Masque mortuaire

Elles semblaient le regarder intensément. Et soudain, il y eut un bourdonnement dans ses oreilles, comme si un lutin tendait une corde de contrebasse à l’intérieur de son crâne, de plus en plus fort. Un éclair de douleur le traversa. L’image d’un masque flotta devant lui. Il hoqueta, retomba assis sur le siège et serra son crâne à deux mains en fermant les yeux. Dans les ténèbres, la vision étrange revint, si précise, si vivante… La femme aux cheveux argent l’appelait de l’autre côté du fleuve de

l’horreur de la bataille sur terre, va s’ajouter celle de l’engloutissement. Sur terre il peut y avoir des monuments, on peut garder le souvenir de ces grands cataclysmes. Sur mer, tout s’abîme dans le flot. Il ne reste qu’un silence inquiétant et mortuaire, l’oubli profond de l’eau. Ainsi finit la Claymore dans Quatre-vingt-treize, ainsi disparaissent les flottes turque et chrétienne dans « Canaris et Navarin » après une vision apocalyptique de feu, de fumée et de pourpre, de vaisseaux entrouverts

de mètres de bandelettes. On glissait des amulettes de protection en or et des pierres précieuses entre les bandelettes. Puis, leur ‘’Chair des dieux’’ est représentée par un masque en or qu’on place sur le visage des pharaons. Ensuite, un ‘’Prêtre lecteur’’ récite des incantations à chaque étape de la préparation mortuaire. Il est supervisé par le ‘’Contrôleur des mystères’’ qui est responsable de supervisé les différentes opérations. À la suite de toutes ces étapes, la momification est terminée

caractéristiques du naturalisme développé plus tard dans le cycle des Rougon-Macquart, fera connaître l'écrivain au public parisien. L'auteur en tirera lui-même, en 1873, une pièce de théâtre intitulée Thérèse Raquin : drame en 4 actes. Sommaire [masquer] 1 Résumé 2 Réception 3 Commentaire 4 Personnages principaux du roman (ou de la pièce de théâtre) 4.1 Énumération 4.2 Analyse psychologique des personnages 5 Adaptations cinématographiques 6 Notes et références 7 Voir aussi 7.1 Articles

élèves des académies et autres écoles artistiques. Utilisée depuis longtemps en sculpture, cette tech- nique permet de reproduire fidèlement la réalité et constitue ainsi un document - moulage de mains d’artistes -, un souvenir affectif - masques mortuaires - tout en soulevant bien des débats autour de la question du statut ou de la légitimité de ces pièces. À partir de 1840, les sciences s’emparent à leur tour de ce procédé : zoologie, médecine, botanique… produisent des moulages desti- nés

: dramatisation « copie raté d'humain » mais charmant Nina est d'une beauté monstrueuse Il a peur. De quoi ? Mise en abîme de la notion de monstre : effrayé + protecteur Image 2 : 1979 vampire à genoux : figure amoureuse fille alongée, image mortuaire, pas confortable, appât Il est devenue la proie : prison coté érotique + théâtralisation des émotions main sur sein, bébé, image amoureuse parasité par la représentation de la maternité, processus de réécriture Image 3 : 1922 lumière sur coup

dans le ciel gris, signe d’espoir, qui va à l’encontre du titre de l’extrait : Goodbye Blue Sky, comme quoi le ciel bleu peut réapparaître. Or du sang coule de la croix, et vient se perdre dans les égouts : cela signifie que derrière les cérémonies mortuaires, les hommages aux soldats sacrifiés, le peuple n’aspire qu’a oublié les horreurs de cette guerre insensée. Ils veulent s’en débarrasser, effacer de leur mémoire, ne pas admettre la réalité. Les sacrifices, les massacres, les injustices seront bannis

rouge) qui remplaceront ceux d'origine. Le jour fixé, la famille et tous les invités se retrouvent autour du tombeau. On l'ouvre, on sort l'ancêtre en lambeau et on le change comme un nouveau-né. Les nattes qui ont été en contact avec les restes mortuaires deviennent sacrées et capables de rendre une femme fertile. Puis vient la fête avec orchestre...il faut réjouir les vivants. On partage le zébu sacrifié pour l'occasion, on danse, on boit le taoka gasy (rhum local), on rit...Cela peut durer plusieurs

souveraineté. Le duc d’Urbino avait de surcroît perdu un œil lors d’un tournoi et le portrait de profil l’avantageait. Par volonté humaniste le peintre conserva les défauts physiques ( verrues, nez abimé) la figure de la duchesse étant proche d’un masque mortuaire. Au revers du portrait figure le triomphe allégorique des époux, où chacun, sur un char en bois très simple semble se diriger vers l’autre. Le duc est assis sur l’un d’eux, couronné par la Victoire, debout derrière lui, les chevaux

énonciateur est celui d’un cadavre ensanglanté. Ainsi le “petit val” verdoyant et idyllique se transforme finalement dans le “cercueil” d’un soldat tué par la violence absurde de la guerre. La “nue” et la lumière du soleil sont pour lui le drap mortuaire qui couvre son corps inanimé. Ce parcours énonciatif et thématique correspond à une stratégie rhétorique choisie par Rimbaud. Pour souligner d’une manière esthétique, plastique et rythmique, la fatalité meurtrière des horreurs de la guerre, il a