Meursault énigmatique

registres et types de discours Jeudi 22 SEPT Remise des évaluations diagnostiques Analyse bilan des erreurs à ne plus commettre A partir d’un sous axe concernant le texte de camus construire un paragraphe argumenté La passivité du personnage (Meursault) Vendredi 23 SEPT Appliquer les méthodes proposées Vérifier la compréhension des notions en cours d’acquisition A partir d’un document comprenant 4 extraits de romans : Extrait de Mme Bovary de Flaubert, 1857 ; Extrait de Au bonheur des Dames

Zola, pour qui « le premier homme qui passe est un héros suffisant ». Le personnage peut être destiné à illustrer la contingence, l'absurde Meursault dans L'Étranger de Camus,  Roquentin dans La Nausée de Sartre, Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Céline. Le nouveau roman a choisi d'abolir le héros et de confier la représentation d'un monde énigmatique à des individualités transparentes. Nous venons de voir la l’importance de la classe social et de la mise en avant du personnage. Pourtant

mort du personnage », c'est en vertu d'un rapport de l'homme au monde qui n'est plus seulement problématique mais intégralement tragique : devenues opaques sous le regard d'une conscience désassemblée, les choses ne présentent plus qu'un versant énigmatique. Le personnage s'y dissout selon des mécanismes qu'a bien perçus Bernard Pingaud (« L'École du refus », Esprit, juillet-août 1958) : Il y a en effet deux façons d'éliminer le personnage : l'une consiste à l'escamoter purement et simplement, l'autre

lui-même les dangers du genre romanesque, tels que les signale Camus. bien des romans constituent des caricatures des romans traditionnels. Les personnages y sont évanescents, les rencontres inopérantes, les aventures dérisoires et énigmatiques. Cet égarement du sujet dans un monde labyrinthique est sensible dans les romans de L.F. Céline, dans le Nouveau Roman. Ainsi, en se prenant lui-même comme objet, ou en décomposant ses propres procédés, le roman parvient à supprimer le "charme"

Notre texte, encore situé au début de Molloy, constitue 1ère évocation des relations entre pers éponyme également narrateur et sa mère. Dans le déroulement du récit entamé par celui-ci, notre extrait vient à la suite d’une sorte de prologue énigmatique : description des trajectoires croisées de deux promeneurs sur route déserte de campagne une nuit au lendemain de laquelle Molloy, donc, décide de se rendre chez sa mère. Or cette résolution  piété filiale : juste avant notre passage en effet,

autres différent de l’être réel n’est-il pas incarné par Meursault de L’Étranger [2] dont la composition en deux parties (I – Meursault, tel qu’il apparaît « objectivement » au lecteur ; II – Meursault vu par les autres et la société au cours de son procès) vise entre autres, à faire éclater la vaine prétention de pareils jugements ? En quoi le Meursault décrit par le procès ressemble-t-il au Meursault d’avant le crime, c’est-à-dire au vrai Meursault ? Daru se heurte à Balducci qui, en dépit de leur

autres différent de l’être réel n’est-il pas incarné par Meursault de L’Étranger [4] dont la composition en deux parties (I – Meursault, tel qu’il apparaît « objectivement » au lecteur ; II – Meursault vu par les autres et la société au cours de son procès) vise entre autres, à faire éclater la vaine prétention de pareils jugements ? En quoi le Meursault décrit par le procès ressemble-t-il au Meursault d’avant le crime, c’est-à-dire au vrai Meursault ? Daru se heurte à Balducci qui, en dépit de leur amitié

personne nihiliste n’est pas libre, elle est toujours esclave de ses pulsions et désirs, ainsi que de ses pensées. De plus, puisque pour elle, ses choix n’ont pas d’importance, elle ne prend pas vraiment de décisions par elle-même. Par conséquent, tel Meursault dans l’étranger d’Albert Camus, cette personne se laisserait guider par ses sensations, par ce qu’on lui dit de faire, ce que le monde lui dit de faire. Cette personne serait donc loin ce que l’on pourrait appeler « libre »

DURAS : Lecture analytique sur Nana : Les liaisons dangereuses : Letter 2: Lettre 1 : Libertinage: courant du passé du 17eme siècle , liberte sexuel . Manon Lescaut, Abbe Prevost Meursault, L’etranger, Camus Mlle de Chartres , La Princesse de Cleves Mmme de Renal, Le Rouge et le Noir , Stendhal Mystere Mystere  nom enigmatique Nana, Zola Narrateur externe Narrateur interne (perso ‘’je’’) Narrateur polyphoniques (internes et omniscient) Nature de leur relations? On a le portrait de Cecile extremement

dit que le récit n’est rien du point de vue référentiel mais qu’il est le lieu de l’aventure du langage et de sa considération. [2: « La fonction du récit n’est pas de “représenter”, elle est de constituer un spectacle qui nous reste encore très énigmatique, mais qui ne saurait être d’ordre mimétique. […] “ce qui se passe” dans le récit n’est, du point de vue référentiel (réel), à la lettre : rien ; “ce qui arrive”, c’est le langage tout seul, l’aventure du langage, dont la venue ne cesse jamais d’être