Mémorial

Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu'il va me faire! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène . Stendhal, Le Rouge et le Noir, chap. IV. (1830) B. Au plan collectif 1. Les livres ont souvent préparé et favorisé les grandes mutations politiques et sociales. Les Lumières, 1848, mai 68 (Sartre, Marx, Freud) 2. Engagement

d‘un charpentier. Agée de 19 ans, il est victime d’un père et de frères brutaux, qu’ils le méprisent à cause de son intelligence. Le jeune homme a une grande mémoire il peut réciter par cœur le nouveau testament, il connait aussi par cœur le Mémorial de Sainte-Hélène car il voue une adoration sans limite à Napoléon Bonaparte. L’abbé Chélan protège Julien de sa famille brutale et il lui permettra de faire ces premiers pas dans la bourgeoisie provinciale chez les Rênal, qui est la famille du maire

ses frères. Cette scène se prolonge par la vision du père Sorel négociant le salaire de Julien, avec Monsieur de Rénal . Dans le livre, Julien est « a cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture … Julien lisait … Le Mémorial de Sainte-Hélène » . Aussi bien dans le livre que dans le film, on comprend dès les premières minutes ( ou chapitres ) que Julien n’est pas comme les autres . Contrairement au film, Madame Derville, dans le livre, fait tout pour être avec Julien

Eleonora Bordon Teorie del Memoriale nelle Scienze Sociali L’articolo intende raccogliere le differenti teorie che definiscono il ruolo dei documenti redatti in prima persona nella ricerca sociologica. Dopo una chiarificazione della distinzione tra metodologia qualitativa e quantitativa sarà descritta la narrazione come oggetto d’indagine sociologica. Si analizzeranno i punti di convergenza e di divergenza di alcuni tra i più autorevoli studiosi contemporanei delle scienze sociali, cercando

deux beaux chevaux normands. La décision étant prise, M. de Rênal rend visite au père de Julien Sorel, qui prétend vouloir consulter son fils avant toute décision, ce qu’il fait après l’avoir fait tomber, car Julien, juché sur la scie, lisait le Mémorial de Sainte-Hélène au lieu de surveiller la machine lorsque son père est arrivé. Julien est un « petit jeune homme de 18 à 19 ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin ». Il ne veut surtout pas être domestique

bercé du grand nom de Napoléon, et lui a légué en mourant le Mémorial de Sainte-Hélène, avec sa croix de la Légion d’honneur ; puis le curé du lieu, le bon vieillard Chélan, qui a succédé au chirurgien, s’est inquiété de l’avenir du jeune homme, et a tâché de le rendre capable d’entrer au séminaire. Au fait, Julien croit plus au vieux chirurgien-major qu’au bon curé ; bien qu’il sache par cœur la Bible en latin, c’est le Mémorial qu’il relit sans cesse et qu’il dévore ; il y cherche, ambitieux

deux beaux chevaux normands. La décision étant prise, M. de Rênal rend visite au père de Julien Sorel, qui prétend vouloir consulter son fils avant toute décision, ce qu’il fait après l’avoir fait tomber, car Julien, juché sur la scie, lisait le Mémorial de Sainte-Hélène au lieu de surveiller la machine lorsque son père est arrivé. Julien est un « petit jeune homme de 18 à 19 ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin ». Il ne veut surtout pas être domestique

deux beaux chevaux normands. La décision étant prise, M. de Rênal rend visite au père de Julien Sorel, qui prétend vouloir consulter son fils avant toute décision, ce qu’il fait après l’avoir fait tomber, car Julien, juché sur la scie, lisait le Mémorial de Sainte-Hélène au lieu de surveiller la machine lorsque son père est arrivé. Julien est un « petit jeune homme de 18 à 19 ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin ». Il ne veut surtout pas être domestique

EDWARD KIENHOLZ : PORTABLE WAR MEMORIAL (1968) Edward Kienholz né le 23 octobre 1927 à Fairfield (Washington), il est mort le 10 juin 1994. Né dans l'Etat de Washington, il grandit dans une ferme, où il apprend le métier de charpentier et la mécanique, avant d'étudier au Eastern Washington College, il n'a jamais reçu d'enseignement artistique. Après divers emplois, Edward Kienholz s'installle à Los Angeles, où il commence sa carriere d'artiste, il ouvre plusieurs galeries. En 1968, il réalise

petite ville de province, sensibilité qu’il apprend rapidement à refouler sous les dehors de l’hypocrisie. Stendhal et Julien ont connu ausi les mêmes admirations, et ce n’est pas pour rien que le livre de chevet de notre héros et précisément le Mémorial de Sainte-Hélène !. Un détail dicté même d‘ une précision particulièrement dirécte : Julien sous dictée de Mathilde de La Mole écrit cela avec deux l, comme le fit Stendhal auprès de son cousin Daru ! Aussi ne saurait-on bien distinguer