Mon Reve Familier Verlaine

viennent structurer les idées du poète ainsi il s'expriment de façon plus ordonnée et compréhensible ce qui lui permet de transmettre plus aisément ses intentions au lecteur. En écrivant « Mon rêve familier », Verlaine, voulant raconter son rêve, nous présente dans la première strophe une femme dont il rêve, dans la deuxième il raconte l'effet qu'elle lui procure, dans la troisième il la décrit, ou du moins il tente de la décrire, finalement dans la dernière strophe il nous communique les sens qu'elle

leur inspiration dans la lecture des romans contemporains ou passés, et dans la poésie. Toutes les histoires mythologiques, ainsi que les légendes et les contes de fées, sont source d’inspiration. Les peintres laissent dériver leur esprit dans le rêve et la mélancolie. Les Symbolistes explorent les tréfonds (au plus profond) de leur imagination, en devenant des marginaux. Et leurs tableaux ne demeurent que l’expression de cette sensibilité à fleur de peau qui révéla leurs idées profondes. Les

(1811-1872), Théodore de Banville (1823-1891), Charles Baudelaire (1821-1867), Paul Verlaine (1844-1896), Étienne Mallarmé (1842-1898), José- Maria de Heredia, Catulle Mendès, Sully Prudhomme, François Coppée, Charles Cros, Léon Dierx, Louis Ménard, Villiers de L'Isle-Adam, Anatole France et beaucoup d'autres. On doit parler encore du salon littéraire et artistique de Nina de Villard où se rencontrent artistes et écrivains: Verlaine, Villiers de l’Isle-Adam, Charles Cros, Léon Dierx, François Coppée, Mérat

Poemes 3eme L’amour et ses visages • Mon rêve familier, Paul Verlaine 3. a. Caractérisation de la femme aimée : « […] ni tout à fait la même/Ni tout à fait une autre » (v. 3-4), « Est-elle brune, blonde ou rousse ? » (v. 9), « Son nom […] est doux et sonore/Comme ceux des aimés que la Vie exila » (v. 10-11), « Son regard est pareil au regard des statues » (v. 12), « sa voix lointaine, et calme, et grave » (v. 13), « elle a/L’inflexion des voix chères qui ses sont tues » (v. 13-14). On peut

un vers. Exemple dans Poèmes saturniens de Verlaine (« Mon rêve familier ») : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant […] ». Asyndète (féminin) : C’est la suppression des particules de coordination dans l’ordre grammatical ou sémantique. Exemple dans Les Caractères de La Bruyère (« Ménalque ») : « […] Ménalque se jette hors de la portière, traverse la cour, monte l’escalier, parcourt l’antichambre, la chambre, le cabinet ; tout lui est familier, rien ne lui est nouveau ; il s’assit, il se

poèmes et les illustrations et a rédigé la préface de l’anthologie. B. Œuvre intégrale : Verlaine, Poèmes saturniens, 1863. Problématique : De la rêverie à la caricature, comment le poète exprime-t-il son refus du présent ? Lectures analytiques  1) « Mon rêve familier » 2) « Chanson d’automne » 3) « Monsieur Prud’homme » ➢ Documents complémentaires Verlaine, « Art Poétique », Jadis et Naguère, 1874 Baudelaire, « A une passante », « Chant d’automne »

arpège m'a dit: C'est elle! Malgré tes réseaux, j'en suis sûr. Et j'ai reconnu, rose et fraiche, Sous l'affreux profil de carton, Sa lèvre au fin duvet de pêche, Et la mouche de son menton. * Un poème lyrique de Verlaine. Mon rêve familier. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur transparent

en son parc… », p. 159 Lectures analytiques Groupement de textes Synthèses 2. Verlaine, « Mon rêve familier », p. 170 3. Eluard, « La courbe de tes yeux », p. 172 4. Breton, « L’union libre », p. 173 - Evolution du genre poétique - Une forme fixe : le sonnet - L’omniprésence de la thématique amoureuse au long des siècles Textes complémentaires - L’art poétique de Boileau (texte polycopié) - « L’art poétique » de Verlaine (texte polycopié) Activités personnelles __________________________________________

parfois sortir de confuses paroles. L’homme y passe à travers des forets de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. » Afin d’atteindre ce monde spirituelle Baudelaire utilise des synesthésies (l’harmonie entre nos différents sens), c’est le début du symbolisme. Verlaine privilégie la musique et l’harmonie du vers pour traduire cet autre monde. « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait

historique, la bataille de Ronceveaux. Lorsque Marguerite Yourcenar parle de monde « plus ardent ou plus doux », on pense inévitablement à l’amour et à la femme idéale que de nombreux poètes décrivent dans leurs œuvres. Par exemple Verlaine parle dans Mon rêve familier « d’une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime ». On se rend bien compte qu’il ne s’agit d’un fantasme qui reste irréalisable dans le monde véritable. Mais la poésie a beaucoup d’autres fonctions que créer un monde imaginaire