Memorial Berlin

Restauration. La peinture de l’idéologie de l’époque. Balzac peint dans Le Colonel Chabert la société de la Restauration Les conditions de rédaction, de publication, de réception. Balzac bénéficie d’un contexte plutôt favorable : 1823, le Mémorial de Sainte-Hélène (1830, Julien Sorel le héros du Rouge et le Noir de Stendhal, est passionné par ce livre). 1832, mort de l’Aiglon qui suscite une grande émotion. 1833, Louis-Philippe fait remettre sur la Colonne Vendôme la statue de Napoléon. Balzac

petite ville de province, sensibilité qu’il apprend rapidement à refouler sous les dehors de l’hypocrisie. Stendhal et Julien ont connu ausi les mêmes admirations, et ce n’est pas pour rien que le livre de chevet de notre héros et précisément le Mémorial de Sainte-Hélène !. Un détail dicté même d‘ une précision particulièrement dirécte : Julien sous dictée de Mathilde de La Mole écrit cela avec deux l, comme le fit Stendhal auprès de son cousin Daru ! Aussi ne saurait-on bien distinguer

que l’une des lectures favorites de Julien est le Mémorial de Sainte-Hélène qui lui avait était donné par le vieux chirurgien-major qui « en mourant, lui avait légué sa croix de la Légion d’Honneur, les arrérages de sa demi-solde, et trente ou quarante volumes, dont le plus précieux venait de faire le saut dans le ruisseau public » à cause de son père qui, fâché avec Julien, parce qu’il lit toujours ses « maudits livres » fait tomber le Mémorial de ses mains dans le ruisseau public. Pour Julien

ses frères. Cette scène se prolonge par la vision du père Sorel négociant le salaire de Julien, avec Monsieur de Rénal . Dans le livre, Julien est « a cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture … Julien lisait … Le Mémorial de Sainte-Hélène » . Aussi bien dans le livre que dans le film, on comprend dès les premières minutes ( ou chapitres ) que Julien n’est pas comme les autres . Contrairement au film, Madame Derville, dans le livre, fait tout pour être avec Julien

Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu'il va me faire! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène . Stendhal, Le Rouge et le Noir, chap. IV. (1830) B. Au plan collectif 1. Les livres ont souvent préparé et favorisé les grandes mutations politiques et sociales. Les Lumières, 1848, mai 68 (Sartre, Marx, Freud) 2. Engagement

d‘un charpentier. Agée de 19 ans, il est victime d’un père et de frères brutaux, qu’ils le méprisent à cause de son intelligence. Le jeune homme a une grande mémoire il peut réciter par cœur le nouveau testament, il connait aussi par cœur le Mémorial de Sainte-Hélène car il voue une adoration sans limite à Napoléon Bonaparte. L’abbé Chélan protège Julien de sa famille brutale et il lui permettra de faire ces premiers pas dans la bourgeoisie provinciale chez les Rênal, qui est la famille du maire

sociaux-démocrates et les dirigeants syndicaux furent victimes de persécutions40. Serbes : Le nombre de Serbes persécutés par les Oustachis est incertain et sujet à de nombreux débats. Le mémorial de Yad Vashem l'estime à 500 000 tués, 250 000 expulsés et 200 000 convertis de force au catholicisme41. Selon le musée du Mémorial de l'Holocauste des États-Unis, les autorités croates ont tué entre 320 000 et 340 000 Serbes habitant en Croatie et en Bosnie durant la guerre. Sur ce nombre, entre 45 000 et 52 000

06/04/1944 Famille Adelsheimer - Sami, 5 ans, né à Mannheim (Allemagne) le 30 octobre 1938, de nationalité allemande, réfugié à la maison des enfants d'Izieu, est arrêté parce que juif le 6 avril 1944, par la Gestapo de Lyon, sur ordre de Klaus Barbie. Envoyés à Drancy, 34 enfants et 4 adultes sont déportés sans retour à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944 par le convoi n° 71. Déportation : 13/04/1944   convoi no 71 06/04/1944 Famille Ament - Hans (dit Jeannot), 10 ans, né à Vienne (Autriche)

texte. Julien ne travaille pas, il lit le mémorial de Sainte-Hélène puisque Julien est un bonapartiste et Stendhal aussi. Son père est analphabète et fait voler le livre pour lequel il n'a que du mépris (« fit voler... » ligne 15), geste assez violent, (« cette manie de la lecture lui était odieuse » ligne 10, 11), le père considère la culture comme du temps perdue (« lis-les le soir quand tu vas perdre ton temps chez le curé... » ligne 21. En plus du mémorial Julien Sorel porte en permanence un portrait

bercé du grand nom de Napoléon, et lui a légué en mourant le Mémorial de Sainte-Hélène, avec sa croix de la Légion d’honneur ; puis le curé du lieu, le bon vieillard Chélan, qui a succédé au chirurgien, s’est inquiété de l’avenir du jeune homme, et a tâché de le rendre capable d’entrer au séminaire. Au fait, Julien croit plus au vieux chirurgien-major qu’au bon curé ; bien qu’il sache par cœur la Bible en latin, c’est le Mémorial qu’il relit sans cesse et qu’il dévore ; il y cherche, ambitieux