Marty Friedman

Novembre 2010 Théorie Economique : Milton FRIEDMAN SOMMAIRE : I. Sa Vie II. La théorie du monétarisme III. Remise en question de la fonction de consommation keynésienne Et La théorie quantitative de la monnaie et l'inflation encore en contradiction avec keynes CONCLUSION I. Sa vie Milton Friedman et né le 31 juillet 1912 à New York et mort le 16 novembre 2006 à San Francisco. Cet économiste américain, titulaire du prix Nobel 1976, est l'un des économistes

chômage ou au contraire doit-il laisser jouer le marché ? Après un rappel de la théorie de Keynes en matière d’emplois (I), nous verrons les défaillances de cette théorie émises par Frédéric Bastiat (II), ainsi que la solution apportée par Milton Friedman (III). L’économie suppose purement et simplement qu’il existe des biens ou des services qui par nature ne peuvent pas être fournis par les entreprises privées. C’est pourquoi, ils doivent être fournis collectivement. L’état crée donc des biens

autrement, comme va le démontrer Milton Friedman (1968) B. L’interprétation monétariste Selon Milton Friedman (1968), la courbe de Phillips semblerait fournir un moyen d’action sur une variable réelle (le taux de chômage) à partir d’une variable monétaire (le niveau des salaires nominaux ou le niveau des prix). Or la théorie monétariste (dont Friedman est le chef de file) rappelle qu’il existe une dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire. Friedman précise que la courbe de Phillips

demande globale, soit poussée par les coûts qui déterminent les prix de l’offre. Inspiration monétariste, l’inflation par la monnaie suggère que la hausse du niveau général des prix résulterait d’une émission de monnaie trop importante. Pour Milton Friedman, chef de file de l’Ecole monétariste et Prix Nobel d’Economie en 1972, « la cause de l’inflation est partout est toujours la même : un accroissement anormalement rapide de la quantité de monnaie par rapport au volume de production ». La justification

Depuis le XIXème siècle, l’activitééconomique connait des évolutions contrastées. Ce siècle est représentatif de la croissance, grâce à l’apparition de la révolution industrielle. On y retrouve également plusieurs évènementhistoriques majeurs tels que les grandes Guerres, notamment les Guerres mondiales au XXème siècle. Ces dernières sont à l’origine de nombreuses fluctuations économiques. Par définition, les fluctuations del’activité économique représentent l’ensemble des mouvements de ralentissement

ne permet pas de percevoir un revenu. C) La nouvelle théorie quantitative En 1956, Milton Friedman (1912 - 2006) propose une nouvelle théorie de la demande de monnaie qui constitue selon lui une nouvelle formulation de la théorie quantitative de la monnaie. La demande de monnaie dépend de la richesse des individus et des rendements anticipés des autres actifs comparés à celui de la monnaie. Friedman cherche une relation déterminant la valeur désirée des encaisses réelles (le pouvoir d’achat

commencent à épargner une partie de plus en plus grande de leur revenu. Mais on peut s’interroger sur la nature du revenu qui influence vraiment la consommation. Ainsi les libéraux contestent en partie ces liaisons. Par exemple la théorie de Milton Friedman stipule que les choix effectués par les consommateurs sont dictés non pas par leur revenu effectif actuel, mais par leur estimation de revenu à long terme. Par exemple : Cela peut expliquer le fait qu’un jeune ayant un salaire actuel relativement

transactions et ne pas freiner l’activité économique. La politique monétaire chez les monétaristes : La politique monétariste est une politique monétaire préconisée par les économistes libéraux monétaristes (dont le chef de file est Milton Friedman). Selon eux, la politique monétaire ne peut et ne doit avoir qu'un seul objectif : lutter contre l'inflation. Afin de lutter contre l’inflation il faut selon eux contrôler la croissance de la masse monétaire afin qu'elle augmente dans les mêmes proportions

une reprise globale de l’activité économique – et des rentrées fiscales supplémentaires pour l’Etat permettant de combler le déficit ouvert ou aggravé par la politique de relance. La thèse néo – libérale F.A. Von Hayck (1946) Milton Friedman et économistes du « Welfare State » Théoriciens de l’offre et retour à une pleine et totale économie de marché. Condamnation de toutes les formes d’interventionnisme dont les raisons conduisant à la destruction de la liberté et de l’économie

des titres et diminution de i (taux d’intérêt)  augmentation de I (niveau d’I global)  effet multiplicateur keynésien Y=(1/(1-c))I -la nouvelle production d’équilibre se situe à un niveau supérieur- diminution du chômage. 2) La critique de Friedman et celle de Lucas Pour les économistes libéraux la courbe de Phillips conçue comme liaison inflation-chômage n’existe pas. C’est d’ailleurs parfaitement cohérent avec leur conception de l’analyse économique. En effet, pour les libéraux, le chômage