Mauron

littéraires », c’est « trouver derrière les images qui se montrent les images qui se cachent, aller à la racine même de la force imaginaire» et, en fin de compte, aux archétypes que la psychanalyse a révélés. De stricte obédience Freudienne, Charles Mauron (1899-1966) entreprend, chez certains auteurs, «la recherche des thèmes obsédants eétude de leurs variations », pour atteindre le «mythe personnel» qui hante une oeuvre. Jean-Paul Weber, plus biographe, entend par « thème » « un évènement ou une situation

se taisaient, crie à la « mort aux Blancs » (L.C.T. p. 28) dans la mesure où il taxe ces derniers de responsabilité de la souffrance et de la mort ignominieuse du Noir. En outre, dans cette 870 Jean-Claude Bajeux. Op. cit., p. 247. Charles Mauron. Des métaphores obsédantes au mythe personnel. Introduction à la psychocritique. Paris : Librairie José Corti, 1963, p. 116. 871 351 perspective de défense et d’illustration de la couleur noire à laquelle Césaire adhère, l’homme blanc

de structures voisines définissent un régime de l’imaginaire. La méthodologie mythique devient, pour G. Durand, mythodologie : ses unités discursives minimales sont les mythèmes – n. n. 135 Terme calqué sur le modèle de la psychocritique de Charles Mauron, inventée vingt ans auparavant. L’auteur a découvert aussi en appliquant sa méthode, le « mythe personnel » de Baudelaire. La méthode de critique littéraire ou artistique que propose la mythocritique focalise le processus de compréhension sur le récit

Aix-en-Provence : Collège Campra, Collège Rocher du dragon, Collège et lycée La Nativité, Collège et Lycée Sainte Catherine de Sienne, Lycée Cézanne, Lycée Emile Zola, Lycée Militaire, Lycée Saint Eloi, Lycée Vauvenargues  Cabriès : Collège Marie Mauron  Fuveau : Collège Font d'Aurumy  Gardanne : Collège Gabriel Peri, Collège Pesquier, Lycée Fourcade  Gémenos : Collège Jean de la Fontaine  Gignac la Nerthe : Collège et Lycée Saint Louis-Sainte-Marie  Istres : CFAI Provence, Collège Alphonse

Corti, 1981. -Mainguenau, Dominique: Eléments de linguistique pour le texte littéraire, Paris, Bordas, 1986. - Marino, Adrian: Etiemble ou le comparatisme militant, Paris, Gallimard, 1982. Comparatisme et théorie de la littérature, Paris, PUF, 1988. - Mauron, Charles:Des métaphores obsédantes au mythe personnel "Introduction à la psychocritique", Paris, José Corti, 1963. - Mitterand, Henri:Le discours du Roman, Paris, P.U.F., 1980. 250 - Pichois, Cl. & Rousseau, A.M.: La littérature comparée

nullement être prisonnier. Il veut lire des textes, procéder à des microanalyses, à des superpositions (il a lu à la fois Lévi-Strauss et le feuilletage du mythe ou son empilement nécessaire à la mise au jour de « paquets de relations » et Charles Mauron qui pratique la superposition pour l'établissement de ses métaphores obsédantes). Superpositions donc d'éléments, de séquences, d'unités diverses, « mise en pile » écrit-il, du corpus, traitant les versions du mythe comme si elles étaient synchroniques

Spiritualité esthétique de Baudelaire: imagination, mémoire, mélancolie in Vives Lettres, numéro 3, 1997. MAULPOIX (Jean-Michel), Le spleen baudelairien: une mélancolie moderne in Cahiers de Littérature Générale et Comparée, SEDES, 1998, p. 23- 38. MAURON (Charles), Le dernier Baudelaire. José Corti, 1986. MENEMENCIOGLU (Melahat), Le thème des bohémiens en voyage dans la peinture et la poésie de Cervantès à Baudelaire in Cahiers de l’association Internationale des Etudes Françaises, mars 1966, p

murmurer ce bruit ? » (Fourbis, p. 27). 5. BIFURCATION La pente de l’écriture         Je peux employer une autre méthode pour lire les dix pages de « Métaphysique de mon enfance » : celle de la superposition de textes inventée par Ch. Mauron. Cette méthode semble particulièrement recommandée pour les textes qui ont été intentionnellement construits selon des procédés d’association. Il ne s’agit certes jamais chez Leiris de ce qu’on appelle association « libre », c’est-à-dire sans contrôle

rideau qui, en se levant, dévoile la scène. Cette scène est un espace magique, éclairé, qui se découpe dans le noir de 138 „Psychiquement, l’état du spectateur au théâtre ressemble, sur un point essentiel, à celui du rêve nocturne.” – Charles Mauron, Psychocritique du genre comique, éd. José Corti, 1964, p.25. Pour l’analyse de l’onirisme nervalien de cette perspective, v. Raymond Jean, « La scène d’Aurélia », Europe, 516, 1972. 108 la nuit, équivalent de l’obscurité de la salle de spectacle

pulsionnelles. Celles-ci sont dangereuses. Elles provoquent des convulsions, des crises d’hystérie, des suicides, etc. Elles poussent les hommes à se détruire. J. Borie en vient à penser que l’instinct de mort domine tous les personnages. L’excrémentiel 138. Mauron, C., Des métaphores obsédantes au mythe personnel. Introduction à la psychocritique, Paris, Corti, 1963. 139. Borie J., Zola et les mythes, op. cit., p. 12. 140. Deleuze, G., Nietzsche et la philosophie, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 1962, p. 45