur, ne me prédisposait à voir le monde si morne. – Bah

– LES PETITS COCHONS Une cruelle désillusion m’attendait à Andouilly. Cette petite ville si joyeuse, si coquette, si claire, où j’avais passé les six meilleurs mois de mon existence, me fit tout de suite, dès que j’arrivai, l’effet de la triste bourgade dont parle le poète Capus. On aurait dit qu’un immense linceul enveloppait tous les êtres et toutes les choses. d’affliction Pourtant il faisait beau et rien, ce jour-là, dans mon humeur, ne me prédisposait à voir le monde si morne

conte? A quel domaine s’applique cette moralité: à des bûcherons? => Droit d’ainesse : Parfois les cadets de la famille aristocrate sont mieux et ce sont souvent les cadets qui sauvent l’honneur de la famille alors qu’ils n’héritent rien. Le madrigal de la “Préface” mentionne “par endroits quelques traits de satire” et que le conte “divertit” et “fait rire” (53). => La satire et la rupture entre la raison et le merveilleux + ont retrouve des blagues aristocratiques. Repérez les éléments comiques

regrette tout. Cette élégance, cette chevalerie, ces façons courtoises et mignonnes, ce luxe réjouissant que chacun avait, la musique faisant partie de la noce, symphonie en haut, tambourinage en bas, les danses, les joyeux visages attablés, les madrigaux alambiqués, les chansons, les fusées d’artifice, les francs rires, le diable et son train, les gros nœuds de rubans. Je regrette la jarretière de la mariée. La jarretière de la mariée est cousine de la ceinture de Vénus. Sur quoi roule la guerre