Malebranche Raison Universelle

1 Descartes face à la menace sceptique Descartes s’est consacré dans l’histoire de la pensée à une double tâche. Il a, d’une part, nourri l’ambition théorique d’expliquer tous les phénomènes présents dans l’ordre de la nature, guidée par une finalité pratique consistant à nous en permettre la maîtrise. Mais, à la différence d’autres pères de la modernité dans les sciences tels que Galilée, Huygens, Newton, Descartes a, d’autre part, voulu apporter des fondements fermes et solides au progrès

et réglée d’un effet. Quand on produit un objet, on obéit à des règles, si l’objet est déréglé, on le retire de la vente par exemple.Parenthèse  : Loi = nécessaire et universelle, transcendante aux êtres. =/= Règle = norme relative et particulière, immanente aux êtres. (Marx dit aussi que le W doit permettre à l’homme de s’épanouir, en cela, il ne s’oppose pas à Hegel, mais il dit que dans

pulsion, de la spontanéité qui se reçoit du consentement à la nouveauté toujours actuelle du présent qui, tel un présent, se donne ou est donné. Cette volonté de consentement a le mérite de réconcilier volonté et affectivité, donc raison et sensibilité, donnant ainsi à la raison l’énergie et la puissance dont elle manque si elle se réduit à n’être qu’une affaire d’intellect. Il est bien propre à notre époque que la référence au chameau et à l’enfant qui serait un horizon indépassable, et non un stade

la vraie connaissance ne doit plus se consacrer dès lors exclusivement qu’aux être individuels. Ce qui appartenait au monde de l’être pour les thomistes ( les genres, les formes communes, les relations) est ainsi reversé au monde des signes. « Universels et relations ne sont plus que des instruments de pensée. » écrit Michel Villey. Spirituellement, cette fronde lancée par Dun Scott et Guillaume D’Occam contre l’épistémologie et l’ontologie thomiste sera relayée par Luther, et à sa suite par tous

occupations »). >> Donc genre de vie mixte. Distinction entre Philosophie facile et philo profonde > philo doit lutter la superstition sous toutes ses formes, contre l’obscurantisme > justification de son œuvre qui est une enquête sur la nature de la raison humaine : les pouvoirs / facultés de l’esprit et ses lois. SECTION 2 : A propos de la différente entre ressentir et se souvenir ou pressentir par imagination (= « peuvent nous fournir une imitation ou une copie des perceptions de nos sens ;

conscience, c’est toujours avoir conscience de soi, celle-ci n’est pas connaissance de soi : « J’ai conscience de moi-même non pas tel que je m’apparais, ni tel que je suis en moi-même, mais seulement conscience que je suis » (cf. Kant, Critique de la raison pure, I, 1781). La conscience est mémoire, elle se déploie donc dans la durée, « étoffe même » de la vie psychologique selon Henri Bergson : ce n’est pas une réalité abstraite, intemporelle, inaltérable mais la perception du temps telle que nous

nécessaire] En particulier, Descartes ne l’emploie quasiment jamais(?) en ce sens, bien qu’il définisse la pensée comme une conscience des opérations qui se produisent en nous (cf. les Principes de la philosophie, 1644). NB: le petit Robert attribue à Malebranche (1676) la définition de conscience comme "connaissance immédiate de sa propre activité psychique", alors de l'Essai de Locke date de 1689. C’est le traducteur de Locke, Pierre Coste, qui a introduit l’usage moderne du mot conscience (donc en

langage est travaillé, revu, c’est le cas dans les Salon à travers Les Précieuses.. Un langage qui est l’objet de toutes les attentions. Puis Descartes également construit à cette époque son système de pensé et qui en philo prépare l’avènement de la Raison tant dis qu’on médite beaucoup aussi sur l’œuvre d’Aristote. C’est un siècle pendant lequel se font remarqué les théoriciens (de la poésie, du théâtre s’inspire de son œuvre et formule des règles auxquels les écrivains doivent se soumettre. Pour autant

pour le traiter. 2.3 Série littéraire Notions : Le sujet - La conscience - La perception - L’inconscient - Autrui - Le désir - L’existence et le temps La culture - Le langage - L’art - Le travail et la technique - La religion - L’histoire La raison et le réel - Théorie et expérience - La démonstration - L’interprétation - Le vivant - La matière et l’esprit - La vérité La politique - La société - La justice et le droit - L’État La morale - La liberté - Le devoir - Le bonheur Repères : Absolu/relatif

encore totalement oublié ce que nous nous souvenons d’avoir oublié. Nous ne pourrions pas rechercher un souvenir perdu si l’oubli en était absolu. » les confessions. 30. Baruch Spinoza (1632-1677) : « les hommes se croient libre pour la seule raison qu’ils sont conscients de leurs actions et ignorent des causes par lesquelles ils sont déterminés. » Ethique. MÉMOIRE/ OUBLI Annales de PHILOSOPHIE pour