Meursault Et Roquentin

écrivant, il doute de son existence et celle de ses personnages. Tout, y compris Malone, ont pour partage mort, absurdité de la condition humaine, inadéquation au monde etc. Chez Camus, Meursault est particulièrement étranger auprès l'enthousiasme. Enfin son indifférence lui mène vers la peine de mort. Antoine Roquentin est le narrateur et le protagoniste principal de La Nausée isolé dans son travail d’écriture et d’observation. Tôt l'ennui le gagne et il abandonne son projet

Bel-Ami, Jeanne dans Une vie de Maupassant, les héros de Zola, pour qui « le premier homme qui passe est un héros suffisant » (Deux définitions du roman). le personnage peut être destiné à illustrer la contingence, l’absurde (Meursault dans L’Étranger de Camus, Roquentin dans La Nausée de Sartre, Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Céline). le Nouveau Roman a choisi d’abolir le héros et de confier la représentation d’un monde énigmatique à des individualités transparentes (“L’époque actuelle

bătrînel firav, decorat cu Legiunea de Onoare. S-a uitat la mine cu ochii lui de un albastru deschis. Apoi mi-a strîns mîna pe care a ţinut-o atît de mult în mîna lui, încît nu prea ştiam cum să mi-o retrag. A consultat un dosar şi mi-a spus: "Doamna Meursault a intrat aici acum trei ani. Dumneata erai singurul ei sprijin." Am crezut că-mi reproşează ceva şi am început să-i explic. Dar el m-a întrerupt: "N-ai de ce să te justifici, dragul meu. Am citit dosarul mamei dumitale. Nu aveai cu ce s-o întreţii

Valmont. B- Le personnage au comportement proche de l'absurde * Certains romanciers ont fait de leur héros un personnage médiocre mais afin de souligner la contingence, l'absurde (ex : Roquentin dans La Nausée de Sartre => aussi peu engageant que sa propre vie). Ex : Meursault dans L'Étranger de Camus => il tue « l'Arabe » sans savoir bien pourquoi, il menait avant cela une petite vie sans beaucoup d'intérêt, il ne connaît pas de sentiments très très forts (la mort de sa mère

qui se cherchent eux-mêmes et qui sont le plus souvent spectateurs de leur époque qu’acteurs. Le héros devient un anti-héros, parfois sans identité, qui échappe au lecteur par sa banalité ou son caractère absurde (Tels Meursault dans « l’Etranger » de Camus en 1942 ou Roquentin dans « la Nausée » de Jean Paul Sartre en 1938, ou encore Colin de « l’Ecume des jours » de Boris Vian en 1947). On assiste même à sa pure et simple disparition dans les années du « nouveau roman », soit les années 1950 :

caves du Vatican, 1914) et qui transforme la structure narrative dans Les Faux-monnayeurs (1925). Ce questionnement psychologique va déboucher à la génération suivante sur le sentiment de l'absurde avec le personnage de Meursault dans L'Étranger (1942) d'Albert Camus ou le Roquentin de La Nausée (1938) existentialiste de Jean-Paul Sartre. Des auteurs moins prestigieux peuvent leur être associés comme Valery Larbaud (Fermina Márquez, 1911) ou Paul Morand (L'Homme pressé, 1940). Le poids des évènements

Jeanne dans Une vie de Maupassant, les héros de Zola, pour qui « le premier homme qui passe est un héros suffisant » (_Deux définitions du roman_). le personnage peut être destiné à illustrer la contingence, l'absurde (Meursault dans L'Étranger de Camus, Roquentin dans La Nausée de Sartre, Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Céline). le Nouveau Roman a choisi d'abolir le héros et de confier la représentation d'un monde énigmatique à des individualités transparentes

Manche inspirée par les souvenirs havrais de Sartre, la lumière algéroise de L’Etranger et les villages des Alpes ensevelis sous la neige dans Un Roi sans divertissement. Aucune parenté, d’autre part entre Roquentin, le rat de bibliothèque névrosé à qui Sartre fait tenir son journal, Meursault, l’indifférent et Langlois, le capitaine de gendarmerie taciturne surgi d’un XIXème siècle louis-philippard et des « crimes abominables » des complaintes populaires. Pourtant les trois romans témoignent d’une

pleine de contradictions. Par exemple, il déteste le confort bourgeois mais ne peut pas s’en passer comme le montre ce texte. Il n’a rien d’un loup des steppes, il ne peut se passer de la civilisation. Il sortira de l’absurde pas par la révolte comme Meursault mais par la pensée qu’il a une infinité de personnalité avant lui. Il peut choisir l’une d’entre elles puis y renoncer, puis en choisir une autre etc.. Il est donc entièrement libre. Comme le dira plus tard J.Paul Sartre son existence précède son

matricule » déclarait Robbe-Grillet, un des « nouveaux romanciers ». Leurs personnages, Roquentin (dans La Nausée de Sartre), Meursault (dans L’Étranger de Camus), ceux du Planétarium de Sarraute sont plus des porte-parole ou des « porte-pensée », simples tentatives pour illustrer, incarner les conceptions théoriques de leurs auteurs : cela ne leur suffit pas pour accéder au statut de personnage à part entière… Meursault prend une dimension humaine seulement à la fin du roman quand, avant de mourir, il