Méandre

ignorer la loi » en théorie cet adage s’adresse à tous, mais la réalité est tout autre, car même les juristes les plus avertis, même les constitutionnalistes les plus férus sont incapables de tout connaitre; les lois & règlements se perdent dans les méandres des textes codifiés. « Trop de lois tuent la loi ». Ce trop-plein de lois -caractérisé par sa forte natalité et sa très faible mortalité- entraîne irrémédiablement une dévalorisation, une subite perte de valeur législatif des lois que mêmes les

CHEMINComment décrire ce chemin ? J’ai peur d’en être incapable , ou que l’angoisse me submerge. Pour contourner ma réticence, j’ai suivi une chronologie élastique des événements basée sur mes ressentis successifs, dans l’espoir que ses différents méandres conduiront quelque part, sans trop de douleur.Il se tenait en haut d’un talus dominant une immense étendue plate, une plaine creusée par l’érosion des crues en aval de la confluence entre l’Ain et le Rhône. Ce talus, tout au plus élevé d’une dizaine

de penser librement? Il faudra donc nous questionner sur la capacité de la pensée à se développer indépendamment des contraintes extérieures mais également sur le contenu de nos pensées: la pensée est-elle libre dès lors qu’elle s’enferre dans les méandres de l’erreur? Il conviendra par là de s’interroger sur l’origine de nos pensées: sommes-nous les maîtres de nos jugements ou les esclaves de l’apparence trompeuse? Penser librement peut être assimilé, dans un premier temps au fait d’utiliser

aux autres organes Vaciller : trembler, vibrer Battre la chamade : battre rapidement A l’unisson : en parfaite harmonie Embusqués : cachés Etrécis : petits, étroits Bondir : sauter Happer : attraper, prendre brusquement En méandres : en zigzag Broyées : écrasées, brisées Jeter : refléter Eclats meurtriers : lumière destructrice Questions de compréhension : 1. De quoi parle le texte 2. Qui sont les personnages principaux ? Comment sont-ils décrits et

maudit sa famille, et pour l’épopée napoléonienne, à laquelle il participe à son rang d’administrateur… » Le monde nous est montré à travers les yeux de Julien ; ambition, amour, passé, tout est analysé. Nous suivons avec un intérêt croissant les méandres de sa pensée, qui conditionnent ses actions. Tous les personnages sont mis à nu sous la plume de Stendhal. L’un des traits très spécifiques de l’écriture de Stendhal (sa méthode) c’est qu’il ne respectait pas un plan préétabli pour composer le roman

verbale, peut le faire atteindre au sublime. Mais le guettent aussi l'emphase et le pathos que moque par exemple Flaubert dans le chapitre I, 6 de Madame Bovary où Emma s'enivre de lectures romantiques : « Elle se laissa donc glisser dans les méandres lamartiniens, écouta les harpes sur les lacs, tous les chants de cygnes mourants, toutes les chutes de feuilles, les vierges pures qui montent au ciel et la voix de l'Éternel discourant dans les vallons. ». D'autres reprocheront au lyrisme son impudeur

inaccessible, une sorte d’au-delà idéal, où tout atteindrait sa perfection, sa parfaite essence : beauté, amour, ... Le terme d’Idéal désigne donc ce monde invisible, inaccessible certes, mais que le poète est parfois capable d’entrevoir, dans les méandres de sa mémoire, dans son imagination, dans un ailleurs exotique, dans une femme, dans un parfum, une chevelure, ... Il s’agit d’un degré de perfection inatteignable : beauté, pureté, amour platonique, classique qui s’oppose aux beautés contemporaines

donc le mieux caractériser la folie de l’écriture de Cyrano. Deux procédés récurrents, l’énumération ou la période, et le renversement par oxymore ou antithèse, sont les manifestations littéraires de cette volonté de Cyrano de nous égarer dans les méandres d’une pensée ouverte. Tel le paradis sensualiste décrit au début de l’Autre Monde, le monde littéraire de Cyrano est un lieu ou les correspondances et les échos irrévérencieux sont l’occasion d’un plaisir des sens toujours multiplié. Ces quelques

bien-aimé m’est présent en tous lieux ! Je pense : Elle était là. Tous disaient : « Qu’elle est belle ! » Tels furent ses regards, sa démarche fut telle, Et tels ses vêtements, sa voix et ses discours. Sur ce gazon assise, et dominant la plaine, Des méandres de Seine, Rêveuse, elle suivait les obliques détours. Ainsi dans les forêts j’erre avec ton image ; Ainsi le jeune faon, dans son désert sauvage D’un plomb volant percé, précipite ses pas. Il emporte en fuyant sa mortelle blessure ; Couché près d’une

les jeunes héros ne veulent pas reconnaître qu'ils sont amoureux. Mais comme il s'agit d'un jeu, après les détours imposés par l'amour-propre, le dénouement toujours heureux est inévitablement le triomphe de l'amour. On retrouve ici l' écho des méandres de la préciosité du XVIIème. Il ne s'agit pas d'une analyse de caractères et les personnages n'ont ni vices ni passions. Ils sont exlusivement préocupés par les charmes de la tendresse et raisonnent selon la logique passionnelle. Il ne s'agit