Manon Lescaut

Manon Lescaut, une Tragédie ? Si le XVIIème siècle condamnait sévèrement les passions (Racine) et l'imagination (Pascal, Descartes), dans la première moitié du XVIIIeme siècle, triomphe l'esprit rationaliste des Lumières, pour qui un homme sensible n'est qu'un « être médiocre [...] un être abandonné à la discrétion du diaphragme » (Diderot, Le Rêve de d'Alembert). Cependant, certains penseurs et écrivains mettent en même temps en valeur le rôle des sensations, de la sensibilité : le philosophe

Manon Lescaut T1 : La rencontre amoureuse I) Introduction 1) Présentation de l’extrait Le texte proposé est issu du roman Manon Lescaut, écrit par l’abbé Prévost. Cet écrivain né en 1697 est issu d’une famille bourgeoise, son père étant procureur du roi, il effectua ses études chez les jésuites et devint bénédictin, mais s’enfuit, son exil dura pendant 7 ans où il voyagea en Europe, notamment en Angleterre, il retourna à la suite de son exil au sein des bénédictins. Il a écrit quelques romans dont

ORAL DE FRANCAIS MORT DE MANON LESCAUT 1. Introduction Alors que le XVIIIème siècle est marqué en Europe par un éveil de la pensée philosophique et un important libertinage des mœurs sous la régence de Philippe d’Orléans par sa période festive suite au décès de Louis XIV, les Lumières interrogent la société et souhaitent diffuser le savoir. Éminent représentant de ce courant, l’abbé Prévost décrit Manon Lescaut et le chevalier Des Grieux comme deux jeunes amants

INTRODUCTION.1. Une scène vue par le regard du narrateur.1. La rencontre et son contexte.Le narrateur évoque rapidement le contexte de sa rencontre avec Manon. Le passage qui introduit la rencontre avec Manon est descriptif et réaliste mais il n’offre pas pour autant une profusion de détails. 1. Lieux : « Amiens » l. 1 ; « Arras » l. 5 ; « l’hôtellerie » l. 5.1. Contexte :1. « mon départ d’Amiens » l. 1 le narrateur est à un tournant de sa vie.1. « Nous vîmes arriver le coche d’Arras » l. 4 et

elle prétendit au conducteur que cet amoureux était son cousin et que, heureuse de cette rencontre, elle allait retarder son entrée au couvent au lendemain, et qu’elle allait souper avec lui. Il lui proposa une auberge d’Amiens. Mademoiselle Manon Lescaut, noble, tout comme lui, le trouva aimable. Ils ne trouvèrent qu’une solution afin d’appartenir l’un à l’autre: la fuite, tromper la vigilance du conducteur (qui est un domestique). L’amant ferait préparer une chaise de poste dans la nuit, il reviendrait

Bonjour , le texte que je vais vous présenter fait parti du chapitre I de Manon Lescaut , œuvre de L'Abbé Prévost, célèbre romancier, historien et journaliste français du 18e siècle , il est le 2éme fils d’un juge issu de la bourgeoisie aisée d’Hesdin dans le Pas-de-calais. A l’âge de 14 il perd sa mère et sa sœur cadette et les relations avec son père se sont empirées.en 1713 Prevost met fin à ses études et s’engage dans l’armée pendant 1 ans. Peu de temps après, il entre comme novice chez les

OE1 Manon Lescaut  : Initiation à la dissertation Différents « types de sujets » à analyser :Sujet 1 : Ce roman est-il moral ou immoral ?Sujet 1 bis : Ce roman est-il moral ? (sous-entendu : ou il ne l’est pas)Consigne : Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur votre lecture du roman de Prévost.__________________________________________________________________________________Sujet 2 : En quoi la marginalité

Séquence 2 : Manon Lescaut, Abbé Prévost / « Personnages en marge, plaisirs du romanesque » 1 Séance 10 : TEXTE BAC N°8 La mort de Manon Questions préparatoires : 1. Situez l’extrait dans l’œuvre. 2. Elaborez une caractérisation du texte. 3. Repérez la structure du texte. 4. A partir de la caractérisation du texte, élaborez une problématique. 5. Dans le premier §, en quoi le jeu sur les pronoms personnels met-il en valeur les manifestations de générosité et l’esprit de sacrifice des

Manon Lescaut a laissé une trace durable dans la littérature française. Peu de romans n’ont été aussi loués et aussi critiqués que ce chef-d’œuvre rempli de passion, de douleur et d’amour. Le drame touchant vécu par le « fripon » des Grieux et la « catin » Manon parvient à éviter la réprobation des lecteurs grâce au caractère admirable qui caractérise les passions dans ce court récit si naturel et si vraisemblable qui se déroule avec une rapidité qui tranche avec le reste de l’œuvre de Prévost. L’intrigue

signes corporels révèlent à des Grieux l’approche de la mort : mains « froides et tremblantes » ; « Voix faible » ; « Soupirs fréquents » ; « Serrement de ses mains » (avec une allitération en « s »). Une nouvelle image de Manon : elle accepte son destin. Les efforts de Manon pour s’exprimer se réduisent à une annonce à laquelle, tout d’abord, il n’accorde pas d’importance qui est rapportée au style indirect (« Elle me dit, d’une voix faible, qu’elle se croyait à sa dernière heure »), puis à des