Moesta Errabunda

son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares2). En parallèle de poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne).

propres traits. Ainsi se délivre-t-il de sa finitude dans un discours qui la transfigure. Désireux d’azur et d’élévation, le lyrisme enlève ou ravit le sujet dans le langage: "Emporte-moi, wagon! enlève-moi, frégate!" s'exclame Baudelaire dans "Moesta et errabunda" (Les Fleurs du mal, 1857). Lettres par Minerve  LE LYRISME  La lyre désigne l'instrument à cordes accompagnant la poésie chantée dans l'Antiquité. Inventée par le dieu grec HERMÈS (ou par l'une de neuf muses, POLYMNIE), la lyre est

maîtresse mais avec douceur pour une fois. L'eau semble avoir ce pouvoir d'adoucir la violence des réminiscences ici, alors qu'avec la Seine c'est tout le contraire. Ici l'eau a véritablement cette "fonction sublime de berceuse" (Baudelaire, Moesta et errabunda ), elle est sans l'admettre source de réconfort: "Pourquoi tout ce qui touchait à l'eau avait-il donc pour lui ce charme prenant, cette poésie ? L'eau..." Fort de cette conception de l'eau comme pataugeoire immuable dans sa légèreté, mais fragile

Françoise ». Cette femme semble tempérer la mélancolie de Baudelaire. LXI. A UNE DAME CREOLE L’auteur rend hommage à une femme à la peau noire. Il indique que sa beauté et son caractère seraient appréciés des poètes français. LXII. MOESTA ET ERRABUNDA Dans ce poème, l’auteur interpelle une femme et se laisse emporter en décrivant la mer.Cette invitation au voyage, semble faire référence à l’univers perdu et naïf de l’enfance. LXIII. LE REVENANT L’auteur parait faire une analogie entre

entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares3). Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne). Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage Traversé çà et là par de brillants soleils; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,

vivant Réversibilité Confession L'Aube spirituelle Harmonie du soir Le Flacon Le Poison Ciel brouillé Le Chat Le beau Navire L'Invitation au voyage L'Irréparable Causerie Chant d'automne A une Madone Chanson d'après-midi Sisina Franciscae meae laudes A une dame créole Moesta et errabunda Le Revenant Sonnet d'automne Tristesse de la lune Les Chats Les Hiboux La Pipe La Musique Sépulture d'un poète mauditUne Gravure fantastique Le Mort joyeux Le Tonneau de la haine La Cloche fêlée Spleen ISpleen IISpleen IIISpleen IVObsession Le

ses contemporains. Quelque part il n'est pas fait pour la vie matérielle, et ceux qui l'obligent à s'y embourber sont de véritables criminels ! Il faut parvenir à s'envoler : « loin ! Loin ! Ici, la boue est faite de nos pleurs » (poème « Moesta et errabunda ») A noter que si Baudelaire se plaint de sa malheureuse condition au milieu d'une société qu'il déteste, c'est tout de même dans un poème d'une grande beauté : ainsi ne s'est-il pas laissé embourber totalement dans la misérable condition

entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares). Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l'horreur (Une charogne) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage) à travers l'exotisme. Analyse : La mort n’est pas vraiment présente tout au long du poème : seul le titre et le dernier vers en parlent. La mort est positive, même plus

quasiment toutes les strophes du poème « Le Corbeau » (« The Raven »), à celui-là, nous l’avons vu plus haut, le lexique, ainsi que le procédé de l’antépiphore. En effet, chez Baudelaire, dans « Le Balcon », « Réversibilité », « L’Irréparable », « Moesta et errabunda », « Lesbos », « Le Monstre », un même vers ouvre et ferme chaque quintil : Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse, La honte, les remords, les sanglots, les ennuis, Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits Qui compriment le cœur

martyre), entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares). Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne). L'Albatros Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents