Maoïsme

échecs. Il contrôle plus de 10 millions d’individus. On considère que c’est le 7 novembre 1931 que les délégués des soviets locaux proclament l’avènement d’une république soviétique chinoise avec à sa tête Mao. c. La longue marche et l’avènement du Maoïsme : Face à ses succès, Chang KS décide de mener des offensives entre 1930 et 1934 contre Mao et les communistes. C’est la cinquième offensive qui finie par réussir et les bases rurales sont encerclées. Les cadres du parti communistes sont obligés de

de la personne de Mao. Ce chahut désastreux a désorganisé l’économie et la société chinoise mais il a fasciné la génération des jeunes occidentaux des années 60 qui ont trouvé là un relais pour leurs aspirations idéalistes déçues par l’URSS. Le “ Maoïsme ” a été au cœur des idéologies soixante-huitardes. 3 Deng Xiaoping fait triompher le réalisme Page 140 En 1976, Mao, le Grand Timonier (celui qui tient la barre) meurt, rapidement Deng Xiaoping, sorti de sa disgrâce, s’impose et applique

Impérialisme On conduit cette étude de plusieurs points de vue : territoire, populades centres de la mondialisation (6-7 h.) - Littoralisation tion, volonté d’indépendance, recherche d’un régime politique, exploration des voies du développement. - Maoïsme À l’aube du xxie siècle, la Chine est un acteur majeur du système mondial. Elle est confrontée à de nombreuses questions, relatives à l’orga- Nationalisme nisation spatiale, au social, à la géopolitique – notamment à l’échelle - Puissance /

d’archives nouveaux ont fait évoluer les études historiques portant sur les engagements et les désengagements communistes. Le cours et les TD s’attachent à mettre en regard l’histoire des idées communistes (marxisme-léninisme, stalinisme, trotskisme, maoïsme…) avec leur réception sociale et avec la réalisation concrète du projet communiste tant au niveau des Etats (la Russie, les démocraties populaires) qu’au niveau des municipalités, des partis ou des organisations sportives et culturelles. DE COCK

la plus-value par le capitalisme, prévoyant la dictature du prolétariat comme étape intermédiaire entre le capitalisme et le communisme qui a été une de ces grandes idéologies totalitaires du XXe siècle qui ont été des utopies : le communisme, le maoïsme. À ce totalitarisme de gauche répondit, à droite, celui du fascisme italien qui était réactionnaire, antiparlementaire, antidémocratique, antisocialiste (le corporatisme devant supprimer la lutte des classes), hostile à l'individualisme libéral,

poids démographique et le prestige culturel de la Chine, de par aussi sa radicalité qui séduisait en Occident les orphelins de la Révolution, eut beaucoup plus d'audience que la dissidence titiste — encore qu'il ne faut pas exagérer l'audience du maoïsme à l'étranger: il n'y eut jamais de parti maoïste de masse en Occident, et le seul autre pays qui se proclama jamais maoïste fut un timbre-poste balkanique, l'Albanie d'Enver Hoxha, de 1960 à 1978[66]. Il y eut aussi quelques tentatives des Chinois

des femmes, des exclus et des populations pauvres de nombreux pays du tiers-monde. Cette renaissance des idéologies politiques sera essentiellement due à la montée en puissance de nouvelles variantes idéologiques, souvent radicales, telles que le maoïsme, le tiers-mondisme, le féminisme, mais également réformistes, comme l’écologisme et le nationalisme anti-impérialiste. Ces mouvements d’idées seront à l’origine des nombreux mouvements politiques qui vont marquer cette décennie de contestation, que

en a bien été ainsi par moments avec l'athéisme militant déployé par le rationalisme et surtout le marxisme. Le XXe siècle a vu l'apparition, avec le communisme triomphant, de véritables religions séculières qui ont pour nom léninisme, stalinisme, maoïsme : leur clergé appartient aux structures du parti unique, elles ont leurs idéologues théologiens et dans ces Etats-Eglises séculières le culte de la personnalité s'est substitué à celui d'autres divinités ; ces nouveaux dieux n'ont pas moins de pou­

à l’œuvre aujourd’hui sur notre planète… ! L’échec du « révolutionnaire », dit à tort, « idéologique », a permis, par extension indue, d’invalider la pensée comme préalable nécessaire à l’action politique. Je dis « à tort » car le Stalinisme, le Maoïsme, ainsi que tous les « ismes » accolés aux noms d’indéniables tyrans ne peuvent être considérés comme directement issus d’une pensée fondatrice. Marx a tenté de penser le capitalisme mais n’a pas théorisé le socialisme, si ce n’est en creux ; ce que

privée et la sphère publique : les individus ne sont plus autonomes. Dans les régimes totalitaires, l’essentiel, voir la totalité des obligations est posé par le pouvoir : la sphère d’intimité est réduite à rien. On retrouve le totalitarisme dans le maoïsme, le national socialiste, le staliniste, le fascisme italien. Le libéralisme est le système dans lequel il y a une sphère privée, un pouvoir impénétrable, inviolable. Cette idée de séparation entre sphère publique et privée a été posée à partir du