Malheur

Introduction: Pascal analyse la psychologie humaine avec la méthode : observation → cause → conséquence et comme c'est un texte argumentatif, nous allons faire une étude linéaire pour suivre les étapes du raisonnement. Partie 1 (1) : Cause du malheur humain (où la cause est purement mécanique) #1# C'est un raisonnement basé sur l'observation : observation des faits : "à considérer" (l. 1). Cette observation est très appronfondie et cela se voit par la longueur de la phrase et des exemples

a écrit dans un ouvrage : manuel, un recueil de pensées du philosophe. Le texte porte sur l’opinion, la pensé ou encore le jugement des hommes. On remarque qu’Epictète évoque une relation entre l’opinion et le bonheur. Pour lui, le bonheur ou le malheur dépendent de nos opinions. Epictète dit que « ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu’ils en ont. » Epictète entend par « choses », les évènements vécus par les personnes et qui ont une certaine importance pour

premier temps le malheur des hommes et sa cause avant de montrer la solution pour s’en détourner, mais vaine selon Pascal. Pour commencer, Pascal se place en observateur et nous partage ses pensées sur « l’agitation », c’est-à-dire l’activité humaine désordonnée et les malheurs qui en sorte, comme des disputes, des risques et des passions néfastes. Il s’interroge sur ce sujet car cela lui semble absurde que les humains s’agitent en continu et se créent des problèmes d’où viennent les malheurs au lieu de

de la nature humaine. 1. Une condition humaine malheureuse. Pour Pascal, la condition humaine est malheureuse. « « Tout le malheur des hommes » (l. 4), « le malheur » qualifié par l’adjectif « naturel » (l. 12), et par l’expression « de notre condition faible et mortelle et si misérable » (l.11) (on note l’adverbe « si » qui insiste sur ce point.) Le terme « malheur » est décliné tout au long du texte, jusqu’à la dernière ligne où c’est cette idée clôt le texte et est donc mise en avant.

avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même. » de Marc-Aurèle « Les gens qui veulent suivre des règles m'amusent, car il n'y a dans la vie que de l'exceptionnel. »de Jules Renard « Tout le monde peut sympathiser avec les malheurs de ses amis. Il faut une nature vraiment exceptionnelle pour sympathiser avec leur succès. » de Oscar Wilde « Quand on possède le goût des gens exceptionnels, on finit toujours par en rencontrer partout. »de Pierre Mac Orlan « Les prouesses

jours nous enseigne que nous ne le reconnaissons pas, si nous n’avons pas connu le malheur avant. Cette idée ressemble beaucoup au proverbe Il n’est pas bon d’être malheureux, mais il est bon de l’avoir été, de l’écrivain français Antoine Combaud. Ensemble, ce principe et ce proverbe soulèvent plusieurs questions mais, en ce qui me concerne, la plus importante serait : Pouvons-nous être heureux sans avoir connu le malheur avant ? Si être heureux signifie que l’on jouit du bonheur et que la vie nous

se passe à l'époque des Lumières au XVIII e S. Dans un registre pathétique, Voltaire nous fait part du malheur de la vie d'un pêcheur dans une thèse implicite. Problématique : Comment à travers l’histoire du pêcheur Voltaire construit une mise en abîme de l’histoire tout en marquant des différences ? Dans un registre pathétique l’auteur veut nous faire réfléchir, prendre conscience du malheur d’un homme et nous le faire prendre en pitié, c'est-à-dire nous donner de la compassion envers lui. Voltaire

la mélancolie, et des traits de l’esthétique Symboliste, notamment dans la présence marquée de symboles. Nous pouvons donc nous demander quelles sont les deux dimensions que Baudelaire donne au mal être. Nous nous intéresserons tout d’abord à son malheur personnel. Par la suite nous aborderons l’influence du monde sur celui-ci. Pour commencer, nous cherchons à savoir comment Baudelaire définit sa propre condition. En premier lieu, nous pouvons retrouver une des caractéristiques héritées du

volitions de l’homme ; ils sont variables selon l’état variable d’un même homme, et souvent opposés les uns aux autres, au point que l’homme est entrainé en divers sens et ne sait ou se tourner » Spinoza. Ici on comprend bien que les désirs font le malheur des hommes. En fait, l’homme n’impose pas de limites à ses désirs, c’est pourquoi il se laisse manipuler par ces pulsions, et il souffre de la non réalisation de ses désirs. Mais comme dit Spinoza, ses désirs sont souvent opposés. L’homme est donc

et je ne comprends point comment j’ai pu jusqu’à présent l’écrire et le prononcer […] le médecin de malheur qui a inventé la chose avait unEnfin, Victor évoque la monstruosité de la guillotine et de son inventeur. En effet, on peut lire au chapitre XXXVII, « le nom de cette chose est effroyable, et je ne comprends point comment j’ai pu jusqu’à présent l’écrire et le prononcer […] le médecin de malheur qui a inventé la chose avait un nom prédestiné […] ce mot hideux, chaque syllabe est comme une pièce