Malaise Des Banlieues

varie en fonction d’une série de - critères tirés du lieu d’implantation géographique (les écarts sont très marqués entre le milieu rural et le milieu urbain et l’absentéisme est massif dans des établissements situés dans des quartiers et des banlieues minés par les difficultés socio-économiques). - critères tirés de la nature de l’établissement (lycée d’enseignement général et technologique, lycée polyvalent, lycée professionnel, taille de l’établissement à l’intérieur de chaque catégorie) ainsi

DESCRIPTION SOCIO-DÉMOGRAPHIQUE Il existe une nette prédominance masculine (78 % sont des garçons et 22 % des filles). L’âge moyen est de 16,5 ans pour les garçons et de 16,7 ans pour les filles. Plus de la moitié déclare vivre en ville et un tiers en banlieue. La proportion de ruraux est faible (13 %). 15 % de jeunes sont étrangers et 43 % d’origine étrangère. Environ un adolescent sur deux a des parents mariés ou vivant ensemble, environ un tiers a des parents séparés ou divorcés et pour environ un sur

de Cité – cités Aïn – Naâdja, Garidi, Badjarah, les 200 logements par exemple, et deviennent très vite des lieux qui se singularisent par un mode de vie particulier et qui rendent compte des métamorphoses morphologiques de l’espace urbain. La banlieue pensée le plus souvent comme périphérie, comme rejetée des centralités urbaines identitaires, semble perdre ses droits à se constituer en " vraie ville ". le mot même de cité, dévalué actuellement dans son emploi composé par exemple le néologisme

s’effondrer… éparpillé, dispersé… puis retrouver l’élan… y croire à nouveau… » « Oh l’gadjo, t’accouches ? On va pas y passer la nuit ! Tu t’es cru à la playa ou quoi ? Hiro, bordel de merde, j’te cause !! Magnes toi l’dèrche! ». Le réel. La plonge. Le malaise. Je lâche l’assiette qui se pulvérise au sol. Je ressens soudainement une douleur. De l’eau brûlante coule sur mes mains. Depuis combien de temps ? A la vue de la vaisselle en miette, le patron lève la main furieux, m’insultant en arabe. Je ne le

être drôle, caustique, sarcastique… mais pas joyeuse. » (p. 113) C’est un auto-portrait assez saisissant qui nous reconduit à la citation prise à L’arabe comme un chant secret, au début de mon intervention.13 Paris est la ville où elle n’a pas de malaise, entre son parcours balisé soigneusement, ses longues stations à La Coupole pour écrire ou dans d’autres lieux, jardins ou cafés pour observer et ainsi se révéler à elle-même, et de pas ressentir « cette impression d’étouffer lorsqu’il n’y a pas de

amène à dire que la manifestation de cette religion constitue un problème, et qu’il faut y trouver une solution. D’après Zemni S., dès le début de ce phénomène médiatique au sujet de l’islam, les journalistes commencent déjà à assimiler certaines banlieues à des « ghettos » et ce en signifiant qu’elles sont sous l’influence de l’islam[70]. A cette époque, affluent également dans les médias les actualités internationales concernant l’islam ; ils en arrivent ainsi à faire passer l’idée « d’une menace

comme des quartiers ouvriers. La raréfaction de l’emploi et la transformation du marché du travail ont modifié les perceptions et les modes de vie attachés au monde ouvrier. Cette appartenance, parfois revendiquée comme telle (voir l’époque de la « banlieue rouge » où une grande partie des quartiers étaient situés dans des communes gérées par des élus communistes), avait des vertus. Elle permettait une entrée rapide des jeunes dans le monde du travail, quasi indépendamment de leur parcours et de leurs

d’un « self-government », d’une large autonomie puisque on élit jusqu’aux shérifs et juges. Ces valeurs ont été défendues par la télévision, le cinéma et les discours des hommes politiques Elles entraînent la standardisation du quotidien (la banlieue idéale…) et le rejet de ceux qui n’adhérent pas au discours dominant ou ceux qui en subissent les limites : la minorité noire. La poussée patriotique et intolérante vu particulièrement vive dans les années 1950 quand à l’initiative de sénateur

distinguer une phase étudiante, sociale, puis politique [4], _ les interprétations _ enfin les effets à court et à long terme de mai 68 sur la société française. I) LES PHASES 1) la phase étudiante a) Le contexte Des signes avant-coureurs : un malaise diffus dans les universités : - En dix ans, les effectifs ont triplé. Les années soixante ont été, en effet, marquée par une véritable “explosion scolaire”, liée d’une part à l’arrivée des classes d'âge nombreuses issues de l'après-guerre [5] ,

rencontré par le FN en France, la peur des banlieues… Historiquement la France entretient une forte tradition d’accueil et d’intégration à l’égard des étrangers. La présence de populations immigrés a toutefois suscité des problèmes d’intégration, tant économiquement que socialement. Les manifestations de xénophobie ou de racisme ont d’ailleurs contribué à alimenter ces difficultés d’intégration. Face aux problèmes sociaux, notamment en banlieue, les politiques gouvernementales tendent