Mon âme Est Ce Lac Même

Alphonse de Lamartine : Le Lac (Méditations poétiques, 1820) Les Méditations poétiques est un recueil poétique publié en 1820 qui regroupe 24 poèmes. La publication de ce recueil, qui développe des thématiques de la solitude et de la mélancolie, fut un événement poétique : il est le premier manifeste du romantisme français. [1] Le lac est le 10ème poème du recueil, qui dans une première édition portait le titre d'Ode au lac de B..., autrement dit le lac du Bourget à Aix-les-Bains en Savoie.

coulait ; l’eau change tous les jours,  Tous les jours elle passe, et la nommons toujours  Même fleuve, et même eau, d’une même manière. Ainsi l’homme varie, et ne sera demain  Telle comme aujourd’hui du pauvre corps humain  La force que le temps abrévie et consomme : Le nom sans varier nous suit jusqu’au trépas,  Et combien qu’aujourd’hui celui ne sois-je pas  Qui vivais hier passé, toujours même on me nomme. Jean-Baptiste Chassignet « Nouveau venu qui cherche Rome » Nouveau venu

6 • Jean de La Fontaine La mort et le bûcheron p.8 ➢ XVIIIe siècle : • Jean-Baptiste Rousseau La cantate de Circée p.9 • André Chénier La jeune Tarentine p.12 ➢ XIXe siècle : • Alphonse De Lamartine Le Lac p.14 • Victor Hugo Demain, dès l’aube… p.17 ➢ XXe siècle : • Guillaume Apollinaire Le pont Mirabeau p.18 • Paul Eluard Liberté p.20 XVIe siècle Joachim Du Bellay D ‘une famille déjà célèbre

deux ruisseaux. Lamartine compare sa propre existence à ces ruisseaux. L’écoulement des filets d’eau l’émeut, son "âme est troublée", car la vie "coule" si vite. La strophe quatre exprime les sentiments à la fois profonds et contradictoires du poète : "La source de mes jours comme eux s’est écoulée ; Elle a passé sans bruit, sans nom et sans retour ; Mais leur onde est limpide, et mon âme troublée N’aura pas réfléchi les clartés d’un beau jour." Le vallon est personnifié,il est représenté comme un

ô passant, connais-moi! Je suis ce que tu crois et suis tout le contraire : La poussière sans nom que ton pied foule à terre Et l'étoile sans nom qui peut guider ta foi. Je suis et ne suis pas telle qu'en apparence : Calme comme un grand lac où reposent les cieux, Si calme qu'en plongeant tout au fond de mes yeux, Tu te verras en leur fidèle transparence... - Si calme, ô voyageur... Et si folle pourtant! Flamme errante, fétu, petite feuille morte Qui court, danse, tournoie et que

pieds vingt lieues de pays » La valeur symbolique est mise en avant par le héros lui-même : « Cette position physique le fit sourire ; elle lui peignait la position qu’il brûlait d’atteindre au moral. » Sur ce perchoir, il est proche des rapaces dont il envie la « force ». • C.D. Friedrich : texte à rapprocher de Voyageur contemplant une mer de nuages (1818). Même position élevée du personnage, même isolement, même impression de puissance. b) La figure napoléonienne (cf. ch. 4 A de la séquence 7

lexical de la hauteur ou de la grandeur. Les vers "Le poète est semblable au prince des nuées / [...] Exilé sur le sol au milieu des huées, / Ces ailes de géant l'empêchent de marcher", nous font toucher du la haute opinion que le poète a de lui - même. En effet, en plus de faire parties des "nuées", situation élevée géographiquement, le poète en et en plus le "prince", situation élevée socialement. De plus, "ses ailes de géant", autre preuve de grandeur, l'empêchent de ce sentir bien parmi ces semblables

Bretagne. Pendant toutes ces années, elle essaya de tuer son demi-frère, mais il se fit tuer par son propre fils Mordred.  Ce fils illégitime, Mordred (Mort avant d'être nait), fut envoyé, alors qu'il n'était qu'un bébé, avec tous les enfants nés le même jour que lui, dans un bateau. Mais le bateau coula et seul Mordred survécu. Il fut ensuite élévé par un brave homme nommé Nabur jusqu'à l'âge de 14 ans, puis fut amené à la cour du roi Arthur où ses véritables origines lui furent révélées.  Il devint

Mais le sonnet est irrégulier puisque les rimes des quatrains sont croisées (soit ABAB) (au lieu d’être embrassées : ABBA) et que celles des tercets sont de la forme EEF FGG et (donc) plates. -Ensuite le premier quatrain est composé d’une rime de même orthographe mais de sonorité différente avec « hiver »/« s’élever », c’est donc une rime pour l’œil et non pour le son qui se nomme rime normande. Ce qui montre encore une irrégularité du sonnet. 2)Progression du sonnet -le sonnet parle essentiellement

Séquence n°1 : Les Mémoires d’une âme« Souvenir »Alfred de Musset - Poésies nouvelles - 1850Éléments d’introduction :- Carrière d’abord poétique (génie + cycle poétique des Nuits). En parallèle, échec théâtral : four de La Nuit Vénitienne (décide d’écrire du théâtre pour ne pas le représenter : exemple de Lorenzaccio et défi théâtral = paradoxe). Plus connu aujourd’hui pour son théâtre, avec une écriture pourtant toujours très poétique. - Relation mythique George Sand / Alfred de Musset = les amants