Masahiko Aoki

ne détaillons pas ici. Ces configurations sont essentiellement adaptées à d’autres formes d’organisations que les entreprises : syndicat, organisation militante ou religieuse… 26 MANAGEMENT DES ENTREPRISES V9715-F1/2 III. L’APPROCHE D’AOKI Masahiko Aoki s’est interrogé sur l’efficacité des structures. Il compare deux types de firmes : la firme A (pour américain) et la firme J (pour japonais). Chacune possède sa propre structure d’échange de l‘information. La firme de type A possède une structure

Courriel : chong.eshien@online.fr. **CERESUR, Université de la Réunion, 15 avenue René-Cassin, 97490 Sainte Clotilde, et Centre ATOM, Université Paris I, 106-112 boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Courriel : huetfreddy@yahoo.fr. Nous remercions Masahiko Aoki, Laure Athias, Claudine Desrieux, David Encaoua, Sébastien Lécou, Yannick Perez, Marcelo Saguan, Jean-François Sattin, Brian Silverman, Howard Shelanski, Carine Staropoli, Ed Steinmueller, Anne Yvrande-Billon et les participants des séminaires

l’observation qualitative (Williamson, 1985). Pour sa part la théorie des jeux tente, par exemple d’expliquer une institution ou une convention par l’émergence d’un équilibre au sein d’un jeu répété, lui-même basé sur un ensemble de règles réputées exogènes (Aoki, 2002). Les analyses en termes de principal-agent ont pour leur part une portée surtout normative puisqu’elles visent à expliciter quelle serait la forme du contrat permettant au principal de limiter au mieux les comportements opportunistes et déviants

partage des bénéfices : avec une part () pour les actionnaires et une part (1 - ) pour les salariés. On doit donc hiérarchiser les variables. B. Incitations, coordination verticale et coordination horizontale : la typologie de Masahiko Aoki modèle de Aoki : C’est la manière de gérer les 3 éléments vus précédemment 2 types d’organisation des firmes et 2 types de structures incitatives à partir d’une thèse. Thèse : en termes d’incitation de la firme, si on décentralise quelque part, on

de frustrer les salariés (cf. suicides chez France Télécom). Le toyotisme peut être vu comme une amélioration du taylorisme et du fordisme mais il n’est pas parfait et comporte toujours des inconvénients. D) La distinction d’Aoki Masahiko Aoki, un économiste japonais, a différencié 2 types de firme : la firme A (américaine) et la firme J (japonaise). Sa distinction se base sur deux structures : la structure de circulation de l’information et la structure d’accès au marché du travail

La relation informelle se définit comme : « l’ensemble des interactions, des relations interpersonnelles qui existent effectivement entre les membres de l’entreprise ». Le traitement de l’information, élément déterminant de la structure pour Masahiko Aoki : l’information est un élément déterminant dans la structuration de l’entreprise. Il distingue ainsi deux modèles opposés dans leur traitement de l’information et des enjeux liés à sa circulation. Le modèle américain (modèle A) se caractérise

La relation informelle se définit comme : « l’ensemble des interactions, des relations interpersonnelles qui existent effectivement entre les membres de l’entreprise ». Le traitement de l’information, élément déterminant de la structure pour Masahiko Aoki : l’information est un élément déterminant dans la structuration de l’entreprise. Il distingue ainsi deux modèles opposés dans leur traitement de l’information et des enjeux liés à sa circulation. Le modèle américain (modèle A) se caractérise par

Development, Vol. 15, n° 8, pp. 17-29. Koike, Kazuo, (1983), "The Formation of Worker Skill in Small Japanese Firms", Japanese Economic Studies, Vol. 11, n° 4, pp. 3-57. Koike, Kazuo, (1993), Learning and Incentive Systems in Japanese Industry, in Masahiko Aoki and Ronald Philip Dore, (eds), The Japanese Firm: The Sources of Competitive Strength, Oxford, Oxford University Press, pp. 41-65. Koike, Kazuo and Takenori Inoki, (1990), Skill Formation in Japan and Southeast Asia, Tokyo, University of Tokyo

d'analyses anti culturalistes pour montrer comment des chercheurs ont tenté de répondre à la question des différences d'organisation du travail sans faire appel pour autant à la notion de culture. 8.3. Masahiko Aoki Économiste japonais, spécialiste des problèmes d'organisation des entreprises, Masahiko Aoki a effectué dans les années 1980 un important travail de comparaison entre le fonctionnement d'entreprises japonaises et américaines similaires (programmation de la production dans l'industrie automobile

capital requirements alone may not achieve the socially efficient allocation, whereas that allocation can be achieved by also using a deposit rate control. ____________________________________________________________ ______ We would like to thank Masahiko Aoki, Jerry Caprio, Serdar Dinc, John Roberts, Paul Romer and seminar participants at Federal Reserve Bank of New York, Stanford University Department of Economics and Graduate School of Business, and The World Bank All remaining errors are ours. This