Molière Comédie Divertir Tartuffe

étrange et fatal, Vers le ciel quelquefois, comme l’homme d’Ovide, Vers le ciel ironique et cruellement bleu, Sur son cou convulsif tendant sa tête avide, Comme s’il adressait des reproches à Dieu ! (…)Textes EAF - /6 20 ET 6 1 5 10 15 20 25 30 35 Tartuffe Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame, et je sais l’art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements ; (C’est un scélérat qui parle) Mais on trouve avec lui des accommodements Selon divers besoins, il est

souvent très palpitantes. Depuis toujours la frontière entre la censure et l'approbation a été une épreuve entre les auteurs et ceux qu'ils voulaient corriger. Les auteurs jouent sur les dates, les lieux et de multiples personnages à l'image du grand Molière qui a su corriger les mœurs de son époque et de la notre. Alors est-il véritablement possible d'affirmer, comme le fait Eugène Ionesco dans ses Notes et contre-notes que "le théâtre est le lieu de la plus grande liberté, de l'imagination la plus folle"

1 Tartuffe ou l'Imposteur Molière Oeuvre du domaine public. En lecture libre sur Atramenta.net 2 Préface Voici une comédie dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée, et les gens qu’elle joue ont bien fait voir qu’ils étaient plus puissants en France que tous ceux que j’ai joués jusques ici. Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins, ont souffert doucement qu’on les ait représentés, et ils ont fait semblant de se divertir, avec tout le monde, des peintures

mi-chemin entre le volatile et l’homme, ce qui ne peut que provoquer le rire. Ainsi le comique au théâtre a d’abord pour vocation de faire rire, de détourner l’homme de son quotidien, de le divertir au sens étymologique du terme. Cependant son rôle ne s’arrête assurément pas là et l’on se rappelle la fonction que Molière assignait lui-même à la vis comica : « castigat mores ridendo » : il fustige les mœurs en riant. Le gérondif nous signale ici que le rire est un moyen et non une fin en soi. II Le

Devoir 4B (25 %) Mise en situation Vous avez été initié au 17e siècle, aux courants baroque, préclassique et classique, aux caractéristiques de la littérature de cette période et à la comédie comme forme dramatique. Puis vous vous êtes exercé, de façon autonome, à l’analyse d’un texte dramatique, à l’élaboration d’un plan détaillé et à la rédaction d’un commentaire composé complet. Réutilisez maintenant ces connaissances et ces habiletés pour reproduire la démarche apprise et l’appliquer à

Le séducteur  2. Le révolté  3. Le libertin  Conclusion  IV. Sganarelle  1. Le défenseur de la religion, de la morale et de la société  a. Un croyant superstitieux  b. Un moraliste peu conséquent  c. Un idéal d’honnête homme sans réalité  2. Un valet de comédie  a. Il en a les défauts  b. Il en a les finesses  2      Conclusion    V. Le couple maître‐valet  1. Deux révélateurs  2. Deux personnages indissolublement liés  a. La « soumission » de Sganarelle  b. La dépendance de Don Juan  Conclusion : les sentiments 

théâtre du XVIIème siècle est fortement marqué par le développement d’un nouveau genre : la comédie. Jean-Baptiste Poquellin dit Molière est l’un des plus grand représentant du théâtre comique. Il naît le quinze janvier 1622 et atteint le sommet de son art dans les années 1660 avec la pièce du Docteur amoureux qu’il joue devant Louis XIV. Dom Juan est écrit en 1665 en réponse à la censure de sa pièce Le Tartuffe et connait un grand succès auprès du roi. Cette pièce dénonce la société et la religion par

avant JC puis se répandit à Rome à la fin du IIIème siècle avant JC. Le « théâtre » est un terme complexe ayant plusieurs définitions ; entre autre, c’est un genre littéraire visant à être joué par des comédiens sur scène. Mis à part faire rire et divertir, nous cherchons à savoir si le théâtre a d’autres fonctions, c’est-à-dire d’autres rôles. Pour cela, nous nous demanderons quelles sont les principales fonctions du théâtre. Nous verrons la fonction du divertissement pur avec entre autre la notion

était appuyé bien plus tard par Jacques Lassalle, metteur en scène contemporain français qui disait que ce qui était plus drôle était le plus profond. En effet, sa phrase invite au questionnement; ce qui est drôle n'est-il pas sensé faire rire pour divertir? La comique servirait-il donc à exprimer quelque chose d'autre que l'amusement? Le comique pourrait-il même faire réfléchir? Si c'est le cas alors nous pouvons nous demander en quoi le comique est un moyen pertinent pour faire réfléchir. Pour répondre

Eléments d’introduction : Présentation de Molière et de son apport à la comédie -> renouvellement de la comédie, qu’il veut élever au rang de la tragédie. Son ambition : « corriger les moeurs par le rire » ( cf Premier placet sur Tartuffe ) ; son ambition est donc à la fois de divertir le spectateur en peignant la société de son temps, mais aussi de l’éduquer en se posant en moraliste. Présentation du Malade imaginaire : - Dernière pièce de Molière, qui est au bord de la mort lorsqu’il l’écrit