Mauron

1996 • Stéphane Mallarmé, Œuvres complètes, tome I (œuvres de création), Bertrand Marchal, Bibl. de la Pléiade, 1998 • Bertrand Marchal, Lecture de Mallarmé, José Corti, 1988 • Bertrand Marchal, La Religion de Mallarmé, José Corti, 1985 • Charles Mauron, Mallarmé par lui-même, Seuil, 1964 • Jacques Scherer, Le Livre de Mallarmé, Gallimard, 1978 • Jean-Luc Steinmetz, Stéphane Mallarmé. L’absolu au jour le jour, Fayard, 1998 • Pierre-Olivier Walzer, Mallarmé, Seghers, 1963 Salle 6 : Le travail de

et dans l'impossibilité morale où je suis, vous le voyez bien, de revenir par ce détour au point d'où je suis parti, je vais recommencer mon chapitre. Lawrence Sterne, Vie et opinions de Tristram Shandy, chap. XXXIII, 1759-1763. (© trad. Charles Mauron, Laffont, 1946) 1. D'autant plus qu'il faut craindre d'aller trop vite quand on écrit un livre. 2. Cardan (1501-1576), médecin, astrologue et mathématicien. Le lecteur auquel s'adressent Sterne et Diderot est en fait ce que l'on appelle

c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu : le suggérer, voilà le rêve. " MALLARME " Toute œuvre d'art est fonction de trois variable : sources extérieures, source intérieure, langage. " Charles MAURON (critique contemporain)   5. Quels sont les rapports entre la poésie et le langage ? " Honneur des hommes - Saint langage. " Paul VALERY (XX°) " Oui ! Mille fois oui ! La Poésie est un cri mais c'est un cri HABILLE. " Max JACOB (poète surréaliste

cas car le dénouement ne peut être qu'un duo d'amour dans la mort: “ Le héros et l’héroïne formant un couple dès l’origine doivent descendre ensemble vers une mort fatale pour cette sorte de diagonale que nous avons nommée pente de l’Ananké ”. (Ch Mauron, Les Personnages de Victor Hugo) En effet, dans ce jeu de double, le moi devient monstre aux yeux de l’autre. Ainsi, Ruy Blas ne veut pas être un simple laquais aux yeux de la Reine et c'est là toute la traduction du tragique qui se définit comme

des concepteurs. Lʼarchitecture éphémère devenant même, par effet 3: BIASI (De) Pierre-Marc, «Destination éphémère», in : Cahiers de médiologie, n°16, DOUPLITZKY Karine (coordinatrice), Editions Fayard, Paris, 2003, p. 10 4: WENGER Fred, MAURON Véronique, «Tout doit disparaître, Expo 02. Lʼoubli programmé », in Faces, n°52/2003, Institut dʼArchitecture de lʼUniversité de Genève, p. 23 5 Dictionnaire Le Petit Robert. 5 miroir, le laboratoire dʼexpérimentation de nouvelles techniques

des créateurs pour en tirer parti d'une manière féconde. Mais il sera toujours instructif de déceler comment un auteur a déjoué ou exploité les impératifs de son époque. Sans être au coeur de la création comme les obsessions qu'a étudiées Charles Mauron ou les conditionnements sociologiques décrits par Lucien Goldman, les exigences de la vraisemblance et de la bienséance ont infléchi le projet racinien et produit des effets de sens précis. Le sens réalisé en signification, dans Britannicus, est bien

la mystique espagnole avec T.S. Eliot. Il y a là une richesse inépuisable de rapports possibles. » Curtius, La littérature mropémm et le moyen-âge latin, p. 17. 1. Enquêtcs, p. 121. 2. Ibid., p. 15. 3. Labyrinthu, p. 121. PSYCHOLECTURES Charles Mauron tient à distinguer nettement sa « psychocritique » des travaux de psychanalyse littéraire classique comme celui de Marie Bonaparte sur Edgar Poe. Le but de la psychocritique n'est pas d'établir, à travers l'œuvre littéraire, le diagnostic de névrose

par exemple Christian Boltanski, qui donne ce titre à une section d'une de ses expositions en 1972. Cette notion est en relation avec celle, un peu différente, de « mythe personnel », introduite dans les études littéraires par une étude de Charles Mauron en 196336, qui baptise ainsi les structures inconscientes qu'il se propose de dégager à partir des métaphores obsédantes présentes dans les textes de plusieurs auteurs, dans une approche critique guidée par la psychanalyse. Dans l'art contemporain

* Il veut reconstituer la genèse de l’œuvre (soit la relation entre l’œuvre et son auteur) * Le lecteur, lui, réagit inconsciemment au texte, par association d’idées (il crée lui-même des symboles qu’il va retrouver dans le texte) Charles Mauron et la psychocritique * Il oppose le contenu manifeste (conscient) au contenu latent (inconscient) * Le critique doit constituer le réseau d’images et d’associations, les systèmes métaphoriques, puis découvrir en dessous les complexes classiques

elle est la forme esthétique permettant le plaisir pris aux émotions qui l’accompagnent, la crainte et la pitié. Le sublime est le ravissement provoqué par la perfection esthétique de la violence. Michel CORVIN, Lire la comédie, 1994 Charles MAURON, « Le rire naît (…) d’une différence de potentiel entre deux représentation ». La notion d’écart est souvent invoquée pour expliquer l’origine du comique. C’est le lecteur-spectateur qui fait la comédie  « La comédie se définit par une distorsion