Meursault Heureux

le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l’équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur. » Texte 2 : La benne enchantée ou les éboueurs à l'Elysée On n'a

grecque condamné à éternellement pousser un rocher au sommet d’une montagne. Avant qu’il ait accompli sa tâche, le rocher redescend et Sisyphe recommence inéluctablement. Contrairement aux autres lectures du mythe, Albert Camus imagine son héros heureux d’accomplir sa tâche. Sisyphe est la preuve qu’il faut vivre sa vie en connaissant son absurdité, notre condition ne nous permettant pas d’en espérer plus. L’Homme révolté L’absurde est puissant. Et cette énergie se réalise dans ce que Camus appelle

où tous y laisseront leur «  carne » , même les gradés ! Une sorte de jeu qui fait perdre confiance en l'Homme …... L'étranger de Camus , vit lui, en revanche , dans une sorte de décor morne et vide , à l'instar semble-t-il du psychisme de Meursault ; dans les suites du décès de sa mère , il tourne , dans l'appartement désolé sans avoir la moindre force de réaction ; il semble terni , comme la glace de l'armoire , livré à l'ennui , comme vidé de son sang et de ses émotions ; des gestes , machinaux

Il prend la décision d’aller la voir rapidement, sans hésitation alors qu’auparavant il se considérait timide. Il est porté par les émotions et ne contrôle pas la « passion innocente ». Il se sent aussi impuissant face à la nostalgie d’un passé heureux et tranquille avec ses parents, dans sa famille… « Mon père qui m’aimait si tendrement ». Nous observons aussi que dans Le Père Goriot de Balzac, le père Goriot agit constamment en fonction de ses filles, tant l’amour qu’il leur porte est intense

Elle représente des personnages et des situations beaucoup plus communs. Sa fonction est de faire rire et de corriger les mœurs. Le XVII°s apparaît comme un modèle en matière de comédie avec les pièces de Molière. Le dénouement est toujours heureux : les méchants sont punis, les bons récompensés. Le souci de vraisemblance est presque toujours respecté. 5 types de comiques : le comique de langage (jeux sur les mots, quiproquos), le comique de caractère

la connaissance de Gilberte. Il va voir la Berma au théâtre. M. de Norpois vient dîner chez ses parents. Il parle de la visite du roi Théodose. 1896 : 1er janvier : le narrateur propose à Gilberte de bâtir une amitié neuve. Mais, après un début heureux, leurs relations se dégradent. Octobre : il sort encore avec Gilberte et ses parents et rencontre la princesse Mathilde lors de la visite en France de Nicolas II (7 octobre). À cette époque (16 ans), Bloch le conduit chez une entremetteuse. 1897 :

car même si on est innocenté il faut payer (page 40) Pages 154-155: Voltaire nous fait croire que cette histoire est un manuscrit. Il s’amuse de son lecteur, se moque. Il y a un côté léger et amusant. 4/ Zadig se demande pourquoi il n’est jamais heureux alors qu’il est bon et intelligent. Voltaire veut montrer à travers Zadig qu’il y a une raison à ce qu’il nous arrive: c’est la destinée (pages 125-126) 5/ a) Les critiques sur l’Homme: des personnages qui sont des allégoriques de défauts humains

Au cours du XXe siècle, on suit les progressions du personnage médiocre à travers la littérature. On remarque alors que l’antihéros peut aussi servir à affirmer un type de littérature comme Albert Camus le fait avec l’absurde dans L’Etranger. Meursault est un personnage énigmatique, devenu antihéros à cause de son inadaptation aux normes sociales dans le contexte de l’Algérie française des années 1930. Camus met intentionnellement le lecteur mal à l’aise dès les premières lignes du roman avec ces

mais aussi ses propres contradictions en décidant de vivre avec passion et seulement avec ce qu’il sait. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. L’Étranger, son roman est jugé « existentialiste ». Pourquoi ? Parce que Meursault (le héros) se promène comme un somnambule dans un monde qu’il ne semble pas vraiment habiter. Néanmoins il agit, il mange, il boit, il fume, fait l’amour et commet même un meurtre. De ce personnage, Camus donne la clé dans un essai paru presque simultanément

au lendemain de la mort de sa mère, « prenait des bains, commençait une liaison irrégulière et allait rire devant un film comique », qui tuait un Arabe « à cause du soleil » et qui, la veille de son exécution capitale, affirmant qu'il « avait été heureux et qu'il l'était encore », souhaitait beaucoup de spectateurs autour de l'échafaud pour « l'accueillir avec des cris de haine »? Les uns disaient : « c'est un niais, un pauvre type »; mieux inspirés: « c'est un innocent ». Encore fallait-il comprendre