Merleau Ponty Liberté

plutôt ce par quoi j’appartiens à l’ordre et à la connexion des choses. De même, en tant qu’idée, l’âme est prise dans l’ordre et la connexion des idées. Spinoza critique âprement l’idée de libre-arbitre telle qu’elle apparaît chez Descartes. Une liberté infinie correspond à un sujet entièrement libre. Un tel sujet n’a pas de réalité pour Spinoza, il n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent. Si je m’identifie à mon corps, il me faut donc revenir sur la notion de sujet. En m’identifiant

rencontre Paul Nizan, avec qui il restera ami jusqu’à sa mort. Après avoir obtenu son baccalauréat, il rentre en 1924, à l’école Normale Supérieure où il se fait des amis qui deviendront, tout comme lui, célèbres, comme Raymond Aron et Maurice Merleau-Ponty. C’est à cette époque qu’il commence à écrire des romans, des poèmes, des nouvelles et des chansons. Il est un grand travailleur mais échoue au concours d’agrégation de Philosophie. Il s’inscrit donc à un groupe de travaille afin de le retenter

l’environnement humain qui m’entoure. J’évolue dans un environnement constitué de terre, d’air, de plantes, mais aussi de villages, de routes, d’outils, de vêtements qui constituent les objets culturels, apportés à la nature sauvage. C’est ce que souligne Merleau-Ponty dans la Phénoménologie de la perception quand il écrit : « Dans l’objet culturel, j’éprouve la présence prochaine d’autrui sous un voile d’anonymat ». De la sorte chacun des objets qui nous entourent sont une marque de l’humanité, certes abstraite

ces instances. Si elle les reprend, c'est sur un autre mode, c'est pour les ramener à nous-mêmes, au vécu : non à une « vie privée », mais à une « intersubjectivité qui, de proche en proche, nous relie à l'histoire entière ». 1 1 Maurice MERLEAU-PONTY, « Le philosophe et la sociologie », dans : Éloge de la philosophie et autres essais, Paris, Gallimard, 1953 et 1960, p. 143. Claude Savary, “La philosophie et la sociologie et leur rapport à la culture” (1982) 7 L'espace de la science

créer ses propres valeurs à défaut d'en trouver de solides). L'individualiste croit encore en la valeur du concept de subjectivité, mais il est en fait le seul sujet de ce concept. L'individualisme est donc l'humanisme d'un seul homme. En ce sens, Merleau-Ponty a pu soutenir de l'individualisme qu'il est un "humanisme sans vergogne". L'individualiste croit en effet au sujet, mais ce sujet n'est plus l'homme, c'est lui ! L'individualisme est ainsi devenu le dernier visage de l'humanisme sans vergogne,

( Hegel) , au risque de s’y perdre et de nous en éloigner ( Platon). La réalité, c’est ce qui est présent non à nos sens mais à notre esprit ( Platon, Hegel, Descartes…) OU non à notre raison mais à notre intuition, à nos sens ( Schopenhauer, Merleau-ponty, Bergson,…) ou ce qui nous échappe radicalement ( réalité nouménale opposée à la réalité phénoménale selon Kant) Donc la réalité peut s’opposer soit à l’abstrait ( concret, empirique) soit au fictif et illusoire ( réel), soit à l’apparent ( l’essence)

vouloir prévoir la réaction de tout autre homme. Par Le langage (dialogue) La fonction première du langage est de rendre possible la communication entre les hommes. Ainsi que le souligne Merleau-Ponty : « dans l’expérience du dialogue, il se construit entre autrui et moi un terrain commun.» Pour Merleau Ponty, le dialogue est ouverture à autrui. Le dialogue est donc le medium d’une connaissance mutuelle. Par intuition (voie directe) [Explication : De même que toute conscience est conscience de

Qu’est-ce donc que la liberté ? Naître, c’est à la fois naître du monde et naître au monde. Le monde est déjà constitué, mais aussi jamais complètement constitué. Sous le premier rapport, nous sommes sollicités, sous le second nous sommes ouverts à une infinité de possibles. Mais cette analyse est encore abstraite, car nous existons sous les deux rapports à la fois. Il n’y a donc jamais déterminisme et jamais choix absolu, jamais je ne suis chose et jamais conscience nue. En particulier, même nos

Merleau Ponty , étude du statut de l’homme LES TERMES À RETENIR *Les mots repris dans le texte sont les suivants : “ homme ” (6 fois en adjoignant la “ condition humaine ”), et sans compter les pronoms qui le désignent, “ vues ” (2 fois), “ chose ” (4 fois), “ représenter ”, “ monde ” (3 fois sans compter acosmique), “ esprit ” (2 fois). *Sont susceptibles d'être expliqués, en dehors des mots cités, les termes suivants : “ influences physiques, physiologiques, sociologiques ”, “ liberté acosmique

moi-même » (dans l’Etre et le Néant), et du conflit la forme indépassable de mon rapport à l’autre. Finalement, dira Sartre, sous le regard de l’autre, j’acquiers une certaine existence objective. Et, en même temps, ce regard devient négateur de ma liberté de sujet, car l’image que l’autre me renvoie est figée, réductrice : D’où le conflit. L’intersubjectivité et le dialogue : Le conflit renvoie, ainsi, au face à face de deux consciences d’où le monde semble écarté comme référence commune. Il y