Maud Mannoni

Le Racisme Revisité. Madagascar, 1947. Octave Mannoni, 1950. Octave Mannoni, ethnologue, philosophe et psychanalyste français, disciple de Lacan, a écrit le racisme revisité, appelé alors psychologie de la colonisation, peu après la révolte sévèrement réprimée par l’armée française d’une partie de Madagascar de 1947. L’ouvrage est publié en 1950. Il s’agit donc d’un sujet hautement polémique : essayer de faire la psychanalyse d’un peuple, le peuple malgache colonisé, alors que les

pensée. PUF. Mannoni : Houssaye, J. (2005, octobre). Maud Mannoni. Le nouvel éducateur, (172), 29-31. Mannoni, M. (1967). L’enfant, sa maladie » et les autres le symptôme et la parole. Points. Paris: Éd. du Seuil. Mannoni, M. (1987). Bonneuil, seize ans après comment échapper aux destins programmés dans l’État-Providence. L’Espace analytique. Paris: Denoël. Mannoni, M., & Audry, C. (1990). L’Enfant arriéré et sa mère étude psychanalytique. Points. Paris: Ed. du Seuil. Mannoni, M., Benhaïm,

Niederland portent leurs fruits en France. La revue Scilicet, sans indication d'auteur, reprend et approfondit l'essentiel de ses découvertes dans une étude réalisée au cours des séminaires dirigés par M. Safouan entre 1969 et 1970 [9]. Encore en 1973, Maud Mannoni, largement basée sur Niederland consacre le premier chapitre de son Education impossible à l'étude de l'enfance de Schreber. C'est finalement l'année où B. Thys, dans Le Coq-Héron, commence la publication d'une série de quatre articles. La race

viennoise Bruno Bettelheim (1903-1990), la pédiatre française Françoise Dolto (1908-1988), la psychanalyste d'origine britannique Frances Tustin (1913-1994), l'éducateur spécialisé Fernand Deligny (1913-1996), la psychanalyste lacanienne française Maud Mannoni (1923-1998)... etc. Mais toutes leurs recherches sur l'inconscient humain, les relations pathologiques ou la prise en charge thérapeutique vont attirer critique et opposition dans le monde. La réaction contestataire fut particulièrement influente

est, aujourd’hui encore, un mystère. Certains auteurs se sont risqués à parler de transmission de pensée, Abraham et Torok parlent d’un « passage, dont le mode reste à déterminer, de l’inconscient d’un parent à l’inconscient d’un enfant » (1987). Maud Mannoni parle elle d’une perception, de la part de l’enfant, « dans le comportement manifeste de la mère d’un élément d’incohérence, d’un signe particulier » qui le renseignerait, d’un non-dit qui « traduit un embarras, un drame dans le couple parental

dominant l’européenne et prendre revanche de la colonisation. Le prétendu Complexe du colonisé Divers auteurs se sont penchés sur le complexe d’infériorité du noir devant le blanc cherchant à découvrir son origine. C’est le cas de Maud Mannoni psychanalyste néerlandaise qui rapporte l’état d’esprit des peuples noirs avant l’arrivé des européens et essaye d’expliquer le pourquoi du succès de la colonisation. Après consultation avec plusieurs patients noirs elle conclut que le complexe

comme morcelé. Dans le miroir, l’enfant ne verrait qu’un corps châtré non reconnu dans son autonomie de désirant, soumis à un Autre castreur, en conséquence, toute identification à un Autre, tout rapport imaginaire à l’Autre est impossible. »[27] Maud Mannoni dans le même sens, émet l’idée que l’enfant psychotique reste à la place d’un objet partiel, « qu’il aurait une place de mort dans le fantasme parental, qu’il répondrait à un vœu inconscient de meurtre ou de maladie de la mère ». [28] Mais plus

vacances et de répit, sur plusieurs microstructures, situées notamment dans l’Indre, le Var, et la Normandie. Le projet associatif s’inspire du travail de Fernand Deligny1, ainsi que de l’Ecole Expérimentale de Bonneuil2. Concernant cette dernière, Maud Mannoni (psychanalyste et co-fondatrice) emploie les termes « d’institution éclatée », qu’elle définit ainsi : « Elle vise à tirer parti du tout insolite qui surgit (cet insolite, qu’on a coutume, au contraire de réprimer). Au lieu d’offrir la permanence

et de répit, sur plusieurs microstructures, situées notamment dans l’Indre, le Var, et la Normandie. Le projet associatif s’inspire du travail de Fernand Deligny1, ainsi que de l’Ecole Expérimentale de Bonneuil2. Concernant cette dernière, Maud Mannoni (psychanalyste et co-fondatrice) emploie les termes « d’institution éclatée », qu’elle définit ainsi : « Elle vise à tirer parti du tout insolite qui surgit (cet insolite, qu’on a coutume, au contraire de réprimer). Au lieu d’offrir la permanence

pédagogiques. Dans le premier chapitre, « Données administratives et légales », le point est fait sur les apports historiques de la prise en charge des adolescents en difficulté, notamment par le biais de plusieurs travaux de psychologie (Winnicott, Maud Mannoni,…) et sur des données légales : création des IR en 1956, loi de 1975 donnant un statut aux personnes handicapées, Annexes XXIV. Il y est définit le cadre légale et administratif de la prise en charge des TCC, passage de la rééducation des structures