Marquise Si Mon Visage Pierre Corneille

Cénotaphe Sous le portique ancien d’un grand temple oriental Repose l’or du temps et son précieux visage Entre les pampres roux d’une vigne sauvage, Dont les mèches de feu exhalent le santal. Le sable des allées et son miroir fatal Dévorent les années et leurs milliers d’images D’une faim attisée par les baisers volages Des alizés grisés au souffle du cristal. Le damas bleu du ciel, brodé de rêveries, Couvre les marbres bruts d’une guimpe de soie Dont le soleil brûlant habille l’infini

Du Périer sur la mort de sa fille de François de Malherbe Page 7 : Partir. d'Aimé Césair Page 8 : Claire de Vénus qui erre par les cieux de Louise Labé Page 9 : Sous un portrait de l'auteur de Tristan Corbiere Page 11: La Marquise de Pierre Corneille Aimé césair Partir. Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes- panthères, je serais un homme-juif un homme-cafre un homme-hindou-de-Calcutta un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture

la rancœur amoureuse en poésie à travers les siècles comme sujet pour mon anthologie. Les poèmes sont ici classés par ordre chronologique ce qui permet également de voir l’évolution poétique du XVème siècle au XXème siècle. Le premier poème est de Pierre de Ronsard et est paru dans Sonnets pour Hélène en 1578. « Quand vous serez bien vieille » traite du thème de la fuite du temps. En effet, après avoir été rejeté par Marie Dupain, le poète tente ici de la mettre en garde contre les ravages de la vieillesse

me plait. Encore une fois, la fuite du temps est caractérisée par la vieillesse. Dans son poème, Corneille parle du temps qui affectera la marquise. Il dit que le temps saura faner les roses de la femme, c’est-à-dire, que sa beauté disparaitra. De plus, cette femme ne sera plus considérée belle par les générations futures, car elle aura vieillit. J’ai apprécié ce poème car non seulement Corneille parle de la fuite du temps mais il précise implicitement que la beauté se dégradera lentement avec

 ANTHOLOGIE POETIQUE SOMMAIRE Préface p. 1 Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie de Pierre de Ronsard p. 2 A la marquise de Pierre Corneille p. 3 A Juana d’Alfred de Musset p. 4 Demain dès l’aube de Victor Hugo p. 6 Remords Posthume de Charles Baudelaire p. 7 Don Juan aux enfers de Charles Baudelaire p. 8 Après trois ans de Paul Verlaine p. 9 Epitaphe de Renée Vivien

honoraient ta beauté, La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes. Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses. Pierre de Ronsard, Amours, 1560 Poème classé dans Amour, Beauté, Carpe diem, Pierre de Ronsard, Sonnets. Biographie: né en 1524 et mort le 1585 est un des poètes les plus importants de 16 eme siècle. C'est lui qui contribue à former la Plèiade ( groupe d'ecrivains qui se donnent comme

poème est précédé d’une introduction expliquant le choix et des éléments biographiques sur l’auteur. Sommaire Page 4: Les Antiquités de Rome de Joachim du Bellay Page 5: Comme on voit sur la branche de Pierre Ronsard Page 6 : Marquise, si mon visage… de Pierre Corneille Page 7: Le lac d’Alphonse de Lamartine: Page 9:L’horloge de Charles Baudelaire : Page 10: Automne malade de Guillaume Apollinaire : Page 11: Un homme passe sous la fenêtre et chante de Louis Aragon

immortelle. Je serai sous la terre et fantôme sans os : Par les ombres myrteux je prendrai mon repos : Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd’hui les roses de la vie. Pierre de RONSARD, Sonnets pour Hélène, II, 43,1578 « L'Horloge » - BAUDELAIRE Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit: "Souviens-toi! Les vibrantes Douleurs

suivants : un poème de Guillaume de Lorris extrait de Roman de la Rose au Xllle siècle ; « De soi-même » par Clément Marot dans Epigrammes au XVIe siècle ; « je vous envoie un bouquet » de Pierre de Ronsard dans Continuation des Amours  au XVIe siècle ; « Marquise » de Pierre de Corneille dans Stance a Marquise au XVIIe siècle ; « Ce qui dure » de Sully Prudhomme dans Les vaines tendresses au XIXe siècle ; « L’Horloge » de Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal  au XIXe siècle ; « L’Horloge » de

Mignonne, allons voir si la rose          Qui ce matin avait déclose          Sa robe de pourpre au Soleil,          A point perdu ceste vesprée          Les plis de sa robe pourprée,          Et son teint au vôtre pareil.          Las ! voyez comme en peu d'espace,          Mignonne, elle a dessus la place          Las ! las ses beautés laissé choir !          Ô vraiment marâtre Nature,          Puisqu'une telle fleur ne dure          Que du matin jusques au soir !          Donc, si vous me croyez, mignonne