Mauron

IV, sc. 5 : « Les pleurs d'un empereur et les pleurs d'une reine ». La scansion du vers fait entendre la scansion même des sentiments. Enfin, la poésie de Racine est remarquable par les métaphores qu'elle génère, « métaphores obsédantes » (Ch. Mauron) qui tissent, à travers l'unité même du drame, une unité poétique profonde. Les métaphores les plus intéressantes sont sans doute celles qui se réfèrent à la théâtralité : l'ombre et la lumière (jusque dans une métaphore aussi convenue que la « flamme

rhétorique des passions, PUF, 1999. DESCOTES Maurice, Les Grands Rôles du théâtre de Racine, PUF, 1957. EIGELDINGER Marc, La Mythologie solaire dans le théâtre de Racine, Neuchâtel, faculté des Lettres, 1972. MAULNIER Thierry, Racine, Gallimard, 1936. MAURON Charles, L’Inconscient dans l’œuvre et la vie de Jean Racine, Ophrys, 1957. PICARD Raymond, La Carrière de Jean Racine, Gallimard, 1961. ROHOU Jean, Racine entre sa carrière, son œuvre et son Dieu, Fayard, 1993. POULET Georges, « Notes sur le temps

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Minerva, 1978. MARTINEAU, Henri, L’oeuvre de Stendhal, Paris, Albin Michel, 1951. MARTINO, Pierre, Parnasse et symbolisme, Paris, Armand Coti, 1967. MAUROIS, André, Prométhée ou la vie de Balzac, Paris, Hachette, 1965. MAURON, Charles, Mallarmé par lui-même, Paris, Seuil, 1964. MAVRODIN, Irina, Spatiul continuu, Bucuresti, Univers, 1972. MAVRODIN, Irina, Modernii precursori ai clasicilor, Cluj-Napoca, Dacia, 1981. NADEAU, Maurice, Gustave Flaubert

ne peut pas psychanalyser un mort, qu’il n’y a pas d’échange. Autre objection est qu’il semble difficile d’établir un parallèle entre le discours élaboré, structuré d’un écrivain et celui beaucoup plus spontané d’un patient. Nom à retenir : Charles Mauron, il va se servir de cette méthode qu’il appelle psychocritique dans un ouvrage publié en 1963 et qui fait référence Des métaphores obsédantes aux mythes personnels. Son objectif est de révéler la personnalité inconsciente d’un écrivain à travers ses

traducteur du Yi King, Richard Wilhelm. Psychologie analytique 9 Archétypologie et esthétique L'analyse des manifestations archétypales conduit nombre d'analystes à étudier l'œuvre d'art et la littérature dans une perspective jungienne. Charles Mauron nomme cette approche la « psychocritique », et, s'il emprunte nombre de concepts à la méthode de Freud, l'examen des conditions psychiques personnelles est tiré des travaux de Jung[100] . Jennifer Waelti-Walters étudie notamment les thèmes liés au

Théramène, cela ne laisse pas de faire aussi l'affaire du dramaturge qui n'oublie pas que son personnage principal est La fille de Minos et de Pasiphaé. Comme le dit très justement Jean Pommier, et contrairement à ce que pensent Lucien Goldmann, Charles Mauron [27] et quelques autres [28], si Hippolyte parle de Phèdre, « c'est en pensant à la jeune beauté qui est venue en même temps, à la sœur des Pallantides. Il la nomme pour n'en pas nommer une autre [29]». Hippolyte est si peu obsédé par Phèdre, fût-ce

isolement des thèmes. Blok le premier a fourni un commentaire thématique de son œuvre. Sophie Laffitte pratique en somme la mise en évidence des « métaphores obsédantes » du poète, comme on dirait aujourd'hui, et sa méthode s'apparente à celle de Ch. Mauron ou de J.-P. Richard, c'est-à-dire à «l'exploration imaginaire de certaines figures» centrales. Une recension du livre de S. Laffitte parut dans la revue Critique en janvier 1948, sous la plume de Vladimir Weidlé. Élogieuse, elle ne critique qu'un

bénéficiaires des formations financées par le VIVEA Source : VIVEA Bretagne Nombre d’actions de formation réalisées Nombre de contributeurs Nombre de bénéficiaires Taux d’accès (bénéficiaires/contributeurs) Nombre de stagiaires Nombre d’heures stagiaires Mauron Viande bovine Rennes > L’enseignement agricole propose à la fois : • des formations professionnelles dans les activités liées à l’agriculture et au monde rural (76 % des effectifs) • des formations dans les filières d’enseignement général

cela ne laisse pas de faire aussi l'affaire du dramaturge qui n'oublie pas que son personnage principal est La fille de Minos et de Pasiphaé. Comme le dit très justement Jean Pommier, et contrairement à ce que pensent Lucien Goldmann, Charles Mauron [27] et quelques autres [28], si Hippolyte parle de Phèdre, « c'est en pensant à la jeune beauté qui est venue en même temps, à la sœur des Pallantides. Il la nomme pour n'en pas nommer une autre [29]». Hippolyte est si peu obsédé par Phèdre, fût-ce