Meursault Heureux

lendemain de la mort de sa mère, « prenait des bains, commençait une liaison irrégulière et allait rire devant un film comique », qui tuait un arabe « à cause du soleil » et qui, la veille de son exécution capitale, affirmant qu’il « avait été 15 heureux et qu’il l’était encore », souhaitait beaucoup de spectateurs autour de l’échafaud pour « l’accueillir avec des cris de haine de haine » ? Les uns disaient : « c’est un niais, un pauvre type » ; mieux inspirés : « c’est un innocent ». Encore fal-

entre hymne à la vie et certitude de la mort. L'étranger s'ouvre sur l'enterrement de la mère de Meursault. Au cours du roman, il tue, sur la plage, un arabe sans même prendre conscience de la gravité de son geste. Il sera condamné à mort. Cet extrait raconte la fin du procés et du livre. 1.Sentiments de Mersault. Mersault montre ses sentiments, je cite, « j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'était encore » →accepte sa condamnation à mort ayant tué lui même, Il s'accepte

camusien celle qui relève de La Mort heureuse et celle qui relève de L'Étranger. Mais avant de mettre en valeur cette modulation des deux niveaux dans Raz-de-marée, résumons l'aventure spirituelle des deux personnages camusiens, Mersault et Meursault. Dans La Mort heureuse, roman inédit de Camus publié en 1971, il s'agit d'un jeune homme pauvre mais intelligent, Mersault, qui tue une personne qu'il juge inutile (Zagreus l'infirme) afin de voler l'argent qui lui permettra de satisfaire son

conventions sociales Champ lexical associé Personnage, impassible, fatigué, accusateur, incompréhension, réservé, prisonnier sentiments, situation absurde, aucune projection avenir ● Différents noms œuvre Meursault pudeur, Un homme pas comme les autres, Un homme libre, Un homme heureux, L’Etranger ● Définition : roman Fait raconter histoire = intrigue(s) Récit suit cour : fiction dramatique (progression) Narrateur (présent ou absent) ≠ auteur Incipit = début roman

L’Étranger, Albert Camus (1942) Roman | ■ Un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir, se rend à l’asile de vieillards de Marengo près d’Alger et assiste aux funérailles sans prendre l’attitude de circonstance que l’on attend d’un fils endeuillé (ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas) Un dimanche, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage, et croisent un groupe d'Arabes

trois extraits, il se passe un meurtre. Dans Thérèse Raquin, Thérèse et Laurent veulent tué Camille afin qu’ils soient tout deux réunis, dans La Condition humaine un jeune engagé dans l’action terroriste assassine un trafiquant et dans l’Etranger Meursault tue un homme qui suit son ami pour une vengeance. Dans ces trois extrait, nous remarquons que les narrateur laissent apparaître les ressentis des personnages: dans Thérèse Raquin nous apercevons ses sentiment « Thérèse, roide, immobile, la tête

employé de bureau nommé Meursault – le narrateur – raconte, sur un mode où prime la sensation, comment il apprend la mort de sa mère, l'enterre puis, le lendemain même, noue une relation amoureuse avec une jolie jeune femme, Marie Cardona. Meursault se lie ensuite avec son voisin de palier, Raymond Sintès, au point de prendre parti dans une vilaine affaire que ce dernier vient d'avoir avec des Arabes, parents de sa maîtresse mauresque. Invité à la plage par Raymond, Meursault est entraîné dans une

humain et le silence déraisonnable du monde. ». * * L’absurde = Les choses n’ont pas de sens, elles laissent l’homme désorienté. Et le pire dans tout ça, c’est que l’homme en prend conscience (L’homme absurde). Ex : Dans l’étranger, c’est Meursault l’homme absurde et pour faire face à l’absurde et décide de vivre à fond dans le présent. Solutions possibles à L’absurde : * A la fin de l’étranger et dans le malentendu, on aperçoit qu’il y a peut-être une voie pour sortir de l’absurde :

condense les deux instances mais, pour autant, il ne faut pas les confondre : l'un se situe dans le présent de la narration, l'autre dans le passé de l'énoncé. - L'énoncé est constitué d'un récit de paroles, d'un dialogue qui a eu lieu entre Meursault et Marie et qui avait pour objet une demande en mariage. - Ce dialogue est relaté par le narrateur en grande partie au discours indirect (lequel met les paroles prononcées sous la tutelle de celui-ci et les intègre au flux narratif, ce qui permet

couple II. La logique absurde de Meursault A. Un être authentique B. Un être hors-normes - Pas de dialogue, narration avec des silences - Chp lex de l’indifférence ≠ Dans l’activité (Marie) et passivité (Meursault) ≠ Dans les valeurs (Marie ≠ Meursault) ≠ Sentiments de Marie (attitude aimante) ≠ Meursault (abs de sentiments) - Demande pas conventionnelle, demande dans la rue, fait de banalité - Marie a un côté enfantin et positif ≠ Meursault voc négatif, péjoratif (ex : pour Paris)