Médée

du XVIIème siècle, aux côtés de Molière et Racine. En 1634, Corneille va utiliser le mythe de Médée, un des seuls personnages féminins qui joue un rôle important dans la mythologie, et va en écrire une pièce de théâtre. Médée a déjà été utilisée dans plusieurs œuvres auparavant, notamment par Euripide, Ovide et Sénèque. La pièce est écrite en alexandrins ou en décasyllabes, en rimes suivies, et se concentre sur l’aspect vengeur de Médée sur Jason. L’extrait étudié est la scène d’exposition de la pièce, dans laquelle

Médée, corneille, acte 1 scene 4 Souverains protecteurs des lois de l'hyménée (1), Dieux garants de la foi que Jason m'a donnée, Vous qu'il prit à témoin d'une immortelle ardeur (2) Quand par un faux serment il vainquit ma pudeur, Voyez de quel mépris vous traite son parjure, Et m'aidez à venger cette commune injure : S'il me peut aujourd’hui chasser impunément (3), Vous êtes sans pouvoir ou sans ressentiment. Et vous, troupe savante en noires barbaries, Filles de l'Achéron (4), pestes

Médée , acte V, scène 2 – Explication linéaire n°6 Introduction : [Amorce :] Au même titre que Racine ou Molière, Corneille est considéré comme l'un des plus grands dramaturges du XVIIème siècle, âge d'or du théâtre français. Si les œuvres qu'il écrivit sous le règne de Louis XIV correspondent pleinement à l'idéal de clarté, d'équilibre et d'harmonie qui caractérise le classicisme, les premières pièces de l'écrivain rouennais, qui font la part

Est-ce assez, ma vengeance, est-ce assez de deux morts ? Consulte avec loisir tes plus ardents transports. Des bras de mon perfide arracher une femme, Est-ce pour assouvir les fureurs de mon âme ? Que n’a-t-elle déjà des enfants de Jason, Sur qui plus pleinement venger sa trahison ! Suppléons-y des miens ; immolons avec joie Ceux qu’à me dire adieu Créuse me renvoie : Nature, je le puis sans violer ta loi ; Ils viennent de sa part, et ne sont plus à moi. Mais ils sont innocents ; aussi l’était mon

quoi Médée a-t-elle ici perdu toute humanité ? Le texte étudié dans le cadre du chapitre « l’homme entre animal et humanité » est un extrait d’une pièce qui s’intitule « Le Dilemme de Médée ». Cette pièce met en scène la magicienne Médée qui est follement amoureuse de Jason, avec qui elle eût deux enfants. Cependant au bout de quelques années Jason répudie Médée pour épousée la fille du roi de Corinthe. Médée alors folle de rage tue la prétendante. Cet extrait est un dialogue entre Médée égorgeant

Introduction Médée est la première tragédie de Corneille, dramaturge de l’époque classique. Jouée pour la première fois en 1635, elle retrace la fin tragique de l’histoire d’amour entre Médée et Jason. Médée, répudiée par Jason, ivre de colère et de jalousie, empoisonne sa nouvelle femme Créuse et tue ses propres enfants. L’extrait étudié est la scène 5 de l’acte V, scène de dénouement de la pièce. Médée apparaît au balcon, éprise de vengeance, et laisse éclater sa victoire devant un Jason impuissant

Créuse, nouvelle femme de Jason. Dans l’acte 1 scène 4 Médée nous parle dans un monologue et partage son étonnement d’avoir était trahie et de sa cruauté envers Jason. Nous chercherons ainsi à comprendre comment le personnage Médée évolue dans cette scène. Nous démontrerons dans un premier temps l’incrédulité de Médée dans ce monologue qui décrit sa stupeur de femme bafouée et dans un second temps nous verrons la menace que fait encourir Médée aux personnages de la

mythe de Médée. Celui-ci, qu’il soit adapté au théâtre par Euripide, Sénèque ou Corneille met en scène les larmes et les suscite. Mais se manifestent-elles da la même manière ? Pouvons-nous observer une « histoire des larmes » à travers les époques ? En outre, n’est-il pas un peu réducteur de limiter la tragédie à cela ? Ne doit-elle pas aussi inspirer la terreur ? Afin de répondre à ces interrogations, nous nous attacherons à montrer grâce aux différentes réécritures du mythe de Médée que tragédie

DM FRANCAIS Scène IVEt vous, troupe savante en noires barbaries, Filles de l’Achéron, pestes, larves, Furies, Fières sœurs, si jamais notre commerce étroit Sur vous et vos serpents me donna quelque droit, Sortez de vos cachots avec les mêmes flammes Et les mêmes tourments dont vous gênez les âmes ; Laissez-les quelque temps reposer dans leurs fers ; Pour mieux agir pour moi faites trêve aux enfers. Apportez-moi du fond des antres de Mégère La mort de ma rivale, et celle de son père,

Khôlle n°2 : Médée – CorneilleActe 5 – Scène 2 Introduction : Ce monologue est extrait de la première tragédie de Corneille, Médée, composée en 1635. Personnage emblématique de la mythologie grecque, Corneille n’est pas le premier à prendre comme inspiration Médée, puisque Sénèque en latin et Euripide en grec s’étaient déjà emparés de l’héroïne dans leurs tragédies. Il met en scène Médée face à un dilemme, spécialité de Corneille (dilemme cornélien). Acte 5 Scène 1 : D’un coup de baguette