Manon Lescaut Réalisme

de la poésie ... La poésie Emaux et Camées de Théophile Gautier Les Stalactites, Odes funambulesques de Théodore de Banville Médailles antiques de Leconte de Lisle Trophées de José Maria de Heredia Le réalisme et le naturalisme Essentiellement littéraire et pictural, le réalisme se développe dans la seconde moitié du XIXe siècle. L'ère industrielle et les valeurs, les comportements qu'imposent la bourgeoisie, les injustices, les malheurs qui pèsent sur les pauvres inspirent désormais l'artiste

narrateur fictif raconte sa vie. C’est le cas par exemple de Manon Lescaut de l’abbé Prévost (1731). Ce roman a la particularité de représenter des personnages de condition modeste sans les idéaliser et d’insérer dans l’intrigue la peinture de la société. L’histoire est celle de Des Grieux, jeune noble de 17 ans à la bonne éducation, qui tombe sous le charme de Manon, une jeune aventurière sous la coupe d’un frère malhonnête. Entraîné par Manon à Paris, Des Grieux doit commettre les actes les plus répréhensibles

d'originalité Même schéma narratif, stéréotypé : Rencontre, Période d'approches avec plus ou moins de barrières, amour, issue. → Difficulté à exprimer un point de vue. Identique pour : La Princesse de Clèves, Manon Lescaut de l'Abbé Prévost , Le lys dans la Vallée de Balzac 2. Manque de Réalisme Êtres extraordinaires, accumulation de qualité, pour séduire le lecteur et pour que la « rencontre » soit crédible. Princesse de Clèves, Mme de La Fayette III. C'est finalement dans la contraite qu'il peut exprimer

Manon Lescaut, Abbé Prévost (1731) La première rencontre Cet extrait provient de l’Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, publié en 1731 par l’abbé Prévost. Il s’agit du septième volet des Mémoires et aventures d’un homme de qualité. Au début du roman, le narrateur cède la parole à Des Grieux dont il rapporte la confidence (le récit). C’est donc Des Grieux qui s’exprime à la première personne. Cet extrait constitue une scène attendue du roman : la rencontre amoureuse. Dans cette

des motifs de la poésie courtoise avec notamment Le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris (vers 1225-1230), repris par Jean de Meun (vers 1268-1282). De ces mutations naissent deux veines romanesques qui marqueront durablement le genre : celle du réalisme et celle de l'idéalisation. Un genre mineur au xvie siècle? Les réécritures, sérieuses ou parodiques, des romans de chevalerie connaissent encore, au e XVI siècle, un énorme succès «populaire». La production romanesque est aussi marquée par l'influence

Racine Texte 2 : L'illusion épistolaire du roman au XVIIIème siècle : Masques et transparences narratives du personnage féminin : l'héroïsme libertin Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos, page 177, Hatier Prolongement possible : Manon Lescaut , Abbé Prévost ( ambigüités de l'héroïne) Texte 3 : L'amour de l'illusion : l'héroïne moderne et la vision du monde à travers la description. Madame Bovary, Gustave Flaubert, Scène de repas au bal du marquis d'Andervilliers. Écriture d'invention :

l'expressionnisme L'utilisation du symbolisme est très important pour tout expressionniste. Ils recherchent le besoin d'épanchement d'une subjectivité marquée par le sentiment de la souffrance et du tragique. On note une rupture avec la recherche de réalisme. Le but est de donner à une œuvre un maximum d'intensité expressive à l'aide de moyen plastiques fondés sur des déformations et des stylisations. On peut rattacher les peintres des XVe et XVIe siècles Matthias Grünewald et le Greco à la tendance

discussion est plus pertinente pour l'Ingénu, plus tardif (1768), qui s’éloigne du merveilleux et introduit une large part de réalisme social et psychologique. Les romans réalistes : l’association du réalisme social et du parcours amoureux s’installe au cours du siècle. Citons les romans-mémoires la Vie de Marianne (1741) le Paysan parvenu (1735) de Marivaux, Manon Lescaut (1731) de l’abbé Prévost (1697-1763), le Paysan perverti (1775) et son deuxième volet la Paysanne pervertie (1784), roman épistolaire de Restif

particuliers dans les romans d’amour, les romans d’aventure, les romans picaresques… Souvent, l’écrivain cherche une autre justification à son écriture. C’est le cas de l’Abbé Prévost, auteur du roman L’histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, qui écrit : « l’œuvre romanesque peut servir dans l’instruction de la vertu parce que chaque fait qu’on y rapporte est un degré de lumière ». Le roman est donc éducatif, instructif et constitue ainsi un excellent moyen d’acquisition de connaissances

suggérer que l’homme ne peut être appréhendé indépendamment des conditions matérielles au sein desquelles il passe son existence (cf. galerie de portraits au début du Père Goriot associés à la description de la pension Vauquer), technique favorisant le réalisme. Le portrait est rarement séparé de l’histoire et de la biographie du personnage qui se construit dans le temps. Pris dans une évolution, il change, il vieillit, et ce même lorsque le récit se concentre sur une seule journée (cf. Ulysse de Joyce