Malebranche Raison Universelle

stoïcienne. Cf. fait que dans sa critique de Montaigne, on remarque une véritable fascination ; d’ailleurs, il a seulement besoin d’être corrigé. P. est du côté sceptique. Mais c’est un style de pensée qui intéresse P. : à savoir, une critique de la raison que peut reprendre le jansénisme. Peut-être est-il ainsi un sceptique chrétien. Il est par là un cas à part dans le mouvement janséniste. 2) Signification méthodologique : méditations sur la vie quotidienne Démarche de type existentielle. Accord

les grands philosophes qui lui succèderont développeront leur propre philosophie par rapport à la sienne, soit en opposition (Hobbes, Pascal, Spinoza, Leibniz), soit plutôt en accord (Arnauld, Malebranche). Idée générale de l'œuvre : Le discours de la méthode a pour sous-titre : « Pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences ». Ce programme illustre l'intention de Descartes : trouver un principe ferme et assuré qui permette de parvenir à un savoir enfin solide tant dans le

Recherche d’un objet que l’on sait source de satisfaction. Accompagné d’une souffrance, manque Obligation : autorité impérative exercée par la conscience ou la raison lorsqu’elles définissent des valeurs morales et enjoignent de les respecter. Contraintes : lien ou règle qui limite, entrave ou empêche une action. Autrui : Raison : Société : Justice : Force : puissance d’action d’un être, capacité de contraindre, énergie potentielle. Citoyen : Passion : Premiers éléments de réponse apportés

médiations (ni prêtres, ni pasteurs, ni théologiens), ne croit pas la foi nécessaire et ne croit pas aux miracles, ni à la doctrine du péché originel. Sa foi chrétienne est une sorte de déisme rationaliste, héritée de Bernard Lamy et de Nicolas Malebranche[82] : il y a un dieu parce que la nature et l'univers sont ordonnés. Rousseau n'est pas matérialiste (voir la Lettre à Franquières), mais il n'est ni un protestant orthodoxe, ni catholique romain. Pourtant, il se dit croyant, y compris dans sa lettre

est la tradition philosophique inaugurée par Platon. Mais il faut aimer pour suivre cette voie : ainsi l’amour peut être aveugle au sens positif d’une extension, car il ne fait pas de différence entre les êtres, il égalise dans une même justice universelle. Il faut aimer le vrai pour lui-même, accepter de rejeter l’incertain. L’amour est alors un sentiment qui nous emporte, avec le désir renouvelé, de libérer l’esprit et le cœur. Mais n’y a-t-il pas un paradoxe puisque l’amour, au principe même

relevant du psychisme commun des peuples ou des nations. Imaginer, c’est donc mobiliser des images ou des réalités qui charpentent l’inconscient (individuel ou collectif) et qui ne sont en aucun cas dérivées de la simple perception du monde. C’est la raison pour laquelle l’imagination est la « faculté de déformer le réel », voire de le réinventer. L’imagination recrée le réel en combinant les images de façon inédite, mais aussi en se tournant vers l’absent, le passé, le possible, en anticipant l’œuvre

qui considérait la raison comme la qualité la plus importante. Il dévalorisait tout ce qui était source de tromperie et d’illusion, comme l’imagination. * Malebranche appelait l’imagination « la folle du logis ». Or Perrette en est bien victime (de son imagination). La condamnation de l’imagination apparaît très nettement au vers 35, avec le GN « de flatteuses erreurs », expression employée par Descartes, chargée des connotations péjoratives. B) Une morale universelle : le regard bienveillant

science des êtres en mouvement, l’horizon de l’expérience de l’être: c’est précisément une physique général. Soudain le texte bifurque: ce mouvement en faveur de la physique se trouve suspendu sur une réalité factuelle. Il ne s’agit pas d’un fait de la raison, il y a un fait qu’on peut qualifier de fait cosmique ou même de fait divin. Ce fait = « mais il y a un être immobile ». Evidemment, l’interrogation inquiète ; l’être se heurte à se fait. S’il y a un être qui n’est pas en mouvement, il en découle

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l'observation morale et de la régularité formelle. La philosophie cartésienne opère d'abord comme un auxiliaire de l'art classique et de la religion, en attendant qu'elle aide à les dissoudre : par le goût du vrai, le respect de la logique et de la raison, l'intérêt donné aux choses de l'âme, elle aide l'esprit classique à se dégager du lyrisme et du précieux. Enfin, la langue épurée par Malherbe, nuancée et raffinée par l'effort du monde précieux, achève autant qu'il est possible, de se fixer par