Micromegas La Religion

par le recours aux « lois du droit public » cet argument juridique est alors suivi de cette accumulation d’horreurs qui en montre l’absurdité monstrueuse ou s’affirme l’ironie de Voltaire. Voltaire y condamne également la caution apportée par la religion, ainsi à la parade militaire renvoie non à une harmonie paradisiaque mais à l’enfer. Ce sont des chants religieux à la gloire de Dieu qui terminent la bataille et le massacre des civils « Tandis que les deux rois faisaient chanter de Te Deum, chacun

puis l’exil. Des exils d’où il reviendra enrichi de sa découverte de nouvelles formes de régime politique (anglais, russes). De retour en France il en profitera pour publier sous son nouveau nom - Voltaire - ses Lettres philosophiques ainsi que Micromégas. Ses séjours en France sous protection noble, lui inspireront Zadig où il retranscrit ses mésaventures de courtisan. Toujours aussi indésirable en France, il s’installe à Genève où il écrit Candide et correspond avec Diderot, D’Alembert, Frédéric

est disgracié par Louis XV qui ne l'apprécie pas ; Voltaire se réfugie chez la duchesse du Maine qui transpose dans Zadig ses mésaventures de courtisan. A Berlin, chez Frédéric II (où il constate que le despotisme éclairé est possible), il écrit Micromégas (1752). En 1753 il quitte précipitamment Berlin. Indésirable en France, il doit chercher un asile. Possédant beaucoup d'argent, Voltaire s'installe à Genève : il écrit le Poème sur le désastre de Lisbonne et Candide en 1759, qui est l'une de ses

illustrer les idées de Voltaire et défendre les Lumières du XVIIIème siècle. Candide n’est pas seulement un conte. Cet écrit est intégré dans son époque, et doit être lu et compris à travers l’atmosphère du siècle des Lumières: importance de la religion, condition des femmes, rigidité des statuts sociaux, découverte du globe, guerres continuelles. Voltaire rappelle d’ailleurs son récit de nombreuses fois au contexte historique de l’époque: guerre de sept ans, tremblement de terre de Lisbonne, Jésuites

être sanctionnées par l'exil ou la prison. Aussi la fiction apparaît-elle, en ces temps troublés, comme le moyen le moins risqué de faire passer ses idées. Ainsi, les propos tenus par l'un des personnages des Lettres persanes contre le roi ou la religion auraient assurément valu à son auteur, Montesquieu, des condamnations exemplaires si le philosophe les avait assumés explicitement. On comprend dès lors les possibilités qu'offre la fiction à l'écrivain désireux de faire passer des idées : puisque

est une période de métaphores que l’on attribue au XVIIIème siècle, c’est sans doute le siècle le plus dense, le plus révolutionnaire, le plus novateur dans tout les domaines qui soient. C’est la période où à la fois, la société, la politique, la religion et la science sont très critiquées et connaissent des mutations (grâce à ces mutations, ce siècle est aussi nommé « La période culturelle de l’Europe »). La métamorphose a été longue et nous prendrons les limites suivantes : 1670, avant la Révolution

est né et mort à Paris. C'est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIè siècle. Il représente l'intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser. Il a écrit de nombreux conte philosophique comme Zadig, Micromégas ou Candide. Cette dernière oeuvre est basée sur l'ironie et ne laisse aucun doute sur le fait que son auteur était un philosophe. Le personnage principal de l'oeuvre, Candide, s'étonnera de ce qu'il observera au fil de son aventure, d'une façon

: - Anthologie « Les Lumières » (Librio) - Encyclopédie I et Encyclopédie II (Garnier Flammarion) - Montesquieu, Lettres Persanes (lettres 12 à 14, 33...) - Voltaire, Dictionnaire philosophique (Égalité, Religion, Du juste et de l’injuste …) - Voltaire, L’Ingénu (chapitre 14), Micromégas (chapitre 7), Zadig (chapitres 1 à 7), Candide (chapitres II, III, VI, XIX …) - Marivaux, L’Île des Esclaves, La Colonie Autour du combat contre l’injustice du XIXe au XXIe siècle : - V. Hugo, écrits politiques

Sémiramis (1748). Mais, philosophe soucieux avant tout d'être entendu par un large public, il se met à explorer la forme narrative du conte pour illustrer ses idées. Zadig ou la Destinée (1748), qui pose le problème du bonheur et du destin, puis Micromégas (1752), qui traite de la relativité des connaissances, sont deux de ses contes philosophiques. C'est par ces récits merveilleux que le public du XX e siècle connaît et admire Voltaire; lui-même pourtant ne les considérait que comme une partie

[…] Les sectes des philosophes étaient non seulement exemptes de cette peste, mais elles en étaient le remède; car l'effet de la philosophie est de rendre l'âme tranquille, et le fanatisme est incompatible avec la tranquillité. Si notre sainte religion a été si souvent corrompue par cette fureur infernale, c'est à la folie des hommes qu'il faut s'en prendre. » Synthèse: Les philosophes des lumières ont plusieurs revendications comme la critique du fanatisme religieux, l’abolition des inégalités