Michel Houellebecq Extension Du Domaine De La Lutte

à transmettre un message, une opinion à travers son personnage, et en faire un héros défenseur d'une cause juste, Dans les romans de Jules Verne au XIX ème siècle le héros est un personnage positif défenseur du progrès et des idées modernes. Dans Michel Strogoff par exemple, le héros se met au service du tsar car la Russie est menacée par des hordes de tartares. Le portrait qui nous est proposé de lui est typique du héros protecteur qui allie la force physique « ...lorsqu'il avait posé ses deux pieds

terre du milieu et des races tel que le Hobbit. D’après Camus les héros romanesques nous ressemblent en tout point, il n’a pas tort. Ils ressentent effectivement les mêmes émotions, les mêmes questionnements. Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq expose un personnage propre à notre société : seul et dépressif, ce personnage montre a travers son regard ironique et amer une société de consommation ou les hommes croyant avoir des amis sont finalement tous seuls. Mais eux

concrètes. Aussi, Balzac consacre une dizaine de pages à la description du lieu principal dans Le père Goriot. Le réalisme incite la présence du pessimisme que l'on retrouve dans les extraits de Voyage au bout de la nuit de Céline et Extension du domaine de la lutte de Houellebecq. Le personnages principaux y sont dépressifs et ils critiquent la vie, la société. Ce genre est plus présent après les deux Guerres Mondiales, quand la belle illusion n'existe plus. Cependant, Camus précise tout de même que le

idée qu’il faut recomposer, idée qui constitue ŕ proprement parler le roman. Certains titre de roman montrent d’emblée que leur intéręt est ŕ trouver hors de l’histoire : cf. L’insoutenable légčreté de l’ętre de Kundera, Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq 2) Le « vrai roman » redonne du sens au réel en transcendant l’anecdotique Le roman se présente comme une stylisation de la réalité par une personnalité : il s’avčre une réinterprétation de la réalité afin de

à un demi-dieu qu’à un homme. Ainsi il est en mesure d’accomplir des exploits remarquables et se distingue du collectif par ses valeurs morales, mais aussi par son physique, permettant l’œuvre de devenir exceptionnelle sur tous les points de vue. Michel Strogoff, personnage principal du roman éponyme de Jules Verne, présente toutes les qualités qui font de lui un vrai héros, comme le courage, l’intrépidité et la bravoure. Mais en plus de cela, il s’agit aussi d’un homme musclé, d’une stature imposante

étudiés en lecture cursive : * Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678) : le portrait de Mademoiselle de Chartres (photocopie) * Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses (1782), lettre II (photocopie) * Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte (1994), chapitre 3 (photocopie) Etudes d’ensemble sur les textes : * Les modes de narration et de focalisation * La construction du personnage par la caractérisation directe et indirecte * Le personnage représentatif

McGill, Concordia et Lausanne —, a démontré le dyna1 Construite en 1923 et située dans un quartier défavorisé de Montréal — le quartier Centre-Sud — l’usine Grover emploie, au début des années cinquante, plus de 500 personnes qui œuvrent dans le domaine du textile. Au cours des années quatre-vingt-dix, ses locaux sont surtout occupés par des artistes et des artisans. En 2004, l’usine est menacée de démolition et de conversion en condominiums. Les locataires, qui doivent être évincés, s’unissent pour

réalité des individus : Zola écrira dans Deux définitions du roman : « le premier homme qui passe est un héros suffisant », et le roman contemporain doit beaucoup à ces écrivains du XIXème s. Par exemple le narrateur du roman Extension du domaine de la lutte, de Michel Houellebecq, médiocre et égoïste, critique avec misanthropie les gens qu’ils croisent tout en admettant qu’il ne vaut guère mieux. Cependant, la faiblesse, la médiocrité et la méchanceté ne sont admises dans le roman qu’à certaines conditions

l’écrivain Roger Millet met en scène un personnage très laid qui, poussé par le goût de la conquête et du sexe, doit se contenter de ne séduire que des femmes laides. Il devient une sorte de Don Juan des réprouvées. Dans Extension du domaine de la lutte (Nadeau, 1994), Michel Houellebecq relate la misère sexuelle et la frustration d’un homme sans charme. Sur ce point, le constat des sociologues rejoint celui de la psychologie évolutionniste et le constat courant que chacun peut faire. Les femmes accordent

partie par l’originalité de la narratrice principale du récit (il y a une seconde narratrice, Paloma, une adolescente à la Zazie qui tient son journal), une concierge mal embouchée, répondant au patronyme popularisé par la culture populaire, de Madame Michel, propriétaire bien sûr aussi d’un chat. Laquelle s’avère être dès le début du roman une concierge atypique, cultivée, éprise de musique classique et de cinéma et fascinée par la culture japonaise – rappelons au passage que Muriel Barbery vit au Japon