Mikhaïl Bakhtine

En dialogue avec Bakhtine : carnavalisation, carnavalesque et carnaval au cœur du roman by Aimie Maureen Shaw B.A., Memorial University of Newfoundland, 2005 B.Ed., Lakehead University, 2006 A Dissertation Submitted in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree of MASTER OF ARTS in the Department of French © Aimie Maureen Shaw, 2007 University of Victoria All rights reserved. This thesis may not be reproduced in whole or in part, by photocopy or other means, without the permission

un texte s'insère dans l'histoire en tant que pratique discursive spécifique » (Lamontagne, 1992 : 5). La théoricienne s'est fortement inspirée des travaux de Mikhaïl Bakhtine, qui avait développé le concept de dialogisme. Plus vaste que le concept d'intertextualité, le dialogisme de Bakhtine inclut le concept de Kristeva : « Pour Bakhtine, le langage est un médium social et tous les mots portent les traces, intentions et accentuations des énonciateurs qui les ont employés auparavant » (Aron et Viala

revendiquer l’autonomie du texte: * Tzvetan Todorov: Dans la Théorie de la littérature de Tzvetan Todorov (qui réunit une grande partie des textes des formalistes russes), la littérarité tient d’une organisation spécifique de matériaux linguistiques. * Bakhtine Mikhail: Il va travailler sur le concept de «dialogisme» ou d’«hétéroglosie» pour définir le texte avec une pluralité de sens. Pour cela il étudie l’oeuvre de François Rabelais et aussi la polyphonie qui va faire éclater l’univocité du langage. Le dialogisme

ou synchronique, s'y construit de manière partielle (puisque le texte auquel on fait allusion n’est pas clairement identifié). Le terme d’intertextualité a été proposé par Julia Kristeva, elle-même influencée par le concept de « dialogisme » de Bakhtine: lors de la lecture, le texte « dialogue » avec d’autres textes littéraires, lus antérieurement. La lecture d’un poème d’amour par exemple, réactive d’autres poèmes d’amour déjà connus. Ainsi dans notre texte, les termes « poétiques » inhabituels

intertextualité l’ensemble des démarches et pratiques (écritures et lectures) qui consistent à mettre une œuvre littéraire en rapport avec d’autres mots, d’autres phrases ou d’autres textes. Inspirant largement les théoriciens du groupe Tel Quel, Bakhtine, à propos de l’intertextualité, parle de « dialogisme ». Selon lui, « tout texte se situe à la jonction de plusieurs textes ». Au-delà de cette conception Bakhtinienne de l’intertextualité, Julia Kristeva pense que « tout texte est au carrefour de

La polyphonie I- Définition : 1- Bakhtine créa la polyphonie il la considère : plusieurs voix dans un même discours 2- Qui sont : l’énonciateur, locuteur, le sujet parlant a- Sujet parlant : producteur physique de l’énoncé c’est l’écrivain sujet réel psychosocial l’auteur b- Enonciation : compris comme le responsable de l’énonciation c- Instance narratrice : l’énonciateur c’est le point de repère de la référence du déictique 3- Puis elle fut développée par Ducrot : traitant de

formes de culture dominée, populaire, folklorique, illégitime dans la littérature écrite dominante, savante, cultivée, légitime. Les œuvres apparaissent dès lors comme des « bricolages » (ou « bris-collages ») culturels, configurés selon des M. Bakhtine, « Les études littéraires aujourd’hui », Esthétique de la création verbale, Paris, Gallimard, NRF, Bibliothèque des Idées, 1979, pp. 339-348. 2 J.-M. Privat, Bovary Charivari, Paris, CNRS Editions, coll. Littérature, 1994, p. 9. Cet ouvrage est le

limites, 2,2006, 31-48 3I M.-C. Durand Guiziou, L'effet palimpseste dans Verre Cnss.4 d' Alain Mabanckou L'analyse que nous proposons dans cet article se place sous l'éclairage de l'intertextualité h partir des travaux théoriques de M. Bakhtine et sa notion de dialogisme explicitée par T. Todorov (1981), de G. Genette qui préfkre parler de transtextualité (1979:81)2 et $A. Compagnon, sur le travail de la citation. Le travail de Mabanckou se prete particulikrement ii une étude qui rendrait

Le marxisme et la philosophie du langage de Mikhail BAKHTINE Les éditions de Minuit, première édition sous le nom de Volochinov, Léningrad, 1929. Bien que le titre définisse une orientation idéologique, je n’ai pas trouvé dans l’ouvrage une quelconque tentative de prosélytisme politique. Il s’agit plutôt d’un ouvrage qui cherche à démontrer la dimension sociale et collective de la linguistique et du langage. Pour l’auteur la langue n’est pas réductible à une conception purement linguistique, figée

Le terme anarchie date du XIVe et provient du grec anarkhia qui signifie : absence de chef. Le père fondateur de l’anarchie est le révolutionnaire Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine . C’est lui qui va poser les fondements du socialisme libertaire. Mais c’est Pierre-Joseph Proudhon qui sera le premier théoricien de l’anarchie à l’élaborer en tant que doctrine et à se proclamer en tant qu’anarchiste. C’est d’ailleurs lui qui est à l’origine de la formule : « La propriété, c’est le vol » (1840).