Monachisme

ensemble de paroisses) et les archevêques, à la tête de plusieurs diocèses. Quant au clergé régulier, il est composé d’abbés et d’abbesses dans les abbayes, de moines dans les monastères et de bonnes sœurs dans les couvents : c’est le monachisme. Au XIIIe siècle, le monachisme connaît un essor : prier seul devient un idéal. Le pape, élu par les cardinaux n’appartient ni au clergé régulier, ni au clergé séculier. Le pape est à la tête de l’Eglise, il a un très grand pouvoir, il peut excommunier certaines

(=orthodoxie). Les divergences sont nombreuses :faut-il rester une branche du judaïsme ou devenir une nouvelle religion ?Jésus est il supérieur au Père ? = dogme de la Trinité (concile de Nicée en 325, qui fixe aussi le Credo. Au 4ème siècle apparaît le monachisme : des Chrétiens décident de se retirer du monde et de vivre dans des communautés soumises à des règles : c'est le cas de Saint Martin, qui fonde près de Poitiers en 360 le premier monastère d'Occident. Benoît de Nursie fonde en 529 le monastère

sont loin des villes ou des villages, « à l’écart des habitations ». Les moines se retirent du monde pour consacrer leur vie à la prière et à Dieu. Au xie siècle, les moines ont la nostalgie du désert, à l’image des Pères du Désert, fondateurs du monachisme à la fin du iiie siècle en Égypte. Les monastères sont construits dans des vallées, des forêts ou sur des montagnes, mais il y a toujours de l’eau à proximité. Les cisterciens doivent pouvoir vivre en autarcie. 2. Dans quelle mesure le cloître

Introduction : Sociétés et cultures de l’Europe médiévale La chrétienté à travers le monachisme cistercien - Travail préparatoire à la maison  La fondation de Cîteaux (1098) [Robert], abbé de Molesme, au diocèse de Langres, et quelques frères de ce monastère vinrent trouver Hugues, alors légat du Siège Apostolique [représentant du pape] et archevêque de Lyon. Promettant d'ordonner leur vie dans l'observance de la sainte règle de notre père saint Benoît, ils le supplièrent de leur apporter [.

l'abbaye du Mont-Cassin vers 529. C'est qu'il rédigera la fameuse « Règle de Saint Benoît » qui donnera naissance à l'ordre des Bénédictins. Celui-ci aura pendant plusieurs siècles une influence considérable sur la vie en Occident, et notamment le monachisme, mais aussi sur toute la vie intellectuelle du christianisme. Patronage Saint Benoît est invoqué contre les piqûres d'orties, le poison, l'érésipèle (infection de la peau), la fièvre et les tentations. Il est le saint patron de l'Europe (co-patron)

 (sacrements, dignitésecclésiastiques, reliques...) -corruption : fait de soudoyer, de suborner une autorité afin d'en tirer quelque avantage B/La réforme se poursuit aussi dans les monastères, au centre de la vie rurale. -abbaye : moine ; monachisme : membre d'un ordre religieux chrétien vivant en communauté -don, donation : fait de donner -salut : office du soir en l'honneur du Saint Sacrement \ fait d'échapper à la damnation éternelle -vie communautaire : vie relatif à la communauté

l’initiative du mouvement gothique et de la profusion d’ornements décoratifs au sein de leur paroisse. Apparait en contre poids le renouveau de l’érémitisme avec Cîteaux notamment. Cet ordre s’oppose en tout point de vue à Cluny. C’est un retour au monachisme primitif avec un système de gestion de type arborescent car les maisons filles sont rattachées à la maison mère de Clairvaux. Ces robes blanches connaissent un fort dynamisme. Ils appliquent la règle bénédictine à la lettre notifiée dans la charte

torturer avec le trepalium ». Au xiie siècle, le mot désigne aussi un tourment (psychologique) ou une souffrance physique (le travail d'accouchement). Autre hypothèse avancée pour expliquer l'évolution du mot travail vers son sens moderne : Le monachisme et le christianisme, très influents au haut Moyen Âge, auraient grandement participé à diffuser une représentation du travail actif, vu cependant comme une conséquence du péché originel. Ainsi les règles édictées par saint Benoît destinées à régler

et lecture méditée. Cette règle est bien intégrée dans les monastères Occidentaux. Vers 817, l'Eglise ne connaîtrait plus que deux formes de vie religieuse, les moines vivant sous la règle de saint Benoît et les chanoines réguliers. En fait, le monachisme devait se ramifier en une multitude d'observances et faire naître des familles religieuses d'esprit nouveau. La multiplicité des réformes et des fondations à l'intérieur de l'ordre monastique. La fin du IXè et le début du X è siècle furent dans

carolingienne. Le Mont-Athos lui-même la reçoit par le monastère latin. L’Orient d’ailleurs la considère avec grand intérêt : saint Benoît semble avoir résolu le grand problème de l’union de l’Orient et de l’Occident. Il s’est montré un disciple fidèle du monachisme antique et des Pères orthodoxes – ni ariens, ni origénistes, ni monophysites – tout en développant le dynamisme pratique et ordonnateur des Européens de l’ouest. Et pourtant, saint Benoît n’a rien inventé. On peut réduire sa Règle à un ensemble