Meursault Un Personnage Absurde

d’Albert Camus est un court roman relatant un court épisode de la vie d’un personnage du nom de Meursault habitant dans un petit appartement d’Alger, depuis la perspective de celui-ci. L’indifférence de ce personnage face aux évènements relativement majeurs dont sa vie est bouleversée est réellement ce qui donne à ce roman écrit à la première personne du singulier son atmosphère particulière. L’histoire commence quand Meursault, qui vient d’apprendre la mort de sa mère, se met en route vers « l’asile

Camus a construit dans L'Étranger un personnage qui reflète à la fois les perplexités d'un vécu autobiographique, les spéculations "existentielles" d'une époque et l'ambiguïté intrinsèque de la fonction dont l'auteur le voulait porteur. "Homme sans qualités" (le roman de Robert Musil étant publié à la même époque) ou relecture moderne du "bon sauvage" de Rousseau, la naïveté de Meursault rend en définitive relativement ambigüe tout interprétation du personnage. Souvent considéré par les critiques

indignité; on se rappelait en le lisant qu'il y avait eu, autrefois, des œuvres qui prétendaient valoir par elles-mêmes et ne rien prouver. Mais, en contrepartie de cette gratuité, le roman demeurait assez ambigu: comment fallait-il comprendre ce personnage, qui, au lendemain de la mort de sa mère, « prenait des bains, commençait une liaison irrégulière et allait rire devant un film comique », qui tuait un Arabe « à cause du soleil » et qui, la veille de son exécution capitale, affirmant qu'il « avait

écrivain du XX siècle et qui a reçu le prix Nobel de littérature le 16 octobre 1957. Il a écrit un certains nombre de romans dont ce texte tiré de son premier roman qui n’est autre que l’étranger écrit en 1942 qui nous raconte le récit de la vie de Meursault, un modeste employé de bureau, à Alger qui est aussi le narrateur. Il retrace son existence, de la mort de sa mère jusqu’à sa  condamnation à mort pour le meurtre d’un arabe. Il n’a pas connu son père et il n’en a pas une bonne image. Il ne croit

Meursault est un héros différent, un personnage qui ne répond pas aux normes de la société. C’est un homme dépourvu de sentiments, subissant passivement sa vie, ce qui fait de lui un personnage absurde et décalé qui semble manifester une indifférence totale face au monde qui l'entoure de près ou de loin. Il représente bien l’absurde pour Camus, qui est une philosophie de non-sens expliquant que la vie est irrationnelle. C’est pourquoi nous pouvons nous demander comment réagir face à une situation

Mouvements du personnage, différentes étapes qui vont le conduire à tuer. Au début, on a des expressions n'exprimant pas d'objectif. Au moment où Meursault a vu le « type » de Raymond, il constate seulement qu'il était revenu par le fait du hasard. Il a été un peu surpris : il était venu là sans y penser. Normalement, rien n'aurait du se produire mais Meursault a une réaction naturelle d'auto-défense et l'Arabe est comme dans son imaginaire et Meursault a une conscience vague. L'expression « j'ai

sur les personnages B- Un manque d’informations sur la temporalité C- Un manque d’informations spatiales 2- UN HEROS DESINCARNE : A- Indifférence de Meursault B- Une logique déconcertante C- La lucidité comme nouvelle valeur 1- UNE ECRITURE DESINCARNEE : UN INCIPIT DEROUTANT A- Un manque d’informations sur les personnages : . « je » omniprésent : Présence intense du narrateur par l'utilisation du point de vue interne (la perception des événements se fait uniquement par le personnage) On retrouve

autant vous haïssez Dieu.  | | - Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étran-  ger ?  | | - J'aime les nuages... les nuages qui passent...  là bas... là bas.... les merveilleux nuages  | | -Le titre présente un personnage pour qui le monde n’a aucun sens, absurde. Meursault se sent étranger. Son sentiment est parfois le même que celui de Roquentin dans La nausée de Sartre. -L’idée de quelqu’un d’aliéné (dont l’esprit semble marqué par une sorte de trouble qui l’éloigne des conventions habituelles)

L’étranger de CAMUS Le personnage : Meursault semble étranger au monde, indifférent à ce qui l’entoure. L’intrigue du livre est tenue, même si les évènements que vit le personnage sont graves : la mort de sa mère, le meurtre d’un homme. Le narrateur qui raconte ces faits avec un détachement déconcertant, semble « étranger » à ce qui lui arrive. Le récit mené à la première personne du passé composé souligne le vide émotionnel du héros qui paraît extérieur à lui-même et qui traverse les évènements

Le PROCÈS in L'Étranger de Camus: Cha 4 « L'avocat général a dit… aux sommeils innocents. » En quoi ce procès est-il absurde? 1 . UNE SATIRE DE LA JUSTICE: Le combat est inégal, les dés sont pipés: en face d'une machine judiciaire lourde, les témoignages sont inutiles, ils apparaissent dérisoires, faits par de petites gens peu enclins aux subtilités de la conversation, aux usages du monde - Marie, une petite dactylo "sans morale", Masson et Salamano,"un souteneur" § 1et2