Meursault Heureux

unique et « linéaire » (le personnage de Meursault dans l’Etranger de Camus, ou encore le personnage de Jean-Baptiste Grenouille dans Le Parfum de Patrick Süskind), soit l’objet du désir de l’individu est le désir lui-même, et ainsi on peut parler d’unicité de l’objet du désir. Dans le premier cas, les exemples cités sont des personnages atypiques et a-moraux. Jean-Baptiste Grenouille a le désir de se donner une odeur pour se donner une identité, quant à Meursault il semble n’avoir aucun désir, si ce

pour la première fois à la mort. […] je n’avais jamais pensé à la mort parce que l’occasion ne s’en était pas présentée, mais maintenant l’occasion était là et il n’y avait pas autre chose à faire que de penser à ça. (ŒR, 217) Dans L’Étranger, Meursault réfléchit également, après sa condamnation à mort, sur l’exécution et finit par reconnaître l’inéluctabilité de sa mort. Car en réfléchissant bien, en considérant les choses avec calme, je constatais que ce qui était défectueux avec le couperet,

mais de le découvrir précisément en train d’occuper cet endroit de fraîcheur convoité par Meursault : « J’étais venu là sans y penser ». • L’Arabe se trouve dans une position d’abandon dont rêve le narrateur lui-même : « il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil ». 2/ La progression dramatique • Elle est liée à la progression de Meursault : « j’étais assez loin de lui, à une dizaine de mètres ». • A l’évaluation immobile et

perçue de la même manière par le lecteur. En effet dans le texte de Camus, la nature à l’air plutôt belle et chaude, « bruit des vagues », « soleil », « sable », « océan », « mer », « horizon », seule les sentiments et les pensées du personnage, Meursault sont négatives, mais pour nous, lecteurs, la nature nous parait très jolie. A l’opposé des textes de Zola et Malraux qui eux, décrivent une nature effrayante, inquiétante et froide par moment. « Sombres » ; « brouillard laiteux »… Nous pouvons également

------------------------------------------------- _________ ------------------------------------------------- « J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour, ------------------------------------------------- le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux » ------------------------------------------------- __________________ ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Comment le roman engage-t-il une réflexion sur la condition humaine

Parenthèse de rêve entre les malheurs de Candide Abbaye de Thélème ou Chapitre 30 : métairie ou Thunder-ten-tronck. LA4 – Candide Ils sont dans une métairie. Côté aléatoire du conte. Conclusion morale, dénouement du conte. Sens, dénouement heureux ou non. Leçon du jardin. Quel est le sens cette conclusion donne-t-elle à l’histoire ? I. Le dénouement du récit A. Le pire est évité * Tous réunis, ils forment une petite société, harmonieuse * Tâches bien réparties, chacun

Raymond Sintès, « ami » de Meursault. Notre narrateur se retrouve seul sur la plage, après une bagarre entre les deux « clans », écrasé par la chaleur, il se dirige vers une source à l'ombre, mais l'Arabe y est déjà, seul également, allongé sur le sol. Moment crucial du roman : le destin de M. bascule. - Lecture de l'extrait. Pbq possible : en quoi ce texte donne-t-il un exemple de la philosophie de l'absurde prônée par l'auteur? - Annonce du plan. I°) Le monde contre Meursault ? 5 occurrences du mot

personnage à la personnalité dérangeante En principe dans l’incipit : présentation du personnage. Ici non, ce qui peut paraître logique associé au choix du narrateur personnage. Le problème est que le personnage reste sans visage jusqu’à la fin. Meursault apparaît ici comme étranger au lecteur. 1) Le personnage est confronté pour la première fois à la mort C’est la mort de sa mère qui ouvre le roman. ⇨ Un personnage qui ne semble pas avoir pleinement conscience

l'absurde, qu'il ne faut s'y résigner, et propose la Révolte comme alternative de l'existence et comme conséquence naturelle du sentiment de l'absurde. Si l'on choisit de vivre, il faut savoir dépasser la condition de l'absurde, et « imaginer Sisyphe heureux ». _ _ La révolte s'exprime de deux manières : elle est d'abord « solitaire », puis « solidaire ». En premier lieu, la révolte solitaire : elle est violente, elle correspond à la confrontation perpétuelle de l'homme et de son obscurité, au refus

Par exemple, on annonce l'enterrement de sa mère mais on ne sait pas de quoi elle est morte. L'avenir va jusqu'à demain voire après-demain, il est extrêmement limité. On a le sentiment d'une quasi-simultanéité de la narration et de son contenu. Meursault raconte les faits les uns après les autres comme dans un journal, le récit est chronologique. * Traitement des lieux : C'est nous lecteur qui supposons qu'on est à Alger (l. 8). Le paysage est complètement gommé, on a l'impression qu'on se déplace