Molina Le Trompeur De Séville

espagnol Tirso de Molina, il propose Dom Juan. Dom Juan ou le Festin de pierre, représenté pour la première fois le 15 février 1665. La pièce, qui s’inscrit dans une tradition théâtrale et reprend une histoire populaire, joue sur des émotions fortes : l’insolence, l’étonnement et la peur. Le choix du thème n’est pas pour rien dans cette réussite. Il est à la mode, presque en voie d’épuisement. Molière reprend un motif déjà développé en Espagne par Tirso de Molina dans Le trompeur de Séville et le convié

Le mythe de Don Juan Le personnage de don Juan apparaît pour la première fois en littérature en 1630 dans une pièce d'un moine espagnol, Tirso de Molina, intitulée el Burlador de Sevilla y Convidado de piedra (le trompeur de Séville et le convive de pierre) : le personnage principale de la pièce est Juan Tenorio, un jeune seigneur qui s'amuse à séduire les femmes en leur faisant croire qu'il les épousera quand elles sont libres, ou qui se plaît à les conquérir en bernant leur mari ou leur fiancé

faveur du Roi est inconstante. Le Misanthrope, qui date de 1666, témoigne de son amertume. Les sources : Quand Molière s'empare du thème de Dom Juan, celui-ci est à la mode : en 1625, l'auteur espagnol Tirso de Molina a écrit El Burlador de Sevilla y Convidado de piedra (Le Trompeur de Séville et le convive de pierre) ; deux versions italiennes en ont été tirées, de Cicognini et de Giliberto, dont la seconde a servi de modèle à deux tragi-comédies françaises de Dorimond et de Villiers, intitulées toutes

réels et historiques, par exemple Le Comte de Villamediana, personnalité espagnole qui avait plusieurs liaisons avec des femmes de toutes classes sociales, de tous styles différents puis est décédé assassiné. Il y a aussi l’œuvre de Tirso Molina : Le trompeur de Séville et l’invité de Pierre (1638), cette pièce dénonce les personnes qui défient la religion. Il raconte l’histoire de Don Juan qui tue un commandeur étant le père d’une fille qui l’a séduite, il est ensuite envoyer en enfer par la statue du

Question de synthese sur Dom Juan Chez Tirso de Molina Les didascalie sont inexistantes. Tirso permet au lecteur ou au metteur en scene de faire vivre la scene en laissant libre cours a l’imagination. De plus la scene est tout a fait comprehensible sans didascalie car elle ne represente qu’un dialogue “passif”(sans action) qui ne necessite pas de mouvement particulier. Ici Don Juan tente de charmer Thisbe uniquement grace a ses talents oratoires de seducteur. Chez Moliere Les didascalies

------------------------------------------------- L'histoire initiale Le personnage mythique de Don Juan serait né d'un fait divers3 rapporté par la Chronique de Séville. Selon la légende, il aurait vécu au XIVe siècle : fils de l'amiral Alonso Jofre Tenorio, Don Juan Tenorio aurait tué le commandeur Ulloa dont il avait séduit la fille, et les moines du couvent où fut enterré le commandeur, outrés de cet acte, l'auraient assassiné et fait disparaître le corps, racontant ensuite qu'il avait été

Microsoft Word - Le trompeur de Séville, introduction et thèmes.docxLittérature et culture européennes L1, S1 – 2021-2022 JOUER AVEC LE FEU S. Caristia Tirso de Molina (1580 env.-1648) Gabriel Téllez, dit Tirso de Molina, est un moine et dramaturge espagnol du Siglo de oro. Sa biographie demeure très lacunaire. Il naît – probablement – à Madrid à l’époque de Philippe II, à savoir au moment où la puissance du royaume d’Espagne est à son apogée (en 1580, le roi d’Espagne obtient la couronne

*Jean de Léry (1534-1613), Voyage en terre de Brésil, 1578. *Blaise Pascal, Pensées, fragments 199 « Les deux infinis » et 230 « Disproportion de l'Homme » Documents complémentaires : Analyse d'images : Réflexion sur l'Homme *Le porteur d'eau de Séville, Diego Velasquez, 1620 : allégorie des âges *Le cri, Edvard Munch entre 1893 et 1917 : l'angoisse existentielle *Napalm, photographie de Nick Ut, 1972 : la force argumentative d'une photographie Le professeur le Proviseur L’élève Descriptif des

Marais où sont jouées les tragédies et les grandes comédies. Les deux troupes les plus célèbres du moment sont celle de Floridor et celle de Molière. 2 : Dom Juan. Le premier Dom Juan est celui de Tirso de Molina, un dramaturge et moine espagnol, qui publie en 1630 « le trompeur de Seville et le convive de pierre ». Aujourd’hui encore, cette version espagnole de Dom Juan est très marquante et populaire. Cette pièce est reprise de nombreuses fois, le texte arrive jusqu’en Italie où il est intégré

de poids dans la vie de l’Etat, elle fut dissoute par Louis XIV, en1665.), Molière écrit, en représailles, en une quinzaine de jours, une pièce baroque, Dom Juan, non versifiée par faute de temps, dans laquelle il reprend le personnage de Tirso de Molina, en lui donnant une autre dimension, celle du libertin du XVIIème siècle, à savoir un séducteur, mais aussi un révolté qui renie tous les codes moraux et sociaux. Bien qu’elle ne leur plaise pas non plus, les dévots ne pourront en faire censurer qu’une