Mon Ame Il Faut Partir

qui aspire à la sagesse s’efforce de se construire une âme harmonieuse, belle, équilibrée (composui, l.4). Mais l’influence de la foule vient déranger cette belle construction. Le travail d’amélioration de soi est donc à recommencer continuellement. Sénèque emploie aussi une autre image l. 4-7 : celui qui n’a pas atteint la sagesse est comme quelqu’un qui se remet d’une longue maladie : un rien peut l’affaiblir. Cela implique qu’il faut renforcer l’âme en y incorporant de la raison, des vertus

Pour partir à la guerre Avant mercredi soir Monsieur le Président Je ne veux pas la faire Je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens C'est pas pour vous fâcher Il faut que je vous dise Ma décision est prise Je m'en vais déserter Depuis que je suis né J'ai vu mourir mon père J'ai vu partir mes frères Et pleurer mes enfants Ma mère a tant souffert Elle est dedans sa tombe Et se moque des bombes Et se moque des vers Quand j'étais prisonnier On m'a volé ma femme On m'a volé mon âme Et tout

vous lirez peut-être Si vous avez le temps Je viens de recevoir Mes papiers militaires Pour partir à la guerre Avant mercredi soir Monsieur le Président Je ne veux pas la faire Je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens C'est pas pour vous fâcher Il faut que je vous dise Ma décision est prise Je m'en vais déserter Depuis que je suis né J'ai vu mourir mon père J'ai vu partir mes frères Et pleurer mes enfants Ma mère a tant souffert Elle est dedans sa tombe Et se moque

Bon soupé, bon gîte, et le reste ?              Ce discours ébranla le coeur             De notre imprudent voyageur ; Mais le désir de voir et l'humeur inquiète L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point : Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ; Je reviendrai dans peu conter de point en point             Mes aventures à mon frère. Je le désennuierai :quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint             Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai : J'étais

hasard mon doigt touche le sien, lorsque nos pieds se rencontrent sous la table ! Je me retire comme du feu ; mais une force secrète m'attire de nouveau ; il me prend un vertige, le trouble est dans tous mes sens. Ah ! son innocence, la pureté de son âme, ne lui permettent pas de concevoir combien les plus légères familiarités me mettent à la torture ! Lorsqu'en parlant elle pose sa main sur la mienne, que dans la conversation elle se rapproche de moi, que son haleine peut atteindre mes lèvres, alors

quoi l’art en est une? Je terminerai en me demandant pourquoi il n’y a pas d’autre ressource que l’art. Je tenterai ainsi de soutenir la thèse de René Char. La vie est absurde : si on est déstiné à mourir à quoi bon vivre ? C’est une lucidité qu’il faut acquérir ; accepter son statut de mortel et une fois conscient de cette fatalité on peut chercher un moyen de supporter la futilité de l’existence. Car pris au piège par notre mortalité il s’agit d’extérioriser le fait qu’on soit vivant pour ne plus

entre le bien et le mal L’intrigue de Ruy Blas doit beaucoup au mythe de Faust. Hugo la bâtit en bonne partie en s’inspirant du Premier Faust de Goethe (1808), traduit en français en 1828 par Gérard de Nerval. Il reprend et adapte les principaux éléments constitutifs du thème, mais les inscrit dans une perspective tout à fait autre. Faust passe un marché avec le diable : en échange de son âme (donc de sa damnation éternelle), celui-ci lui procurera tous les plaisirs terrestres : savoir, pouvoir

tant qu’être humain :· Par rapport aux dieux · Par rapport à son propre environnement (l’homme ne peut pas être heureux s’il ne connait pas sa place dans l’ordre des choses)Se connaitre en tant qu’individus · Ses gouts· Ses forces et faiblesses Il faut donc se connaitre pour être heureux.Le point de départ de la connaissance de soi, c’est bien la conscience de soiConscience  : · Philo . Spontanée. Réfléchie · Morale. Spontanée

extatique ou interne – cris / pleurs ou sous forme de sérénité morale comme état atteint par celle / celui qui est parvenu à surmonter ses propres contradictions et à résoudre ses conflits internes. Plus un rapport à la durée. [ temps : scansion / partie de la durée. Par ex. h, min, sec, mois, année. Durée : ne dure pas. Ex. du pendule à balancier chez Bergson] C. L’homme est-il fait pour être heureux ? A. Schopenhauer (1788-1850) : « Il n’existe qu’une erreur innée : celle qui consiste à croire

les rênes brûlantes de tes coursiers enflammés. L'incendie de Corinthe réunira les deux mers qu'elle sépare. C'est le seul parti qui me reste : je porterai comme ma rivale une torche d'hyménée, je réciterai les prières sacramentelles, et j'immolerai des victimes sur les autels consacrés pour ce grand jour. Cherche dans leurs entrailles mêmes le chemin de la vengeance, ô mon âme; si tu sais encore oser, et s'il te reste quelque chose de ta vigueur première, bannis toute crainte de femme, et revêts-toi