Moesta Errabunda

le mal et la beauté, le bonheur et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre). Avec en plus des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi montré la beauté de l'horreur (Une charogne). Épreuve corrigée de la main de l'auteur du frontispice de la 1re édition des Fleurs du mal de Baudelaire, publiée à Paris en 1857 par

l’exotisme qui peut être incarnée dans les îles ou dans le femmes aimée dont la chevelure peut faire voyager (cf la danse du serpent)(cf la vie antérieure). De plus, on retrouve aussi l’ailleurs temporel, qui s’agit du paradis de l’enfance (Moesta et errabunda), mais aussi du passé qui constitue un idéal(une époque ou l’harmonie , la beauté et la force étaient conjuguées). Enfin, le présent peut aussi être vécu comme un ailleurs lorsque sens en éveil font voyager, les paradis artificiels représetnés

modernité, Baudelaire n'est pas moins marqué par le passé. En fait, l'un des Spleen assure : « j'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans ». Baudelaire se tourne soit vers son enfance, rappelant « le vert paradis des amours enfantines » (Mœsta et errabunda), soit vers l'évocation plus générale des « minutes heureuses » (Le Balcon). Enfin, pour se soustraire aux effets du Temps, Baudelaire se recrée une réalité nouvelle, faite d’imagination et de rêves. Partir vers un ailleurs, se laisser transporter

entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares3). Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne). Sommaire [masquer] 1 Éléments biographiques 1.1 Révision de la condamnation de 1857 1.2 Domiciles du poète 2 Regards sur l'œuvre

parfois au fond d’un théâtre banal Un être, qui n’était que lumière, or et gaze, Terrasser l’énorme Satan ; Mais mon cœur, que jamais ne visite l’extase, Est un théâtre où l’on attend Toujours, toujours en vain, l’Être aux ailes de gaze ! « Moesta et errabunda »Dis-moi, ton cœur parfois s’envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l’immonde cité, Vers un autre océan où la splendeur éclate, Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité ? Dis-moi, ton cœur parfois s’envole-t-il, Agathe ? La mer,

propres traits. Ainsi se délivre-t-il de sa finitude dans un discours qui la transfigure. Désireux d’azur et d’élévation, le lyrisme enlève ou ravit le sujet dans le langage: "Emporte-moi, wagon! enlève-moi, frégate!" s'exclame Baudelaire dans "Moesta et errabunda" (Les Fleurs du mal, 1857). 8 POEME LYRIQUE DU MOYEN-AGE A NOS JOURS -La ballade des pendus ,François Villon XV -Mignonne, allons voir si la rose, Pierre Ronsard XVI -« Heureux qui comme Ulysse.. », de Joachim Du Bellay XVI -Le

l’Idéal : il emprisonne l’âme, lui coupe son élan, la livre au désespoir. Cette image du spleen comme prison est centrale dans le poème « Spleen » que l’on a étudié. Prisonnière du spleen, l’âme ne peut plus s’évader (cf « Elévation » ou « Moesta et Errabunda » [triste et vagabonde]) vers l’Idéal. La conscience du mal et du péché Baudelaire reste très marqué par la croyance chrétienne au péché originel : il ne pense pas, comme Rousseau, que l’homme soit bon originellement et que c’est la société

vers, avec une prédominance d’alexandrins. - on peut étudier le travail musical sur la langue, notamment dans les poèmes avec refrains : "réversibilité"44 « l’invitation au voyage"53 "moesta et errabunda"62 (= triste et vagabonde)- il joue avec les changements métriques cf "le serpent qui danse" 8/5, s’accordant à la danse chaloupée de la bellecf "une charogne" , où il reprend une alternance 12/8 très fréquente chez les poètes lyriques, parce

entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares3). Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne). « L’Horloge » Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi ! Les vibrantes

recueil, il utilise les formes très classiques du vers, avec une prédominance d’alexandrins. - on peut étudier le travail musical sur la langue, notamment dans les poèmes avec refrains : "réversibilité"44 « l’invitation au voyage"53 "moesta et errabunda"62 (= triste et vagabonde) - il joue avec les changements métriques cf "le serpent qui danse" 8/5, s’accordant à la danse chaloupée de la belle cf "une charogne" , où il reprend une alternance 12/8 très fréquente chez les poètes lyriques