Memorial De Verdun

maréchaliste se structure à la mort de Pétain en 1951 qui s’appuie sur la thèse du « glaive et du bouclier » : Pétain aurait protéger le territoire pour préparer l’action gaulliste. La mémoire maréchaliste défend donc Pétain : « il est le vainqueur de Verdun et son gouvernement était légitime puisque c’est la Chambre des députés qui a voté les pleins pouvoirs ». C- La construction d’une mémoire officielle gaulliste La mémoire gaulliste triomphe

Le dictateur », film de Charlie Chaplin, 1940. - « Il faut sauver le soldat Ryan », film de S. Spielberg, 1997. -« La Chute », film d’O. Hirschbiegel, 2004. -Photo de Paris sous l’Occupation, Robert Doisneau, manuel page 94. - Voir le site du Mémorial de Caen. • L’Art engagé -En URSS avec le cinéaste Serguei Eisenstein (dossier pages 58-59). -Sculpture de Véra Mulchine : « l’ouvrier et la kolkhozienne », manuel page 57. - Extraits de « L’Archipel du goulag », livre d’A. Soljénitsyne, 1973

lors des précédentes guerres. Le document étudié est un témoignage, soit une source directe. C'est une lettre de Maurice Genevoix envoyé à Paul Dupuy, directeur de l’École normale supérieure, le 23 février 1915. Cette archive est exposée au Mémorial de Verdun. Cette lettre dénonce la guerre et ses horreurs de façon précise et réaliste. Le début du XXe siècle est en situation de paix armée, c'est-à-dire que chaque belligérant est prêt à répondre à une guerre potentielle grâce à leur force militaire

Bcp monuments érigés à la gloire des résistants. Au Mont-Valérien, Dans la forteresse du XIXe siècle, plus de 1 000 personnes (des otages, des résistants, les 22 de l’Affiche Rouge. . .) ont été fusillées par les Allemands entre 1941 et 1944. Un mémorial est construit en 1960 pour perpétuer leur mémoire. Stations métro parisien rebaptisées pour rappeler le souvenir de Jacques Bonsergent, Guy Moquet, Gabriel Péri. . . En 1964, cendres Jean Moulin créateur du Conseil National de la Résistance sont

Ci-dessus : Manifestation viticole à Béziers le 12 mai 1907 (coll. Marc Touitou) A gauche : Antonin et Blanche Moulin, parents de Jean (coll.Escoffier-Dubois) Ci-dessous : Dessin de Jean Moulin paru dans La Baïonnette (coll. Antoinette Sasse, Mémorial Leclerc/Musée Jean Moulin, Ville de Paris) J ean-Pierre Moulin, quatrième et dernier enfant de Blanche Pègue et d’Antonin Moulin naît le 20 juin 1899 à Béziers mais le berceau familial est SaintAndiol dans les Alpilles (Bouches du Rhône)

sépulture où Franz Kafka a été inhumé le 11 juin 1924 et où furent enterrés ses parents quelques années plus tard. Là les Juifs ont coutume de déposer sur le bord des tombes une petite pierre du souvenir. On peut en voir plusieurs centaines devant le mémorial du Dr Franz Kafka. L'Université Charles de Prague - l'une des plus anciennes d'Europe -, l'Union des Ecrivains tchécoslovaques, continuent, eux, d'ignorer Kafka dont le poète tchèque Urzidil a écrit : "Kafka, c'était Prague et Prague, c'était

Versailles. En 1920 apparaît l'idée de rendre hommage aux soldats morts pour la France mais non identifiés[13]. Suite à une loi votée à l'unanimité par le Parlement, la dépouille mortelle d'un soldat parmi plusieurs autres, choisi dans la citadelle de Verdun, est placée, le 11 novembre 1920, dans une chapelle ardente à l'Arc de Triomphe[13]. Le 28 janvier 1921 le soldat est inhumé sous l'Arc de Triomphe dans la tombe du Soldat inconnu[13]. Ce n'est que trois ans plus tard, le 11 novembre 1923, qu'est

modernes, plus meurtrières. Les hommes, impuissants sont victimes de ses nouvelles dispositions et on retrouve une violence énorme dans les affrontements entre les deux camps. Pendant les batailles, aussi bien les petites que les grandes comme celle de Verdun (février à décembre 1916) ou encore celle de la Somme (juillet à novembre 1916), la mort frappe toujours les soldats d’une violence ainsi que d’une barbarie horrible. La nouvelle artillerie, les mitrailleuses, les obus et autres nouvelles armes sont

Gaulle en 1958, la mémoire gaulliste de la guerre s’impose. De Gaulle se place comme l’homme du 18 juin, comme le rassembleur. C’est lui qui fait du Mont Valérien, un fort militaire à l’ouest de Paris où 4 500 résistants furent fusillés, le mémorial de la France combattante en 1959. Entre, 1960 et 1969, une vingtaine de musées traitant de la France combattante sont créés. De nombreuses stations de métro rendent hommage aux résistants en prenant leur nom (Colonel Fabien, Charles Michels

ainsi représenté : en 1916, en vainqueur de Verdun au milieu des poilus ; en 1940, faisant « don de sa personne à la France » en plein désastre (représentation de l’exode de juin 1940 en arrière plan) ; en 1945, seul dans sa prison, en victime expiatoire ; en 1951, à l’annonce de sa mort, ses partisans lui rendent hommage sur la tombe du soldat inconnu et le texte demande le transfert de ses cendres à l’Ossuaire de Douaumont. Le mythe du vainqueur de Verdun, se sacrifiant pour la patrie en 1940, occulte