Mémoires de nos pères

de nous revoir, mais tout est allé trop vite. Trop vite pour te réapprivoiser, sauvage petite Anne. Un souffle de fraîcheur passe dans ma mémoire! Deux petites silhouettes se détachent. Deux petites filles aux cheveux en bataille aperçues dans le sillage de leur mère. Les deux petites filles d’Anne! Petites soeurs élevées par leur mère, nées de deux pères différents - peut-être pas indifférents - mais partageant la même absence. Puis le souvenir charmant se charge d’angoisses et d’appréhensions

18 et 25 du Code noir de 1665 n'ont pas été repris dans la version de 1724. Le texte qui suit est celui du ministre Colbert (1665). Il ne compte aucune disposition d'ordre linguistique. Article 1er Voulons que l'édit du feu Roi de Glorieuse Mémoire, notre très honoré seigneur et père, du 23 avril 1615, soit exécuté dans nos îles; ce faisant, enjoignons à tous nos officiers de chasser de nosdites îles tous les juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme aux ennemis déclarés du nom

Article 1er Voulons que l'édit du feu Roi de Glorieuse Mémoire, notre très honoré seigneur et père, du 23 avril 1615, soit exécuté dans nos îles; ce faisant, enjoignons à tous nos officiers de chasser de nosdites îles tous les juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme aux ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d'en sortir dans trois mois à compter du jour de la publication des présentes, à peine de confiscation de corps et de biens. Article 2 Tous les esclaves qui seront

suite la capacité de reformuler les questionnements qui sont les miens. Je vais donc tenter d’en expliciter la teneur. Les liens entre la culture, l’identité et la mémoire sont l’objet du dernier chapitre du livre de Michel Wieviorka. Il y rappelle que la poussée des identités s’est souvent accompagnée de l’émergence de mémoires collectives autres que nationales, et que ce phénomène est sans doute à mettre en rapport avec la double crise de l’histoire –en tant qu’elle s’identifie à l’universel

individu des comportements répréhensibles d’un point de vue moral. Deux sujets viennent dans un laboratoire de psychologie qui est censé organiser une enquête sur l’apprentissage et la mémoire. Ces sujets (500) sont recrutés par un communiqué paru dans la presse qui demande des volontaires pour une étude sur la mémoire. Parmi ces deux personnes, l’une d’elle sera le moniteur, l’autre l’élève. L’expérimentateur leur explique qu’il s’agit d’étudier les effets de la punition sur le processus d’apprentissage

11:L’étude de Derville. Celui-ci discute avec Boucard et ses collaborateurs de l’affaire Chabert. Faut-il croire Chabert ? Derville semble convaincu. Les autres sont dubitatifs et moqueurs devant les incohérences de sa mémoire… Séquence 12:Retour en arrière : Chabert dit à Boucard que “ la mémoire, c’est comme ça.. .” Séquence 13:De nouveau à l’étude de Derville. Discussion entre les clercs sur l’héritage du colonel que l’un d’eux a traité : aucun des objets de valeur (service à punch offert par l’impératrice

qu'il portrait à ses camarades l'empêchait de quitter le théâtre, et de prendre un repos dont il avait tant besoin. Un jour qu'on devait donner "Le malade imaginaire", il se sentit plus indisposé que de coutume; mais la crainte de priver quelques pères de famille de leur salaire ne lui permit pas de remettre la représentation. Les efforts qu'il fit pour jouer lui furent funestes : pris d'une convulsion pendant la cérémonie de la réception, il fut ramené chez lui, et mourut le soir même, 17 février

représente-t-il la société parisienne du XXème siècle ? En vue de répondre à cette question je me suis dans un premier temps lancée à la recherche d’informations sur le personnage Fantômas. J’appris que ce héros mystérieux et démoniaque s’est inscrit dans les mémoires de part ses nombreuses aventures effarantes voire fantastiques, mais aussi à travers son nom symbole de la Belle Epoque, du roman populaire, ou encore des surréalistes. Après avoir pris connaissance de ces informations, je me suis renseignée sur

rassemble les poèmes écrits par Victor Hugo après la mort de sa fille Léopoldine, le 4 septembre 1843. «  Oh ! je fus comme fou dans le premier moment, Hélas ! et je pleurai trois jours amèrement. Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance, Pères, mères, dont l'âme a souffert ma souffrance, Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé ? Je voulais me briser le front sur le pavé ! Puis je me révoltais, et par moments, terrible, Je fixais mes regards sur cette chose horrible, Et je n'y croyais

plus aucun intérêt pour les histoires de guerre (doc. 4). - Au contraire, l’art est intemporel (doc. 1) et n’intéresse donc pas les jeunes. La culture nous met davantage au contact des morts que des vivants (doc. 3). - Les pairs remplacent les pères (doc. 2), comme le montrent les deux jeunes du dessin, qui ne sont pas accompagnés d’adultes (doc. 4). - Il y a d’autres valeurs qui empêchent la transmission des valeurs culturelles, comme l’appartenance à un milieu social déterminé (doc. 3).