Moesta Errabunda

duchesse au sujet de l’astrologie, pourrait être un écho de la conversation entre Emma et Léon dans ‘’Madame Bovary’’ de Flaubert. - «La boue est faite de nos fleurs... bleues» (page 15) est une citation déformée du vers de Baudelaire dans ‘’Moesta et errabunda’’ : «La boue est faite de nos pleurs». - Quand le duc se plaint de ne pas trouver en 1964 les mets dont il se régalait «jadis et naguère» (page 246), Queneau lui fait reprendre le titre d’un recueil de Verlaine. - «la France aux nouveaux parapets»

duchesse au sujet de l’astrologie, pourrait être un écho de la conversation entre Emma et Léon dans ‘’Madame Bovary’’ de Flaubert ; - « La boue est faite de nos fleurs... bleues» (page 15) est une citation déformée du vers de Baudelaire dans ‘’Moesta et errabunda’’ : « La boue est faite de nos pleurs » ; - quand le duc se plaint de ne pas trouver en 1964 les mets dont il se régalait «jadis et naguère» (page 246), Queneau lui fait reprendre le titre d’un recueil de Verlaine ; - « la France aux nouveaux

bords de la Seine ou de la verte Loire, Belle digne d'orner les antiques manoirs, Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites Germer mille sonnets dans le cœur des poètes, Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs. LXII – MOESTA ET ERRABUNDA Dis-moi ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l'immonde cité Vers un autre océan où la splendeur éclate, Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité ? Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe ? La mer la vaste

de la Seine ou de la verte Loire, Belle digne d‘orner les antiques manoirs, Vous feriez, à l‘abri des ombreuses retraites Germer mille sonnets dans le cœur des poètes, Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos  noirs. LXII Moesta et errabunda Dis-moi ton cœur parfois s‘envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l‘immonde cité Vers un autre océan où la splendeur éclate, Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité? Dis-moi, ton cœur parfois s‘envole-t-il, Agathe? La mer la vaste mer

bords de la Seine ou de la verte Loire, Belle digne d'orner les antiques manoirs, Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites Germer mille sonnets dans le coeur des poètes, Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs. LXII. Moesta et errabunda Dis-moi ton coeur parfois s'envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l'immonde cité Vers un autre océan où la splendeur éclate, Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité? Dis-moi, ton coeur parfois s'envole-t-il, Agathe? La mer la vaste

anges ». Baudelaire évoque, aussi, Le Chat 387 « séraphique, chat étrange, / En qui tout est, comme en un ange, / Aussi subtil qu’harmonieux ! » L’origine de « l’esprit familier du lieu » est incertaine : « Peut-être est-il fée, est-il dieu ? » Moesta et errabunda 388 attribue une fonction démiurgique du moins partielle au démon : « Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse / Ibidem, p. 73. Ibidem, pp. 76-77. 382 Raymond Decesse, op. cit., p. 79. 383 Charles Baudelaire, Les Fleurs…, pp. 78-79. 384 Ibidem

MADONE...............................26 LVIII. CHANSON D’APRÈS-MIDI..............27 LIX. SISINA..................................................27 LX. FRANCISCÆ MEÆ LAUDES...............27 LXI. À UNE DAME CRÉOLE.....................28 LXII. MOESTA ET ERRABUNDA..............28 LXIII. LE REVENANT................................29 LXIV. SONNET D’AUTOMNE....................29 LXV. TRISTESSES DE LA LUNE...............29 LXVI. LES CHATS.......................................29 LXVII. LES HIBOUX........

d’après-midi Page 16 Copyright Arvensa Editions Extrait Charles Baudelaire : Oeuvres complètes Charles Baudelaire LX – Sisina LXI – Vers pour le portrait d’Honoré Daumier LXII – Franciscæ meæ laudes LXIII – À une dame créole LXIV – Mœsta et errabunda LXV – Le revenant LXVI – Sonnet d’automne LXVII – Tristesse de la lune LXVIII – Les chats LXIX – Les hiboux LXX – La pipe LXXI – La musique LXXII – Sépulture d’un poète maudit LXXIII – Une gravure fantastique LXXIV – Le mort joyeux

trajet. Et lorsqu'il utilise la première personne, c'est pour évoquer le « bout du quai désert » et s'imaginer « au fond d'une ambulance » à 62 régresser vers l'enfance puisqu'elle le « raccompagnait vers [ses] verts paradis », référence directe à Moesta et errabunda139, poème dans lequel Baudelaire évoque « le vert paradis des amours enfantines ». En outre, dans la deuxième strophe, le voyage se clôt là où il a commencé puisque « c'est le long retour au point zéro ». Lieux de transit, donc, mais

de sa jeunesse. Si nous le suivons dans son périple, nous constatons qu’il échappe progressivement à l’emprise du présent et finit par être totalement submergé par le passé. Lorsqu’il arrive à la fin de 41 Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Moesta et Errabunda, Edition de la Pléiade, opus cité page 486 Marcel Proust Edition de la Pléiade, volume II Le côté de chez Guermantès, page 398 42 70 l’après-midi dans la ville « étroite », il retrouve la gare exactement comme il l’avait laissée des