Marty Friedman

Le débat sur les risques de déflation 2- Les pressions déflationnistes 3- L’existence de pressions inflationnistes Conclusion : Inflation, le retour ? Bibliographie : (1) Pierre BEZBAKH (2) Yves CROZET (3) Jean-François GOUX (4) Milton FRIEDMAN (5) Gregory MANKIW (6) Pascal SALIN Inflation et désinflation, La découverte, coll. Repères, 1995. Inflation et déflation, Nathan, coll. Circa, 1994. Inflation, désinflation, déflation, Dunod, coll. Topos, 1998. La monnaie et ses pièges,

montre qu’elle serait même bénéfique pour la croissance. A. A priori, l’inflation s’avère être un phénomène négatif. Contrairement à ce que l’on pourrai penser, l’inflation augmente les salaire mais pas le pouvoir d’achat. En effet d’après Milton Friedman les individus seraient victime de « l’illusion monétaire ». A court terme elle augmente les capacités de consommation mais à long terme, les prix finissent eux aussi par augmenter et annule le pouvoir d’achat et décourage les individus de consommer

parfaite avec la réalité, mais que malgré tout les conclusions de la théorie semble être corroborée par la réalité, alors on pourra juger la théorie pertinente… même si elle repose sur des hypothèses irréalistes. C’est la position défendue par Milton Friedman, prix Nobel d’économie, dans Essai sur la méthodologie de l’économie positive (1953). - Ces modèles servent de bases à l’élaboration d’autres modèles plus complexes, qui reposent sur des hypothèses plus réalistes. Ainsi, Herbert Simon a développé

demande. Stagflation = plus de croissance et inflation des prix. Contrainte extérieur = 3.3 La contestation des idées keynésiennes - Choc pétroliers et échec des politiques keynésiennes - Stagflation = inflation + chômage - Milton Friedman et les monétaristes Théorie du revenu permanent => pas d’effet de la politique budgétaire + inflation car une augmentation de la masse monétaire. —> Les nouveaux courants néoclassiques et keynésiens. Les Keynesiens et Néoclassiques regardent

monétaire. La mesure de la masse monétaire permet de connaître la capacité de dépense des agents économiques. Le niveau de cette dépense peut avoir des conséquences sur le niveau général des prix et celui de la croissance. Comme l’a affirmé Milton Friedman, l’excès de monnaie en circulation dans l’économie en est une cause de l’inflation, c'est-à-dire de la hausse du niveau général des prix. En effet, lorsque la progression de la masse monétaire est plus rapide que celle de la création de richesse

a exhumé une théorie que Keynes avait contribué à discréditer suite à la crise des années 1930 : la théorie quantitative. Avec une inflation à deux chiffres, la monnaie était de nouveau regardée sous l’angle de la quantité. Il reviendra à Milton Friedman et au courant monétariste de réhabiliter cette théorie vieille de plus de deux siècles, une théorie qui met la monnaie en quarantaine de l’économie. En effet, les économistes classiques nous proposent d’introduire la monnaie lorsque toute la construction

politiques keynésiennes s’avèrent inefficaces pour la reprise de l’économie après le premier choc pétrolier. En réaction à cela un renouveau libéral voit le jour avec deux économistes fondamentaux, Friedrich von HAYEK de l’école autrichienne et Milton FRIEDMAN, chef de file des monétaristes. Ainsi, les années 70 permettent à HAYEK de connaître une certaine consécration, une revanche par rapport à 1936 où sa pensée fut éclipsée par celle de KEYNES. Ces deux économistes libéraux ainsi que beaucoup d’autres

la politique monétaire produit des effets négatifs sur l’activité économique. En effet, un dérèglement de l’émission monétaire entrainerait donc des crises selon les monétaristes. Dans leur « Histoire monétaire des États-Unis » (1963) Milton Friedman et Anna Schwartz vont chercher à renverser l’analyse traditionnelle keynésienne en s’appuyant sur les préceptes de la théorie quantitative de la monnaie( = ) . Constatant que le stock de monnaie avait baissé d’un tiers au cours de la crise de

inflationniste : L’augmentation des salaires induit une augmentation des prix, qui entraîne une revendication de hausse de salaire pour maintenir le pouvoir d’achat, … 3) THÉORIE MONÉTAIRE Explication des théoriciens libéraux, en particulier Milton Friedman Pour eux, l’augmentation des prix provient d’une création de monnaie excessive. Il est créé plus de monnaie que de richesse réelle dans le pays, ce qui déprécie la valeur de cette monnaie, donc fait augmenter les prix pour compenser cette dépréciation

politique monétaire selon les monétaristes Pour les monétaristes, l’évolution de la masse monétaire doit suivre l’évolution du PIB et surtout ne pas la précéder sous peine d’inflation. En ce qui concerne l’évolution de la masse monétaire, Milton Friedman (né en 1912, professeur à l’université de Chicago, prix Nobel en 1976) fait confiance au marché pour atteindre l’optimum économique mais il reconnaît la nécessité du rôle de l’État : la politique économique est nécessaire car le marché est impuissant