Milton Friedman

la théorie, le modèle keynésien sera fortement critiqué par le courant monétariste. Ce courant représente une branche du néo-classicisme, apparu à la fin des années 40 aux Etats-Unis à l’université de Chicago et ce courant a été impulsé par Milton Friedman (1912-2006). Inflation et systèmes monétaires publié en 1968. Le monétarisme apparait comme une réaction contre l’influence de Keynes et des keynésiens. On constatera à partir des années 70 que le courant est soucieux de limiter au minimum l’intervention

de politique monétaire. Sur des périodes plus longues, le taux de chômage tend vers un taux d’équilibre tel que les demandes des salariés sont compatibles avec les salaires que les entreprises sont prêtes à payer. A la suite des travaux de Milton Friedman, ce taux de long terme est appelé « taux naturel », expression malheureuse dans la mesure où il dépend en réalité de beaucoup de choses peu naturelles : les institutions en place pour régler les problèmes d’emploi, le comportement des syndicats

surtout institutionnalistes, tout en restant très hétérodoxe et très critique vis-à-vis de ses collègues. Il va d'ailleurs critiquer fortement la politique de dérégulation menée par Ronald Reagan et l'intégrisme économique par son plus grand ennemi Milton Friedman et critique aussi Keynes car il n’a pas mis en cause la notion du rôle moteur de l’économie. Galbraith accuse fréquemment et souvent lourdement les économistes qui selon lui ne sont pas tous d’accord entre eux et adoptent des positions très différentes

b) Le chômage frictionnel Lié au délai d’adaptation du marché du travail. C’est le temps de recherche d’un emploi qui est lié à une information et à une mobilité imparfaite. c) Le chômage structurel (naturel ou d’équilibre) Pour Milton Friedman, il ne signifie pas que ce taux de chômage est immuable, non transformable. C’est un chômage qu’une politique monétaire ou budgétaire ne peut réduire.On définit aussi le taux de chômage naturel comme un taux de chômage d’équilibre ou un taux de

consommation de courte période restent valables. D’où la fonction de consommation : C = f(Yc + Ymp) avec Yc = Revenu courant et Ymp = Revenu maximum précédent. b- La théorie du revenu permanent : Cette théorie est due à Milton Friedman qui systématise le principe précédent. Friedman distingue dans le revenu observé ou perçu, Y, deux composantes : - le revenu permanent ou revenu de longue période Yp, - le revenu transitoire YT. Alors que le revenu permanent ne tient pas compte des fluctuations de courte

la population active. Là encore, Keynes s’oppose aux néoclassiques qui disaient qu’en période de crise il faut laisser faire, laisser passer pour que l’économie sorte de la crise. Le succès de l’analyse Keynésienne a été si important que même Milton Friedman, le pire critique de Keynes, dira que nous sommes tous des keynésiens. II- Les fondements du modèle II.1- Les hypothèses et propriétés du modèle Hp1 : Une économie d’incertitude. L’état de l’économie dépend de la manière dont les individus apprécient

la célèbre sentence de l'américain William Rogers: «Il y a eu trois grandes inventions depuis le commencement des âges: le feu, la roue, la banque centrale. » Puis, en contrepoint, nous trouvons l'affirmation du célèbre monétariste de Chicago, Milton Friedman, qui semble paraphraser l'avis de Clemenceau sur la guerre et les généraux en disant que «la monnaie est une chose trop sérieuse pour la confier aux banques centrales ». Comme souvent, ces sentences peuvent paraître d'autant plus excessives qu'elles

produire ». - L’approche monétaire : la théorie monétariste de la balance des paiements Développée par l’école de Chicago avec comme chef de file Milton Friedman, elle s’appuie sur la théorie quantitative de la monnaie pour démontrer que le déficit extérieur a essentiellement pour origine un excès d’émission monétaire. J.J Pollack, condisciple de Milton Friedman, élabore un modèle économétrique d’ajustement qui sert depuis plusieurs décennies de cadre de référence strict aux programmes d’ajustement soutenus

mesure où des agents rationnels intègrent immédiatement l’information. De plus, LUCAS (1976) montre l’impossibilité d’utiliser un modèle macroéconomique simple pour évaluer les effets d’un changement important de politique économique. Avec Milton Friedman et Paul Anthony Samuelson (1915-2009) 1.3 L’approche keynésienne Bien qu’il se situe dans la lignée classique, Keynes s’en distingue par un postulat très fort selon lequel Il n’y a aucune raison à priori pour que l’économie se situe à un

sont mal connus en France. Mais leur influence dans un certain nombre de pays n'en est pas moins considérable, ainsi que le rappelle ci-après Raoul Audouin dans son introduction. C'est à des hommes tels que Ludwig von Mises, Friedrich Hayek et Milton Friedman que l'on doit l'extraordinaire renouveau de la pensée libérale après la Deuxième Guerre mondiale, alors que les progrès de la pensée collectiviste paraissaient inéluctables. Quelques individus, quelques organisations, persuadés de la force des