Mantegna

gestuelle pathétique antique dans un dessin à l’encre de Dürer en 1494, La mort d’Orphée. Il découvre que l’œuvre : - a été précédée d’une gravure sur cuivre d’un maître anonyme ferrarrais (1470) - elle-même précédée d’une fresque du même motif due à Mantegna, (avant 1470) - encore précédée bien longtemps avant par une représentation de l’épisode sur un vase grec du Ve siècle. Comparer l’Orphée du vase grec à celui de Dürer illustre le concept d’image survivante (Nachleben), élaboré par Warburg : -

le premier à peindre un portrait civil : * Francesca, Duc d’Urbin : portrait de profil, alors que dans le reste de l’Europe, on peint plutôt en ¾ face. Face à ces techniques savantes, d’autres, comme Andrea Mantegna, essaient d’aller vers plus d’émotion et de poésie. * Mantegna, Saint-Sébastien du Louvre : tristesse, douleur et macabre, mais grâce et beauté. Chapitre 2 : Haute Renaissance et ManiérismeHahhhhhhhjd A. L’Italie Le pôle de capitale culturelle glisse lentement de

Musique, la Géométrie et l’Astronomie. Ces arts sont ici personnifiés ; ce sont des figures de femmes, revêtues de belles robes, à la manière des dames nobles de l’époque et qui seraient représentées d’après les vignettes d’un tarot italien, le jeu de Mantegna . Chacune des sept, en demi-relief, est haute de quatre-vingt quinze centimètres et porte les emblèmes de sa spécialité. - La Grammaire tient d’une main une ardoise avec les douze premières lettres de l’alphabet et de l’autre une verge et une lime

clientèle bourgeoise et non plus seulement de cour. Néanmoins, ces portraits de profils utilisés par les princes ou les personnages puissants pour incarner le pouvoir perdurent dans les années 1470 : comme en témoigne Piero della Francesca, Boticelli, Mantegna ou Gentile Bellini. Piero reprendra à son compte cette renaissance du goût pour l’antique pour mettre en valeur la fonction de son modèle, sa puissance et matérialiser son pouvoir, tout en dissimulant le défaut de l’œil de Montefeltre [23]. Le portrait

Venise, près de l'Accademia de 1962 jusqu'à sa mort en 1991. Artistes et artisans de Venise Principaux peintres vénitiens Âge héroïque - les renaissants • • • • 1429 - 1507 : Gentile Bellini 1430 - 1516 : Giovanni Bellini 1431 - 1506 : Andrea Mantegna 1455 - 1526 : Vittore Carpaccio Âge d'or - période classique • 1488 - 1576 : Tiziano Vecellio, dit Le Titien • 1480 - 1556 : Lorenzo Lotto Fin de l'âge classique • 1518 - 1594 : Jacopo Robusti, dit Le Tintoret • 1530 - 1588 : Paolo Caliari, dit

dessus? C'est une façon de renouer avec l'antiquité. Les villes italiennes à la Renaissance aimaient afficher un lien avec l'Antiquité, et c'est aussi une façon d'afficher la richesse de Florence (rivalité entre Venise, Rome, Florence etc.). Mantegna, Saint Sébastien, 1480 Martyr du IIIème siècle de notre ère. Frappé de flèches parce qu'il avait été chargé par l'empereur de persécuter les chrétiens, et avait en fait adopté la foi chrétienne. La référence à l'Antiquité est flagrante: colonne

1987, ses publications comptent une anthologie d’essais sur l’art contemporain, une analyse des dernière œuvres picturales de Michel-Ange (1975) et du symbolisme trinitaire de Borromini (1977). On lui doit de nombreuses études sur Filippo Lippi, Mantegna, Léonard, Michel-Ange, Pontormo, Le Guerchin, Jan Steen, Vélasquez et Picasso. Rosalind E. Krauss est une critique d'art contemporain américaine née en 1941, professeur en Histoire de l'Art à l'unversité de Columbia. Persuadée que l'art moderne

jetée comme un pont hardi entre deux rives de douceur. « Je t’aimais inconstant, qu’auraisje fait fidèle. » Et quel plaisir cause la belle rencontre de ces expressions dont la simplicité presque commune donne au sens, comme à certains visages dans Mantegna, une si douce plénitude, de si belles couleurs : « Et dans un fol amour ma jeunesse embarquée... « Réunissons trois cœurs qui n’ont pu s’accorder. » Et c’est pourquoi il convient de lire les écrivains classiques dans le texte et non de se contenter

qui se détache sur un fond de paysage au ton soutenu, son pied droit repose sur un fut de colonne brisée, on peu lire la signature de l' artiste et la date exposé a la vue du spectateur. Par rapport a l’œuvre de Mantegna, absence des deux bourreaux, qui étaient placés a droite chez Mantegna, et on a ce petit personnage a côté de la jambe droite de saint Sébastien et un ange qui prie pour le saint martyre. Une source de lumière qui provient du coin supérieur gauche, et par endroit, surtout dan la partie

jetée comme un pont hardi entre deux rives de douceur. « Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle. » Et quel plaisir cause la belle rencontre de ces expressions dont la simplicité presque commune donne au sens, comme à certains visages dans Mantegna, une si douce plénitude, de si belles couleurs : « Et dans un fol amour ma jeunesse embarquée... « Réunissons trois cœurs qui n’ont pu s’accorder. » Et c’est pourquoi il convient de lire les écrivains classiques dans le 1 58 dont nous voyons