Meursault Et Caligula

batterie à une distance énorme [...] il n’y comprenait rien du tout. » D’autres personnages n’ont même pas l’originalité d’être embarqués dans une quelconque aventure mais subissent un quotidien sans intérêt et sont même tout à fait inconsistants. Meursault, le héros de l’Étranger d’Albert Camus, du moins dans la première partie du roman, se montre indifférent à tout et apathique. Au terme Sujet 1 de chaque semaine ponctuée par ses habitudes de petit employé de bureau, il passe des dimanches mornes

batterie à une distance énorme [...] il n’y comprenait rien du tout. » D’autres personnages n’ont même pas l’originalité d’être embarqués dans une quelconque aventure mais subissent un quotidien sans intérêt et sont même tout à fait inconsistants. Meursault, le héros de l’Étranger d’Albert Camus, du moins dans la première partie du roman, se montre indifférent à tout et apathique. Au terme Sujet 1 de chaque semaine ponctuée par ses habitudes de petit employé de bureau, il passe des dimanches mornes

banlieues où il vit, et influencé par la lecture des philosophes allemands existentialistes, Camus développe l'idée de l'absurdité de la condition humaine. Le roman L'Étranger (1942), l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942), ou encore la pièce de théâtre Caligula (1945), ont en commun ce thème d'inspiration. Mais, à cette période pessimiste qu'il désignera lui-même sous le nom de "cycle de l'absurde", Camus oppose, dans ses écrits suivants, une farouche volonté de lutter. L'action, la création, la volonté

choc d’une rupture ou d’un deuil). 2) Une unité et une essence pensables ? Cette pluralité d’apparences laisse donc en suspens la question de l’unité du mal. Quel point commun y a-t-il entre un fleuve qui déborde de son lit, et la cruauté d’un Caligula ou d’un Néron ? Y a-t-il simplement des différences de degrés ou des différences de nature entre les différents types de maux ? Quelle serait à partir du constat de cette diversité l’essence unique du mal ? a) Le mal, essence ou accident ? Premier

toucher, parce qu’avec leurs failles, ils sont profondément humains. 2. Des antihéros néanmoins attachants Le héros de L’Étranger de Camus illustre parfaitement une existence mécanique, qui paraît privée d’intérêt, de sens, « absurde » en somme. Meursault mène en effet une vie marquée par les habitudes de sa vie de petit employé de bureau, qui semble indifférent à tout changement possible comme à l’idée de se marier puisqu’il répond à son amie Marie qui lui pose la question que « cela [lui est]

sais pas… Meursault tue L’Étranger ! Meursault qui se raconte, qui décrit sa vie monotone à Alger. On le dirait étranger à tout, rien n’a de prise ou d’emprise sur lui, pas même l’amour de Marie qu’il rencontre au lendemain de l’enterrement de sa mère. Tout lui est égal. Il est absent de sa propre scène, du théâtre de ses jours. Et puis voici qu’une bagarre éclate sur la plage. Le pistolet de celui qu’il défend, Raymond Sintès, se retrouve dans ses mains. La bagarre terminée, Meursault s’en va,

sais pas… Meursault tue L’Étranger! Meursault qui se raconte, qui décrit sa vie monotone à Alger. On le dirait étranger à tout, rien n’a de prise ou d’emprise sur lui, pas même l’amour de Marie qu’il rencontre au lendemain de l’enterrement de sa mère. Tout lui est égal. Il est absent de sa propre scène, du théâtre de ses jours. Et puis voici qu’une bagarre éclate sur la plage. Le pistolet de celui qu’il défend, Raymond Sintès, se retrouve dans ses mains. La bagarre terminée, Meursault s’en va

autorului de drame, că bogăţia şi ineditul ideilor îi lipsesc autorului de eseuri. Departe de a fi un roman, Ciuma se aseamănă mai curând povestirilor voltairiene în care întâmplările sunt numai materia primă pentru raisonneuri. Meursault nu este un destin, ci o atitudine; Caligula, un argument; Sisif, o metaforă. Şi totuşi, ce se întâmplă? Cum se explică electricitatea pe care o descarcă în noi atingerea fiecărui gând scris de el, tensiunea pe care fiecare cuvânt al lui o transmite? Să fie vorba - aşa

de l'histoire perçu avec acuité dans la montée des périls de l'Entre-deux-guerres et qu'illustrent Jean Cocteau (Orphée, 1926 - La Machine infernale,1934), Jean Giraudoux (La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 - Electre – 1937), Albert Camus (Caligula, écrit en 1939 mais créé en 1945) et Jean-Paul Sartre (Les Mouches, 1943). On peut associer à cette approche certaines pièces d'Henry de Montherlant comme La Reine morte (1942) ou Le Maître de Santiago (1947), nourries d'une méditation sur l'Histoire

de l'histoire perçu avec acuité dans la montée des périls de l'Entre-deux-guerres et qu'illustrent Jean Cocteau (Orphée, 1926 - La Machine infernale,1934), Jean Giraudoux (La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 - Electre – 1937), Albert Camus (Caligula, écrit en 1939 mais créé en 1945) et Jean-Paul Sartre (Les Mouches, 1943). On peut associer à cette approche certaines pièces d'Henry de Montherlant comme La Reine morte (1942) ou Le Maître de Santiago (1947), nourries d'une méditation sur l'Histoire