Mon Sang Michaux

perdre la mémoire ». Il ne voit que par elle, par ses yeux. Comme nous, le poète est un être humain, constitué également de chair et de sang, il lui est donc nécessaire de manger, dormir, boire, comme des personnes normales. Il n’échappe pas non plus à la fatalité de la mort. Certains poètes, déprimer nous font savoir leur envi de suicide, comme Henri Michaux très proches du suicide, son choix est la noyade, « pour me noyer » mais d’autres nous passent un message signifiant leur désir de leur mort

révélateur de ses états d’âme va être un vecteur d’inspiration, l’usage du tabac est lié à sa condition d’écrivain comme chez Baudelaire. Un peu de musique maintenant. Vous pourrez constater que j’ai choisi d’insérer le poème Le Grand Violon d’Henri Michaux, il trouve effectivement sa place par la personnalisation toute particulière du violon qui révèle leur intime complicité, mais plus particulièrement par l’angoisse sous-jacente au final à l’origine d’une distanciation, ce qui fait amène une réflexion

sensations du membre sain sur le membre lésé  Mise en situation imaginaire  Modification de la lésion  Réification  Troubles psychiques  Stress post-traumatique  Acceptation du handicap  Projection dans l’avenir     Gaz du sang Pansement douloureux En pré opératoire Stress post traumatique    D. GOLEMAN l’intelligence émotionnelle Collection J’AI LU 1997 A.DAMASIO L’erreur de DESCARTES éd Odile Jacob Poches 2004 C. MEYER Les nouveaux Psys : Ce que l’on sait aujourd’hui

de l’eau. (proverbe russe) Quand on tombe dans l’eau, la pluie ne fait plus peur. (proverbe russe) Quelle est la dot ? Deux moulins, l’un à vent, l’autre à eau. (proverbe russe) L’eau n’oublie pas son chemin. (proverbe russe) On ne change pas le sang en eau. (proverbe albanais) L’homme pauvre fait sa cuisine avec de l’eau. (proverbe magyar) Si ton ennemi est dans l’eau jusqu’à la ceinture, tends-lui la main ; si l’eau lui monte aux épaules, appuie sur sa tête. (proverbe espagnol) L’amour d’un

un bon de 60 euros dans une librairie qui ne proposait que les œuvres de littérature belge au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. J’ai regardé les rayonnages. Il y avait quelques noms que je connaissais comme Jean Ray, Maurice Maeterlinck ou Henri Michaux mas surtout des étagères entières de textes inconnus. J’avais l’impression de pénétrer dans la caverne d’Ali Baba ou de découvrir un trésor englouti. Tous ces livres m’avaient été cachés pendant ces années d’école ! Je suis reparti avec Jean-Philippe

Musset - "La nuit de Décembre" 4 - Baudelaire - "L'albatros" 5 - Hugo - "La conscience" B - Textes complémentaires 1 - Hugo - "Demain dès l'aube" 2 - Corneille - "Marquise" 3 - Ronsard - "Mignonne, allons voir si la rose" 4 - Michaux - "Le grand combat" IV - Travail sur la forme poétique A - Textes analytiques : autour du sonnet 1 - Ronsard - "Je n'ai plus que les os" 2 - Du Bellay - "Malheureux l'an, le mois, le jour et le point" 3 - Heredia - "Les conquérants"

permettant une bonne mémorisation de la parole poétique. Ici, ce sont particulièrement les métaphores et les comparaisons qui se chargent de cela. La comparaison "L'affiche qui semblait une tache de sang" témoigne de la trace qu'à laissé la guerre sur les soldats : ils sont blessés; c'est cela que connote le "sang". La métaphore "Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant" marque les esprits grâce l'évocation d'une image particulière dont la signification est plus commune et plus droite puisqu'elle

conscience, c’est pour se retrouver immobile, noué, figé dans la souffrance, la soif, la peur, l’horreur inexplicable ” Barjavel. “ C’est un roc ! C’est un pic ! C’est un cap ! ” “ J’ai dix cœurs ; j’ai vingt bras… ” “ Jusqu’au fond de notre cœur, notre sang s’est glacé. ” Racine, Phèdre. “ J’ai dix cœurs ; j’ai vingt bras… ” ANADIPLOSE “ Je saurai parler seul ! Et, de par tous les diables, /Je saurai bien toujours la prendre dans mes bras ! ”  « saurai » + infinitif “ Rodrigue, qui l’eût cru ?

son amour de la liberté. Aujourd'hui comme alors, s'y mêlent les voix des poètes de tous les temps et de tous les pays, portée par des comédiens, chanteurs et diseurs de poèmes. Car la poésie n'est pas faite de papier et d'encre, elle est faite de sang et de souffle. La poésie est, avant tout, faite pour être dite. Apprise par cœur, dite avec cœur, elle s'arrache de la prison du livre, pour libérer le poète et celui qui l'écoute, qui se rejoignent et qui se font la belle. « Transfusion de l'âme à

pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Guillaume APOLLINAIRE Calligrammes - «La colombe poignardée et le jet d’eau » (1918) Henri MICHAUX Qui Je Fus - «Le Grand Combat » (1921) Il l'emparouille te l'endosque contre terre ; Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ; Il le pratèle et le libuque et lui baruffle les ouillais ; Il le tocarde et le marmine, Le manage rape à ri