Meursault Et La Justice

1913. Le personnage principal, qui est aussi le narrateur, s’appelle Meursault, un modeste employé de bureau, ordinaire et athée, sans opinions ni convictions particulières. Meursault est une sorte d’anti-héros, terne et sans couleur, confronté à l'absurdité de l'existence. L'oeuvre est divisée en deux parties : Première partie : l'existence de Meursault est présentée sous la forme d'un journal que tient le narrateur. Meursault y décrit avec application sa vie quotidienne, qui pourtant ne comporte

Meursault, le protagoniste du roman L’Etranger, est un anti-héros crée par l’écrivain du XXème siècle, Albert Camus, en 1942, pour nous faire part de son raisonnement philosophique sur l’absurde. Le terme ‘’absurde’’ peut être définie comme ‘’l’irrationalisme de la condition humaine’’, et décrit la manière dont l’homme essaie en vain de trouver un sens rationnel à la vie, quand il n’en existe aucun. Nous savons au fond ce qui est vraiment notre condition humaine, mais nous ressentons une peur de

approche intériorise du monde → amené à réfléchir sur l'homme → personnage sans identité Le roman de Camus se situe dans le cycle de l'absurde, 6 mois après le mythe de Sisyphe. I – Meursault a une existence monotone, assiste à son propre procès, puis comprend la raison de son existence. II – Meursault donne du sens à sa vie, assume cette absurdité, il est conscient de la vie et devient un héros romanesque. INCIPIT (Ouverture du roman, rôle informatif, peut indiquer le genre du roman par

En premier lieu,la relation entre le juge d’instruction et Meursault est selon moi importante.Au tout début, le juge était très généreux envers Meursault et lui offrait toujours du temps pour qu’il réponde aux questions.Néanmoins, le caractère du juge a rapidement changé lorsqu’il a remarqué que Meursault démontrait très peu de volonté quand venait le temps de parler,c’est là que le juge s’est retourné contre Meursault.« Il m’a dit presque méchamment que dans tous les cas le directeur et le personnel

la trilogie est un roman court qui se situe avant la 2nde Guerre Mondiale. Meursault est le personnage-narrateur. C’est un jeune français d’Algérie, qui au début du roman perdra sa mère. Peu après, il se lie d’amitié avec son voisin Raymond et va s’attacher à une de ses collègues Marie. Dans la fin de la partie I, Meursault a  tiré sur un arabe, et il a été arrêté (cela fait l’objet d’une ellipse de ce passage). Meursault va alors chez le juge d’instruction (cela dure 11 mois ce qui est long), puis

Marie Cardona  : Maîtresse de Meursault, elle est aussi l’ancienne dactylo de son bureau. Elle est l’opposée de Meursault sur le plan émotionnel : elle est expressive et ouverte. Son nom s’inspire de la grand-mère maternelle de l’auteur. L’Arabe  : On ne sait rien de lui. Camus ne dévoile pas son état-civil. Il est tué par Meursault de cinq coups de feu. Emmanuel  : Collègue de service. Meursault lui emprunte à un brassard et une cravate noire

Mes dames et Monsieurs les jurés.Jusqu’à quel point Meursault est-il vraiment coupable ? Peut-on considérer sa condamnation à mort comme le résultat d’une erreur judiciaire ? Et bien oui! Et je compte bien vous le prouver. Premièrement, notez que si l' arme du crime se trouvait dans la poche de Meursault,c' est parce qu' il l' avait prise à Raymond, de peur que celui-ci ne s' en serve.Prit de panique en croisant l' arabe et n' ayant aucune mâitrise sur lui même,mon client tira....Il est vrai

d’Algérie (1954 à 1962). Le personnage principal est le narrateur ; c’est lui qui nous conte son procès. Il se nomme Meursault et est accusé d’un meurtre, l’assassinat d’un maghrébin, dont il se sent innocent. Il raconte le réquisitoire de l’avocat général qui ira jusqu’à demander sa tête. Nous étudierons dans une première partie la présence, uniquement physique, de Meursault puis en seconde partie la crédibilité du discours de l’avocat général et enfin en troisième partie nous déterminerons ce

commence un matin alors que le héros, Meursault apprend par télégramme la mort de sa mère qui vivait dans un hospice. Il prend un congé et se rend aux funérailles à l’hospice où elle vivait. Il se comporte étrangement pendant le trajet et pendant la cérémonie : il semble ailleurs, pas très affecté par le décès de sa mère. Il ne pense à rien, fume, bavarde, boit du café et s’endort même pendant la veillée de la défunte. Le lendemain, un samedi, Meursault va se baigner et retrouve une ancienne

théorie philosophique qu’il développe dans le Mythe de Sisyphe (essai, châtiment éternel : condamné à pousser un rocher le long d’une montagne => quand Sisyphe décide de faire cet acte de son propre gré et non parce qu’il est contraint, il est libre). Meursault n’a pas conscience de l’absurdité de sa vie, il la subit ; il prend progressivement conscience qu’elle n’a pas de sens : il n’a pas de principes moraux, culturels, religieux, il est lucide, il prend réellement conscience qu’à la fin du roman.